Origine : http://classes.belem.44.free.fr/vialterm/nantes_au_coeur_du_marche_triang.htm
Du XVII au XVIII siècles Nantes est le principal port négrier
de France (plus de 450 000 déportés de 1700 à
1770) Il est considéré comme un port de commerce,
port du long cours, port colonial, port transatlantique. De plus
il est le départ du trafic circuiteux (Nantes - Afrique -
Amérique)
Les esclaves du Sénégal à l4Angola sont échangés
aux rois ou aux chefs africains contre des fusils des toiles de
s barres de fer des bijoux de l’alcool puis vendus à
Saint Domingue en Martinique, Guadeloupe, Guyane ou encore en Louisiane…
Les bateaux négriers rapportent tabac, sucre, indigo, épices,
rémunérations en espèces du trafic.
Nantes s’est toujours affichée ainsi et plus précisément,
la ville a toujours eu plaisir à proclamer la prospérité
qui résulta de cette vocation. " L’ouvrier Nantais
est le seul en Europe à boire du café sucré
" " Nantes est bâtit sur du sable et du sucre "
XVIII siècle Gérard Mellier maire de Nantes de 1720
à 1729 présentait les réalité Africaines
et le commerce des esclaves ainsi : " La Négritie est
une grande région d’Afrique divisée en plusieurs
royaumes dont les peuples sont si nombreux qu’ils leur seraient
difficile de subsister si, par le trafic d’esclave, ils n’étaient
pas déchargés tout les ans de ceux qui l’habite
"; " Au fond les nègres sont naturellement enclin
au vol, au larcin, à la luxure, à la paresse, à
la trahison (…). En général ils ne sont propres
qu’à vivre dans la servitude et pour les travaux et
la culture des terres du continent de nos colonies de l’Amérique.
"
Ces assertions ne sont pas isolées et il existe une riche
palette d’arguments pour conforter la bonne conscience de
tous les acteurs du commerce triangulaire. C’est pourquoi
Nantes ne peut pas être le seul condamné car tous les
ports de la façade Atlantique, de la péninsule Ibérique
au Danemark se livrent à la traite.
De plus tout les royaumes français, des subventions royales
pour l’armement aux échanges commerciaux de toutes
échelles, collaborent avec ardeur à la traite.
Si l’esclavage est aboli par la convention en 1794, la traite
se poursuit sous pavillon de complaisance. En 1802, l’activité
un nouveau regain avec le rétablissement de l’esclavage
dans les colonies françaises par Napoléon.
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