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Origine : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/LEPAGE/17113
Il y a cinquante ans, le général de Gaulle présidait
à la création du ministère des affaires culturelles.
La naissance de cette institution a précipité le déclin
d’un autre projet, à présent méconnu
: l’éducation politique des jeunes adultes, conçue
dans l’immédiat après-guerre comme un outil
d’émancipation humaine. Pour ses initiateurs, culture
devait rimer avec égalité et universalité.
En France, quand on prononce le mot « culture », chacun
comprend « art » et plus précisément «
art contemporain ». Le mot Culture, avec son singulier et
sa majuscule, suscite une religiosité appuyée sur
ce nouveau sacré, l’art, essence supérieure
incarnée par quelques individus eux-mêmes touchés
par une grâce — les « vrais » artistes.
La population, elle, est invitée à contempler le mystère.
Entamée dès les années 1960 sous l’égide
du ministère des affaires culturelles, la réduction
de la culture à l’art représente une catastrophe
intellectuelle pour tout homme ou toute femme de progrès.
Si « culture » ne veut plus dire qu’« art
», alors ni l’action syndicale, ni les luttes des minorités,
ni le féminisme, ni l’histoire, ni les métiers,
ni la paysannerie, ni l’explication économique, etc.,
ne font plus partie de la culture. Entre cette dernière et
la politique s’instaure un rapport d’exclusion. Et la
gauche a un problème. Tel n’a pas toujours été
le cas. Il fut un temps — pas si éloigné —
où un petit groupe de militants nichés au cœur
des institutions françaises tentait de faire rimer culture
— populaire — et politique.
En 1944, un paquebot fait route tous feux éteints vers la
France. A son bord, une jeune femme. Cinquante ans plus tard, elle
se rappelle : « Ma prise de conscience date de 1942 et de
la promulgation des lois antijuives par l’Etat français.
J’étais alors professeure de lettres au lycée
de jeunes filles d’Oran, en Algérie. J’ai été
totalement choquée par la tranquillité avec laquelle
ces lois antisémites ont été acceptées
et mises en œuvre par mes collègues. » La vénérable
dame de 86 ans qui nous livre ses souvenirs, ce jour de 1994, se
nomme Christiane Faure. Elle repose désormais au cimetière
de Lourmarin (Vaucluse) à côté de sa sœur
et de son beau-frère, Albert Camus.
Elle raconte comment les noms juifs sont rayés à
l’encre rouge ; comment ses élèves quittent
l’établissement, leur blouse sous le bras. Mlle Faure
organise alors des cours clandestins de préparation au baccalauréat.
L’affaire s’ébruite ; on la menace ; elle persiste.
Après le débarquement d’Algérie en novembre
1942, l’enseignante intègre le Gouvernement provisoire
d’Alger dans le « service des colonies », dirigé
par René Capitant, ministre de l’éducation nationale.
Ce dernier est chargé de remettre les textes officiels sur
leurs pieds républicains. En 1944, Mlle Faure regagne la
France avec le Gouvernement provisoire.
« Capitant nous a réunis pour nous annoncer que Jean
Guéhenno créait un service d’éducation
des adultes — un “bureau de l’éducation
populaire” — et a demandé qui voulait s’en
charger. J’ai levé la main à la surprise générale.
» Dégoûtée de l’éducation
nationale, Mlle Faure ne veut plus enseigner aux enfants. «
La “laïcité” [à prendre ici au sens
de « neutralité politique »] imposée aux
enseignants ne me convenait plus. Elle empêchait toute explication
franche, directe, c’est-à-dire politique, avec la jeunesse.
La laïcité devenait une religion qui isolait comme les
autres. Dans un cadre d’éducation des adultes, il me
semblait qu’on pourrait dire tout ce qu’on voudrait.
D’où mon choix pour l’éducation populaire
: cadre neuf, cadre libre, où pourrait se développer
l’esprit critique. » Guéhenno en est le garant.
Ouvrier devenu professeur à Louis-le-Grand puis écrivain
à force d’étudier, ce résistant conçoit
sa mission comme un sacerdoce. Il s’agit « d’élever
au plan de l’enseignement ce qui était livré
aux propagandes, la formation des citoyens ». (Le Figaro,
2 mai 1952.)
« En vain toutes les chaînes auraient été
brisées »
A la Libération, les horreurs de la seconde guerre mondiale
ont remis au goût du jour cette idée simple : la démocratie
ne tombe pas du ciel, elle s’apprend et s’enseigne.
Pour être durable, elle doit être choisie ; il faut
donc que chacun puisse y réfléchir. L’instruction
scolaire des enfants n’y suffit pas. Les années 1930
en Allemagne et la collaboration en France ont démontré
que l’on pouvait être parfaitement instruit et parfaitement
nazi. Le ministère de l’éducation nationale
convient donc qu’il incombe à la République
d’ajouter un volet à l’instruction publique :
une éducation politique des jeunes adultes.
Les conventionnels de 1792 l’avaient déjà compris
: se contenter d’instruire des enfants créerait une
société dans laquelle les inégalités
seraient fondées sur les savoirs. « Tant qu’il
y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur
raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère,
en vain toutes les chaînes auraient été brisées,
tonne le marquis de Condorcet à la tribune de l’Assemblée
nationale, le 20 avril 1792.Le genre humain restera partagé
en deux classes : celle des hommes qui raisonnent et celle des hommes
qui croient, celle des maîtres et celle des esclaves. »
Le député de l’Aisne, à qui l’on
attribue généralement la paternité de l’expression
« éducation populaire », propose de poursuivre
l’instruction des citoyens « pendant toute la durée
de la vie ». Mais cela ne saurait suffire. Quand Condorcet
évoque (déjà !) cette « partie de l’espèce
humaine » astreinte dans les « manufactures »
à « un travail purement mécanique » et
pointe la nécessité pour ces individus de «
s’élever », de « connaître et d’exercer
leurs droits, d’entendre et de remplir leurs devoirs »,
il ne s’agit plus seulement d’instruction mais d’éducation
politique.
Ces deux dimensions, pas toujours conciliables, fondent l’ambiguïté
de l’« éducation populaire ». Pour les
classes moyennes à l’origine des mouvements laïques
tels que la Ligue de l’enseignement (1881), il s’agit
d’éduquer le peuple en appoint de l’école
ou de pallier l’absence de celle-ci. Une seconde acception
renvoie à toute forme d’éducation émancipatrice
dont la forme serait populaire. Elle revendique l’héritage
des expériences d’éducation critique et politique
qui traversent le mouvement ouvrier à la fin du XIXe siècle
(syndicalisme révolutionnaire, bourses du travail).
A bord du navire qui vogue sans phares vers la France, Mlle Faure
songeait plutôt à la seconde... Ainsi après
Auschwitz — à cause d’Auschwitz —, on envisage
à nouveau l’éducation politique des jeunes adultes.
Mlle Faure et Guéhenno recrutent des professionnels de la
culture populaire issus du théâtre (Hubert Gignoux,
Henri Cordreaux, Charles Antonetti, Jean Rouvet...), de la radio
(Pierre Schaeffer), du cinéma, de la photographie, du livre
(Jean Nazet), des arts plastiques ou de la danse, de l’ethnologie,
etc. Leur mission : inventer les conditions d’une éducation
critique des jeunes adultes par les moyens de la culture populaire,
ou encore « susciter par la réflexion et la pratique
une attitude propice à l’éducation des adultes
(1) ».
En 1944 naît au sein de l’éducation nationale
une direction de la culture populaire et des mouvements de jeunesse,
vite rebaptisée direction de l’éducation populaire
et des mouvements de jeunesse. « Jeunesse » ne signifie
pas encore « adolescence » — ce sens apparaîtra
dans les années 1960 : un « jeune », en 1945,
est un adulte de 21 ans (2). Parallèlement est instituée
une direction des arts et lettres. Jeanne Laurent, ancienne résistante,
s’y emploiera à décentraliser le théâtre.
Interrogée sur leurs rapports, Mlle Faure souligne à
quel point les deux problématiques étaient différentes
: « Jeanne Laurent, c’était les beaux-arts...
Nous, c’était la culture, la démocratie. »
Une distinction appelée à s’effacer...
La petite administration de l’éducation populaire
durera moins de quatre ans. Après le début de la guerre
froide, la lutte entre gaullistes et communistes s’envenime.
L’éducation des jeunes adultes constitue vraisemblablement
un enjeu tel qu’aucun des deux protagonistes ne veut risquer
que l’autre la contrôle. En 1948, on s’accorde
sur sa fusion, « pour mesure d’économie publique
», avec la direction de l’éducation physique
et des activités sportives dans une impayable « direction
générale de la jeunesse et des sports », matrice
du ministère souvent confié depuis à de non
moins impayables sportifs (M. Bernard Laporte), généralement
ignorants des questions d’éducation populaire (3).
En d’autres termes : il n’y aura pas de service public
d’éducation démocratique, critique ou politique
des jeunes adultes en France. Ils feront plutôt du kayak !
Guéhenno démissionne, Mlle Faure retourne en Algérie
diriger un service d’éducation populaire non rattaché
au sport.
Les affaires culturelles victimes d’une roulette russe
Pourtant, une impulsion a été donnée. Dès
les années 1950, les instructeurs d’éducation
populaire recrutés par Mlle Faure rêvent de quitter
le sport, dont ils n’ont que faire, et imaginent la création
de leur propre ministère. Leur sous-directeur, Robert Brichet,
esquissera même en 1956 le projet d’un « ministère
des arts ». Pour cela, il faut acclimater le concept de «
ministère de la culture », expérimenté
par des pays totalitaires, pour en faire un ministère de
la culture démocratique. Un ministère de l’éducation
populaire en somme. Qui nommer à sa tête ? Du côté
des instructeurs, on pense au philosophe Camus, directeur d’une
maison de la culture à Alger, fondateur du théâtre
du travail et adepte de la création collective contre la
création individuelle.
L’histoire en décidera autrement. Parvenu au pouvoir,
le général de Gaulle veut récompenser la fidélité
d’André Malraux, ministre de l’information sous
la IVe République et directeur de la propagande du Rassemblement
du peuple français (RPF), fondé par le général
en avril 1947. Débute alors une sorte de roulette russe institutionnelle
dont l’éducation populaire sortira perdante. En 1959,
le président de la République demande au chef du gouvernement,
Michel Debré, de trouver un ministère pour son chantre
officiel. Malraux demande un grand ministère de la jeunesse,
domaine encore très sensible après Vichy ; on le lui
refuse. Il réclame la recherche sans plus de succès.
Puis il demande la télévision et essuie un troisième
refus. Se souvenant du projet de « ministère des arts
», Debré lui propose en désespoir de cause un
ministère des affaires culturelles. Malraux accepte (4).
On y rassemble le cinéma, les arts et lettres, l’éducation
populaire et ses instructeurs nationaux. Le directeur du cabinet
de Malraux, Pierre Moinot, ami de Mlle Faure, lui fait savoir la
bonne nouvelle et l’invite à les rejoindre.
Contrairement à une idée reçue, l’auteur
de La Condition humaine n’a pas « créé
» ce ministère, qu’il n’a au demeurant
pas réclamé. Son administration est bâtie par
des fonctionnaires rapatriés de l’outre-mer qui, après
la décolonisation, sont affectés aux affaires culturelles
(5). Efficaces mais idéologiquement marqués par leur
expérience précédente, ils influencent la doctrine
du ministère. Lequel aura vocation à irradier à
l’intérieur comme à l’extérieur
des frontières le feu de la grandeur nationale. Puissance
de la France à l’international et pouvoir symbolique
de l’Etat dans les régions ; apologie de l’élite
et du génie français. Un ministère profondément
antipopulaire.
Les instructeurs d’éducation populaire qui pensaient
avoir obtenu leur ministère ont perdu la partie. D’abord
rattachée à Malraux en même temps que la direction
des beaux-arts, la sous-direction de l’éducation populaire
retourne définitivement à la jeunesse et aux sports
(6). La coupure sera désormais établie entre culturel
et socioculturel, entre « vraie » et « fausse
» culture que seul l’Etat sera fondé à
départager. Beaucoup attendaient que la gauche arrivant au
pouvoir abolisse cette césure. Il n’en fut rien.
Cette histoire-là est plus connue : loin de rompre avec
la vision élitiste et de reformuler la question culturelle
sur des bases progressistes (tout le monde est producteur de culture,
celle-ci n’étant rien d’autre qu’un rapport
social), la gauche des années 1980 propulse la figure de
l’artiste à des hauteurs jusque-là inconnues.
Après le tournant libéral de 1983, la Culture majuscule
réduite aux beaux-arts devient l’étendard d’un
Parti socialiste qui, sur le plan économique, ne se distingue
plus guère dès lors qu’il se résigne
à faire le « sale boulot » de la droite. Mieux
: l’action culturelle se substitue à l’action
politique, comme l’illustre la commémoration du bicentenaire
de la Révolution, le 14 juillet 1989.
Mis en scène par le publicitaire Jean-Paul Goude, le défilé
intitulé « les tribus planétaires » présente
chaque peuple non par un symbole de ses conquêtes politiques,
de sa quête d’émancipation ou de la domination
qu’il subit, mais par son signe « culturel » le
plus anecdotique et le plus stéréotypique : les Africains
nus avec des tam-tams, les Anglais sous la pluie, etc. Fin de la
Révolution. Fin de la Politique. Fin de l’Histoire.
Vive la Culture.
Rendre lisibles à tous les antagonismes sociaux
Ce type de « culture » a remplacé la politique
parce que la fonction du « culturel » est précisément
de tuer le politique (7). Dépolitisée, réduite
à l’esthétique, une culture n’est ni meilleure
ni pire qu’une autre culture : elle est « différente
». Le politique est l’affirmation d’un jugement
de valeur. Le « culturel » est son anéantissement
et la mise en équivalence généralisée
sous l’empire du signe. La condamnation des violences faites
aux femmes — l’excision, par exemple — est un
geste « politique » : elle affirme qu’une société
qui décrète l’égalité des hommes
et des femmes est une société meilleure qu’une
société qui ne la décrète pas. La tolérance
de l’excision est en revanche « culturelle » :
elle revendique la reconnaissance d’une culture qu’une
autre culture ne peut juger de l’« extérieur
».
Il y a désormais en France une culture officielle, une esthétique
certifiée conforme, celle des scènes nationales de
théâtre, par exemple, aux mises en scène interchangeables.
Elle vise paradoxalement à manifester en tous lieux la liberté
d’expression, pour peu que celle-ci ne désigne aucun
rapport social réel, n’entraîne aucune conséquence
fâcheuse et soit littéralement sans objet. Provocations
adolescentes, esthétique ludico-décadente, citations
ironiques (8)... On s’y ennuie ferme, mais on y applaudit
fort ! En même temps qu’il dépolitise, l’entretien
du culte de la « culture » contribue à domestiquer
les classes moyennes cultivées en réaffirmant la frontière
qui les sépare des classes populaires.
Ainsi du visiteur qui, au milieu des années 1990, pénétrait
dans telle Maison de la culture du Nord pour y découvrir
une interminable rangée de bidons remplis d’eau alignés
contre un mur et surmontés d’une petite photographie
indiquant la provenance du liquide. Face à l’«
œuvre », trois attitudes fréquentes. Un familier
de l’art contemporain disposant des outils culturels adéquats
pourra admirer le « dispositif ». Un profane dépossédé
de ces ressources se révoltera contre une « supercherie
», se dira qu’il peut en faire autant, maudira tous
les artistes et éprouvera un sentiment d’infériorité
sociale. Entre les deux, le visiteur imprégné de «
bonne volonté culturelle » se convaincra qu’il
y a là une « démarche », une « intention
», quelque chose de supérieur qu’il convient
d’apprécier — acquiescement soumis qui signe
son appartenance aux classes moyennes cultivées.
Pareille imposition n’est pas sans conséquence, surtout
en ces moments de crise économique où le basculement
des classes moyennes du côté des classes populaires
plutôt que vers les dominants représente un enjeu politique
important. Le dressage « culturel » sert cette deuxième
option. C’est pourquoi un programme réellement de gauche
devrait se démarquer du concept de culture pour soutenir
celui d’éducation populaire.
Les fédérations labellisées « d’éducation
populaire » en sont loin (9). Embrigadées dès
le début des années 1980 dans les innombrables dispositifs
de traitement social des populations dites « en difficulté
», combien d’entre elles administrent, en échange
de subventions, des programmes de « mobilité des jeunes
», d’« éducation tout au long de la vie
», de « défi-jeunes » et autres apprentissages
de la flexibilité et de l’esprit d’entreprise,
pendant que d’autres, engagées dans la « politique
de la ville », œuvrent à l’« insertion
» des classes populaires à coups de « développement
local », de « développement culturel »
et d’« animation socioculturelle » (10) ?
En 2002, l’Association pour la taxation des transactions
pour l’aide aux citoyens (Attac), fondée quatre ans
plus tôt, obtenait son agrément en tant qu’association
nationale de jeunesse et d’éducation populaire. Et,
soudain, un contraste apparaissait : si Attac fait de l’éducation
populaire en informant sur l’économie, en expliquant
les inégalités et en proposant des moyens d’y
remédier, alors que font les autres ?
On peut ainsi distinguer deux conceptions de l’action par
la culture : l’« action culturelle », qui vise
à rassembler autour de valeurs « universelles »,
consensuelles (l’art, la citoyenneté, la diversité,
le respect, etc.). Et l’éducation populaire, qui vise
à rendre lisibles aux yeux du plus grand nombre les rapports
de domination, les antagonismes sociaux, les rouages de l’exploitation
(11). La crise économique pourrait bien dissiper les mirages
de l’une et remettre l’autre au goût du jour.
Franck Lepage
Ancien directeur du développement culturel à la Fédération
française des maisons des jeunes et de la culture. Auteur
et interprète de la conférence théâtrale
L’Education populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu...,
2007 (Le Cerisier, Cuesmes, Belgique),
http://www.scoplepave.org/docus/FL_incultures1_txt.pdf
« Inculture(s) » « L'éducation populaire,
monsieur, ils n'en ont pas voulu » ou une autre histoire de
la culture
Représentation Du 25 octobre 2006 A Bruxelles A l'occasion
du 60ème anniversaire des CEMEA
Franck Lepage est membre de la coopérative d’éducation
populaire Le Pavé. http://www.scoplepave.org/
(1) Selon la définition de Mlle Nicole Lefort des Ylouses,
instructrice d’éducation populaire recrutée
en 1944 par Mlle Faure.
(2) L’âge de la majorité civile est passé
de 21 ans à 18 ans en 1974.
(3) A l’exception notable de M. Roger Bambuck, secrétaire
d’Etat à la jeunesse et aux sports de 1988 à
1991.
(4) Philippe Urfalino, L’Invention de la politique culturelle,
La Documentation française, Paris, 1996.
(5) Marie-Ange Rauch, Le Bonheur d’entreprendre. Les administrateurs
de la France d’outre-mer et la création du ministère
des affaires culturelles, La Documentation française - ministère
de la culture, Paris, 1998.
(6) Françoise Tétard, « L’éducation
populaire : l’histoire d’un rattachement manqué
», dans Les Affaires culturelles au temps d’André
Malraux, 1959-1969, Comité d’histoire du ministère
de la culture, La Documentation française, Paris, 1996.
(7) Alain Brossat. Le Grand Dégoût culturel, coll.
« Non conforme », Seuil, Paris, 2008.
(8) Jean-Paul Curnier, Manifeste, Léo Scheer, Paris, 2000.
(9) Contrairement à la France, l’éducation
populaire, politique et critique, prospère dans certains
pays d’Amérique latine et demeure ancrée dans
le mouvement social en Belgique ou au Québec.
(10) Lire le « Dico de la langue de bois » sur le site
Le pavé.
(11) Cf. « Le travail de la culture dans la transformation
sociale : une offre publique de réflexion du ministère
de la jeunesse et des sports sur l’avenir de l’éducation
populaire », La Documentation française, Paris, 2001.
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