Cette anthropologue de renom, disciple de Lévi-Strauss, va faire
grincer des dents *. Alors que l'époque salue la progression sociale
des femmes, Françoise Héritier démontre que cette
idée est fausse et qu'au contraire la suprématie masculine
reste universelle.
Dans un précédent ouvrage, l'anthropologue Françoise
Héritier démontrait que la différence des sexes est
à l'origine de toute pensée. Elle racontait les premiers
humains, observant la nature, regardant leur corps et découvrant
qu'il y a du mâle et du femelle, du sperme et du sang, du jour et
de la nuit, du chaud et du froid, de l'humide et du sec. Cette catégorisation
binaire, faite « aux aubes de l'humanité », structure
la pensée.
Aujourd'hui, la disciple de Claude Lévi-Strauss, professeur au
Collège de France, va plus loin. Elle démontre que la suprématie
masculine est universelle. Elle s'est immiscée au coeur de la modernité,
elle est présente dans les techniques de procréation médicale,
dans le débat autour de la prostitution, dans la parité.
Un voyage vertigineux, où l'on découvre que l'archaïque
est encore dans nos têtes.
LE POINT : Au début donc, le masculin et le féminin. Puis,
très vite, le masculin qui domine partout, toujours. Comment la
hiérarchie s'est-elle insinuée dans la différence
des sexes ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Les observations, faites aux aubes
de l'humanité, sont concrètes. Le sang est chaud et signifie
la vie. L'homme ne le perd qu'accidentellement ou volontairement, en tout
cas de manière active. Il est considéré comme constamment
chaud. La femme perd son sang régulièrement, ce qui lui
donne un caractère froid et humide, et elle le perd sans pouvoir
l'empêcher, ce qui lui confère un caractère passif.
Or, dans la plupart des sociétés, l'actif est masculin et
supérieur au passif féminin. Le fait que ces catégorisations
binaires soient hiérarchisées, au-delà de la simple
différence, signifie que la hiérarchie provient d'une autre
raison que ces différences sexuées.
En effet, parmi toutes les observations faites par nos ancêtres,
il en est une particulièrement inexplicable, injuste, exorbitante
: les femmes font leurs semblables, des filles comme elles, les hommes,
non. Ils ont besoin des femmes pour faire leurs fils. Mais cette capacité
de produire du différent, des corps masculins, s'est retournée
contre les femmes. Elles sont devenues une ressource nécessaire
à se partager. Les hommes doivent socialement se les approprier
sur la longue durée pour avoir des fils. En outre, des systèmes
de pensée expliquent le mystère de la procréation
en plaçant le germe exclusivement dans la semence masculine. La
naissance de filles est un échec du masculin, provisoire mais nécessaire.
Dans cette double appropriation, en esprit et en corps, naît la
hiérarchie. Elle s'inscrit déjà dans les catégories
binaires qui caractérisent les deux sexes, car elles s'accompagnent
nécessairement de dénigrement, de dépossession de
la liberté et de confinement dans la fonction reproductive.
LE POINT : La domination du masculin serait universelle dans le temps
et dans l'espace ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Notre grille de lecture est toujours
celle, immuable, archaïque, de ces catégories hiérarchisées.
Les sociétés, même les plus évoluées,
sont marquées par la survivance de ce type de pensée, que
j'appelle le modèle dominant archaïque.
Prenons un exemple. En avril 2000, le magazine Nature Neuroscience fait
état d'une expérience portant sur la capacité à
sortir d'un labyrinthe virtuel. La femme met 55 secondes de plus que l'homme.
On montre, par ailleurs, que dans la réalité les femmes
s'orientent par rapport à des critères sensibles, les hommes
par rapport à des critères géométriques. Et,
semble-t-il, rats et rates en feraient autant sur leurs territoires de
chasse sans que cela ait d'effet sur le résultat respectif de leur
quête alimentaire. On en conclut à une infériorité
femelle, sur la base du postulat que savoir s'orienter rapidement selon
des critères abstraits est supérieur à le faire plus
lentement selon des critères concrets, car le rapide est supérieur
au lent et l'abstrait au concret. Le jugement global n'est ainsi justifié
que par rapport à une hiérarchie de valeurs archaïque
et déjà présente dans la tête tant de l'expérimentateur
que du lecteur. On voit là que prévalent des données
sexuées, non questionnables. Il y a une bonne manière d'utiliser
son cerveau - par les hommes - et une autre qui l'est moins - par les
femmes.
LE POINT : N'y a-t-il pas eu des exemples de microsociétés
fondées sur le matriarcat ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Non, le matriarcat est un mythe au
sens propre. Les mythes ont pour fonction de justifier pourquoi les choses
sont comme elles sont. Ils ne racontent pas une réalité
historique antérieure, mais une histoire qui justifie que les hommes
dominent maintenant les femmes et détiennent le pouvoir. On raconte
ainsi des histoires de temps anciens où les femmes avaient le pouvoir
et le savoir, mais les utilisaient fort mal. Ce qui justifie l'intervention
masculine pour les remplacer.
LE POINT : Mais il existe des sociétés matrilinéaires...
FRANÇOISE HÉRITIER : La confusion est souvent faite entre
le matriarcat primitif mythologique et les sociétés matrilinéaires,
où les hommes ont le pouvoir, mais où la filiation se fait
par les femmes. Un clan se reconnaît par la transmission de la filiation
par les femmes, mais ce sont les frères des femmes qui ont le pouvoir.
La transmission des biens et des fonctions s'y fait de l'oncle maternel
au neveu, fils de la soeur.
Il existe quelques microsociétés de chasseurs-collecteurs
dont on pourrait penser qu'elles sont égalitaires. Mais les décisions
importantes, comme lever le camp, relèvent des hommes. Les femmes
contribuent par la cueillette à 80 % de l'apport alimentaire nécessaire,
mais c'est la nourriture apportée par l'homme, le produit de la
chasse, qui est estimée et valorisée.
LE POINT : Quelques femmes illustres ont dirigé leur pays, dominé
leur empire, régné... Cela ne contredit-il pas votre démonstration
?
FRANÇOISE HÉRITIER : Ce sont des femmes d'exception, dont
la conduite a été considérée comme masculine.
Cela n'a rien à voir avec la situation des femmes ordinaires. Femmes
d'exception par la naissance ou par l'occasion, telles Hatshepsout, qui
fut pharaonne d'Egypte, Judith, Elisabeth Ire, Catherine de Russie, etc.
Par ailleurs, pour les femmes ordinaires, il y a des situations et des
moments où elles disposent d'une « chaleur » analogue
à celle des hommes, qui peut les rendre dangereuses, qu'il s'agisse
de fillettes prépubères ou de femmes ménopausées.
La virginité ou le célibat des femmes sont ainsi considérés
comme des situations paradoxales puisqu'elles détournent les femmes
de leur fonction de reproductrices, ce qui leur donne parfois la capacité
de se comporter en quasi-hommes, telles Jeanne d'Arc ou la Grande Mademoiselle
(qui de plus jouissait d'une naissance noble) dans notre propre histoire.
LE POINT : Lorsque des pays évoquent le relativisme culturel pour
justifier l'excision, la polygamie, le mariage forcé, etc., s'agit-il,
selon vous, d'un paravent commode ?
FRANÇOISE HÉRITIER : La notion de culture est certes respectable.
Mais elle recouvre des systèmes d'oppo-sition particulièrement
remarquables entre peuples qui jouissent de cultures différentes,
qu'il s'agisse d'art, de religion, d'architecture, de nourriture, de manière
de faire, de politesse, etc. Toutefois, lorsqu'on se sert de l'argu-ment
culturel pour récuser l'application des droits de l'homme aux femmes
(argument dont il faut noter qu'il a été jusqu'à
présent admis par les Nations unies), ce qui est remarquable, ce
n'est pas la diversité des usages, des comportements, des convictions
à l'égard des femmes selon les différents Etats qui
se réclament de ce paravent, mais au contraire l'écrasante
uniformité d'un seul et unique argument : les femmes appartiennent
aux hommes et ne peuvent avoir comme eux le libre usage de leur sexualité,
de leur corps et de leur esprit.
LE POINT : La nature féminine serait une construction intellectuelle.
Pourtant, n'est-il pas vrai que les femmes sont plus douces, plus faibles,
plus fragiles ?
FRANÇOISE HÉRITIER :Les femmes ont peut-être la voix
ou la peau plus douce, que les hommes, quoique cela ne soit pas une généralité
absolue. De la douceur objectivement repérable de la voix ou de
la peau, on fait découler des qualités féminines
de passivité ou de soumission, ce qui ne va pas vraiment de soi.
Il s'agit bel et bien d'une construction intellectuelle. Le physiologique
sert ainsi à justifier la valence différentielle des sexes.
Ces traits dits féminins sont d'ailleurs généralement
assumés, voire revendiqués par les femmes comme étant
l'apanage de leur sexe, leur identité, leur valeur refuge. L'ensemble
du corps social érige ainsi artificiellement en qualités
« naturelles », qui ne pourraient donc être modifiées,
ce qui n'est que l'effet d'un prodigieux dressage mental et physique,
qui existe et se pratique depuis des millénaires.
LE POINT : Première brèche dans la domination masculine
: la contraception. Que vous considérez comme une conquête
plus importante pour l'humanité que celle de l'espace...
FRANÇOISE HÉRITIER : Dans la longue marche vers l'égalité
des sexes, on a toujours pensé que l'éducation est première.
C'est vrai, et je crois aussi en la nécessité de l'éducation
à l'égalité dès la naissance. Mais il y faut
un préalable, me semble-t-il, et c'est au XXe siècle qu'il
a trouvé sa solution. Si les femmes ont été assujetties
et dominées par le seul fait de leur fécondité et
de leur aptitude à faire des fils aux hommes, c'est en leur donnant
le droit institutionnellement reconnu de la contraception qu'on leur accorde
le statut de personne libre. C'est le premier pas vers l'égalité
des sexes.
Ce n'était pas là le but recherché. Cet effet de
la contraception a été accordé aux femmes pratiquement
par erreur, en tout cas par mésintelligence des suites. En effet,
les méthodes contraceptives peuvent être masculines ou féminines.
En privilégiant la contraception féminine, les législateurs
ont suivi la pente habituelle qui délègue aux femmes tout
ce qui concerne les enfants, sans prévoir les conséquences
d'une telle décision. Car la pilule est vraiment désormais
l'instrument fondamental de l'émancipation féminine.
LE POINT : Lorsqu'on s'occupe de sexualité féminine, c'est
pour inventer la contraception. Lorsqu'on s'occupe de sexualité
masculine, c'est pour fournir aux hommes du Viagra, un médicament
qui décuple leur puissance...
FRANÇOISE HÉRITIER : Si le politique avait simplement voulu
contrôler efficacement les naissances, le meilleur moyen eût
été de prendre comme lieu de contrôle le corps des
hommes. Mais c'est là une utopie ! La contraception médicalisée
masculine est difficile à aborder en général et aussi
dans nos pays, car elle est dans l'imaginaire masculin associée
à l'impuissance et, toujours dans l'imaginaire, rien ne doit entraver
l'acte sexuel masculin, où fécondité possible et
plaisir sont mêlés. Si la contraception masculine est un
échec, en revanche, le succès du Viagra est phénoménal
dans le monde entier. C'est une substance dont l'usage s'inscrit dans
la logique de la domination masculine.
LE POINT : Les technologies de la reproduction peuvent-elles modifier
le rapport entre le masculin et le féminin ?
FRANÇOISE HÉRITIER : En elles-mêmes, absolument pas.
Le professeur Jean-Louis David, initiateur des Cecos - Centres d'étude
et de conservation des oeufs et du sperme -, s'étonnait qu'il n'y
ait jamais eu de reportage dans la presse sur des couples ayant eu recours
à l'insémination artificielle avec donneur (IAD) ou sur
des enfants nés de cette façon. A l'inverse, les premiers
enfants nés par fécondation in vitro et transfert d'embryon
(fivete), comme Louisa Brown en Grande-Bretagne ou Amandine en France,
ainsi que leurs parents, ont été surmédiatisés.
La stérilité que la FIV permet de pallier est celle de la
femme, il n'est donc pas choquant d'en parler. La stérilité
palliée par l'IAD est masculine, elle est très mal vécue,
le recours à un donneur doit rester caché aux yeux du monde.
La stérilité du couple a toujours et partout été
considérée comme quasi exclusivement d'origine féminine.
Nous en voyons ainsi la trace dans notre propre système de valeurs.
La technologie, même la plus sophistiquée, se coule aisément
dans ce schéma archaïque de la domination masculine, y compris
conceptuelle.
LE POINT : Et le clonage ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Le clonage ne modifiera en rien le
rapport de domination. Si le clonage était réservé
aux hommes, il leur faudrait se procurer des ovules de femmes dont on
ôterait le noyau féminin et des utérus pour y placer
l'ovule, dont le noyau a été remplacé par une cellule
somatique masculine. Dans cette optique, le corps des femmes serait instrumentalisé.
Elles seraient esclaves des intérêts masculins. A la limite,
pour poursuivre dans la science-fiction, seules les femmes pourraient
s'autoreproduire. Il suffirait de ponctionner un ovule, de l'énucléer,
de remplacer le noyau par une cellule somatique prélevée
sur leur organisme et de réimplanter le tout dans leur propre utérus.
Une société pourrait être ainsi constituée
uniquement de lignées féminines clonées différentes,
à condition de conserver quelques paillettes de semence congelée
pour renouveler de temps en temps l'espèce. Le genre masculin pourrait
ainsi disparaître. Ce serait le triomphe absolu du privilège
exorbitant de la féminité, non plus de produire le différent
mais de se reproduire exclusi-vement, dont l'histoire de l'homme montre
qu'il a toujours voulu l'asservir et s'en servir. Pour ma part, je pense
que les gouvernements ont eu raison d'interdire le clonage reproductif,
non pas parce qu'il est attentatoire à la dignité humaine,
mais parce qu'il est attentatoire à la nécessaire reconnaissance
et au nécessaire recours à l'altérité pour
la constitution du social.
LE POINT : Vous prenez vigoureusement position dans le débat en
cours autour de la prostitution, qui oppose les partisans d'une réglementation
aux défenseurs de l'abolition. Vous rejetez ces deux positions
?
FRANÇOISE HÉRITIER : On objecte toujours qu'en matière
de prostitution il n'y a rien à faire, qu'il s'agit d'un mal nécessaire,
que c'est le plus vieux métier du monde, etc. Pourquoi ? Je réponds
à cela qu'il s'agit simplement du fait que, par un accord tacite
et dans tous les pays du monde, tout le monde s'accorde à penser
que la pulsion sexuelle masculine n'a pas à être contenue,
qu'elle doit suivre son cours, la seule limite étant celle de la
convention sociale qui veut que l'on ne peut normalement user du corps
des femmes qui sont sous le contrôle et l'autorité d'un autre
homme, père, frère, mari - sauf en cas de guerre où
l'attentat au corps de la femme est aussi une atteinte à l'honneur
de l'homme ou à celui de la famille.
On trouve normal que les jeunes gens jettent leur gourme, que les hommes
s'épanchent dans des corps accueillants, parce qu'ils ne peuvent
pas se retenir, que leur désir est irrépressible. Ce postulat
inquestionnable est faux. C'est donc lui qu'il faut remettre en question,
par l'éducation certes, mais aussi progressivement en maîtrisant
de l'intérieur tous les systèmes d'expression tels que la
publicité qui exploitent à la fois l'idée que le
corps des femmes est offert et appartient à tous les hommes et
que cette appropriation est leur droit d'homme parce que la pulsion sexuelle
masculine est absolument licite et n'a pas à être maîtrisée.
LE POINT : Et là, vous notez qu'un homme public est un homme de
pouvoir, une femme publique, une prostituée ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Ce paradoxe terminologique a été
relevé par l'historienne Michelle Perrot. C'est un chiasme parfait.
La femme publique est celle qui fait de son corps le déversoir
des humeurs sexuelles d'individus singuliers, activité considérée
comme basse et méprisable. L'homme public est celui qui consacre
sa pensée, son action, sa vie à l'action politique conçue
comme une oblation au bien de la société.
LE POINT : Revenons à la prostitution. Quelle réponse apportez-vous
?
FRANÇOISE HÉRITIER : Il faut apprendre aux enfants que la
pulsion sexuelle des hommes n'est pas irrépressible et que nombre
d'entre eux savent la canaliser. Il faut aussi admettre que le désir
féminin, quoique occulté, existe et qu'il a toujours été
férocement réprimé, même s'il l'est moins à
notre époque dans nos sociétés occidentales. Il faut
aussi faire comprendre très tôt la différence entre
pulsion et désir pour un partenaire choisi.
Mon point de vue est qu'il n'y a pas de prostitution libre dans la mesure
où elle n'existe que comme réponse à une demande
qui tient à ce caractère inquestionnable de l'irrépressibilité
et de la liciéité de la pulsion masculine. Par ailleurs,
la punition du client n'est pas envisageable comme moyen éducatif
tant que rien n'est fait pour faire comprendre aux intéressés
qu'user, contre argent, du corps de quelqu'un est un abus de pouvoir.
LE POINT : Le paysage du masculin/féminin que vous dressez est
bien sombre. Le politique peut-il le modifier ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Le politique ne se saisit guère
de la question et, quand il le fait, il lui apporte des réponses
insatisfaisantes. Comme l'instauration de la parité dans la Constitution
et par la loi, qui reconnaît ainsi institu-tionnellement une différence
naturelle, fondamentale entre les sexes. Plus généralement,
les mesures qui cherchent à établir l'égalité
sont des mesures de rattrapage : rattraper un retard, rattraper celui
qui est devant. Cela serait peut-être possible dans un système
inerte où celui qu'on doit rattraper reste sur place. Ce n'est
pas le cas. On le voit par exemple dans les astuces électorales
mises en place pour empêcher concrètement la parité
de se faire dans nos assemblées. En fait, les mesures efficaces
seraient celles où l'on ferait se rapprocher les activités
des deux sexes et non l'un courir derrière l'autre.
LE POINT : Par exemple ?
FRANÇOISE HÉRITIER : Je me félicite de ce point de
vue de l'instauration d'un congé de paternité, signe avant-coureur,
je l'espère, d'autres gestes plus efficaces. Il faut croire en
l'efficacité des symboles pour parvenir au changement dans les
esprits, même si ce changement, pour être universel, devra
encore prendre quelques milliers d'années. Mais quelques milliers
d'années pour l'humanité, ce n'est rien.
* « Masculin/féminin, volume II. Dissoudre la hiérarchie
», de Françoise Héritier (Odile Jacob, 220 pages,
24,50 euro).
Françoise Héritier Elle est née le 15 novembre
1933 à Veauche (Loire). Anthropologue célèbre,
ses travaux ont porté le plus souvent sur la parenté,
l'inceste, la violence et la symbolique des corps. Ses ouvrages principaux
: « L'exercice de la parenté » (Seuil-Gallimard)
et, chez Odile Jacob, « Les deux soeurs et leur mère »,
« De l'inceste », « Masculin/ féminin, vol.
I, La pensée de la différence », « De la violence
I et II » et « Contraception : contrainte ou liberté
».
Le lien d'origine : http://www.lepoint.fr/edito/document.html?did=122421
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