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Origine : http://www.ulaval.ca/afi/colloques/colloque2003/approches/martel.html
Pourquoi Paul Ohl, écrivain québécois émule
de James Clavell et de James Michener, a-t-il écrit, à
la fin du XXe siècle, une saga sur l’histoire de l’esclavage?
Quelques éléments de réponse à cette
question ont été trouvés, tout d’abord
en comparant la thématique de ce roman à celle de
Ségou, de Maryse Condé, et de Roots, le récit
d’Alex Haley, puis en évaluant son effet de réel
et sa relative authenticité à partir de l’étude
de Paschal Kyoore, The African and Caribbean Historical Novel in
French et de l’essai de Louis Sala-Molins, Le Code Noir ou
le calvaire de Canaan. De plus, le thème de la barbarie revenant
constamment au fil de la recherche et dans le discours philosophico-politique
actuel, Black a été situé dans cette rumeur
ambiante à l’aide de l’essai L’Empire et
les nouveaux barbares, de Jean-Christophe Rufin. Enfin, le parcours
socio-biographique de Paul Ohl, l’inscrivant dans le mythe
américain et permettant de l’identifier à la
figure du cow-boy justicier, sa démarche est mise en perspective
à l’aide de l’essai de Maximilien Laroche, Dialectique
de l’américanisation.
Québécois d’origine alsacienne, Ohl incarne
la figure du cow-boy non seulement un redresseur de torts, selon
Laroche, mais qui cristallise aussi la culture autodidacte. En plus
d’études supérieures au sein de l’armée
canadienne, aux Hautes études commerciales et à l’École
nationale d’administration publique, Ohl s’est illustré
dans les sphères sportive et politique, avant d’entreprendre
une carrière littéraire. Touche-à-tout d’exception,
cet homme est bien, tel le cow-boy, «une figure hybride, aléatoire,
déjà métisse en quelque sorte» [1] .
Ce caractère métis qui lui fait incarner «la
figure idéale de l’Américain, le véritable
héros du Nouveau Monde» [2] conditionne la sensibilité
qui l’oblige à entreprendre ce qu’il considère
comme l’œuvre de sa vie. Le choc du sujet sur lequel
il travaillera pendant une quinzaine d’années va «jusqu’à
mettre en péril [s]on équilibre émotionnel»
[3] .
J’avais vécu des coups d’émotion auparavant,
dit-il, mais ils étaient de courte durée. […]
Mais pour l’Afrique ce fut différent : l’émotion,
la révolte, le sentiment d’impuissance, l’indignation
ont été des sentiments omniprésents pendant
toutes ces années, puisque mes contacts avec la misère
africaine ont été nombreux. Comme écrivain
je dis qu’une telle œuvre devient, soit une tragédie
personnelle parce qu’on craque en cours de route ou alors
un état de grâce. [4]
Le roman d’Ohl s’inscrit, comme beaucoup d’œuvres
africaines et antillaises, dans le contre-discours des «nouveaux
barbares» du Sud face à l’Empire. Black s’ajoute
aux voix d’habitants ou d’exilés du Sud qui,
montrant leurs ressemblances avec les humains du Nord, soulignent
la fausseté de l’idéologie de Polybe, historien
de l’antiquité dont Jean-Christophe Rufin rappelle
qu’il a littéralement inventé l’Empire
romain après la chute de Carthage. Ayant perdu le dernier
ennemi qui pût rivaliser avec elle, Rome s’était
alors redéfinie face à un nouvel ennemi multiple composé
des «autres». Or, on le sait, cette idéologie
a tendance à s’imposer à nouveau depuis l’effondrement
du bloc communiste, l’Empire d’Occident voyant dans
le Sud un ennemi diffus.
En plus de dénoncer cette limite idéologique entre
«ce que l’Empire reconnaît comme lui appartenant
et ce qu’il rejette comme étranger» [5] , Paul
Ohl dédie son livre aux quarante millions de victimes de
l’esclavage. À la différence de Maryse Condé
et d’Alex Haley, dont les œuvres constituent une quête
identitaire par laquelle ils remontent à leurs propres racines
généalogiques, situant la plus grande part du récit
en Afrique et en Amérique, Paul Ohl raconte les circonstances
de la rédaction du Code Noir et illustre l’usage qui
en a été fait. Relatant, par exemple, l’inquiétude
de Jean-Baptiste Colbert au sujet du retard de la France sur la
Hollande en matière de commerce extérieur, il montre
comment, à partir de 1679, une stratégie visant à
obtenir le monopole du commerce avec les îles et les terres
fermes d’Amérique fut élaborée par le
commis de Louis XIV et les armateurs nantais.
Conformément aux définitions du roman historique
que donnent Tresidder Sheppard et Georg Lukács, et que rappelle
Paschal Kyoore, l’auteur parvient à souligner l’impact
de ces événements sur les individus qui les ont vécus,
en créant des personnages types en qui les grandes tendances
historiques deviennent tangibles. Parmi les armateurs fictifs de
la Société des Chevaliers de Nantes, le lecteur est
appelé à s’identifier à Philippe de Boisvert
par le récit qui est fait, bien qu’à la troisième
personne, de ce qui se passe en son for intérieur :
Philippe de Boisvert trouva difficilement le sommeil au cours
des jours suivants. Quoiqu’il passât aux yeux des autres
pour être le grand connaisseur du commerce de la traite, il
n’avait jamais vu auparavant de parcs à esclaves et
leurs fers d’entrave. Des nègres, il en avait croisé
quelques-uns, petits domestiques pour la plupart. Mais jamais de
créatures noires enchaînées en série,
à fond de cale, privées d’air et de lumière,
ainsi que la chose lui apparut lors de cette visite de l’entrepont.
Jusque-là, la traite était une affaire de calcul;
tant de pièces d’Inde, tant de pertes, tant de bénéfices
nets. [6]
Outre le rôle déterminant joué par un tel personnage
dans le développement de la Traite, ce qui en fait l’intérêt
pour le lecteur est l’ambivalence de son caractère,
ses problèmes de conscience, mais aussi sa position au croisement
des circonstances de l’Histoire. En créant ce personnage,
Ohl respecte la règle du roman historique voulant que :
[t]he choice of minor characters to ‘fill in the gaps’
of history enables novelists to go beyond historians in making history
‘come alive’ by enhancing the vividness of events and
demonstrating how they affect real people – people with whom
readers can empathize. [7]
Cette stratégie d’entrelacs entre des faits historiquement
vérifiables et des données fictives est bien visible
dans le récit. Alors qu’il était bien vu à
la cour de Louis XIV et confident de Colbert, de Boisvert se voit,
par exemple, écarter de l’entourage royal après
qu’il eût exprimé son désaccord avec l’exil
de Jean de La Fontaine. Pour ajouter à l’effet de réel
de son récit, l’auteur situe même les événements
fictifs qu’il raconte à des dates précises.
Il les situe, de surcroît, dans le contexte d’événements
réels ayant eu lieu ces mêmes jours, ce qui contribue
à la profondeur historique de sa fiction. Par exemple :
Le 6 août 1682, alors que naissait à Versailles Louis
de France, duc de Bourgogne, et que des Te Deum éclataient
partout dans le royaume, Colbert informa de Boisvert qu’il
l’écartait de l’entourage royal, mais qu’en
revanche il le promettait à une lointaine fortune, celle
des Antilles. Il lui ordonna de s’instruire sur-le-champ des
questions de la traite des pièces d’Inde et de faire
en sorte que cela rapportât gros et vite aux finances royales.
De Boisvert ne fit que cela, au point de devenir une véritable
référence en la matière. [8]
Dans la sélection de faits historiques qu’il opère
pour composer son roman, Paul Ohl met donc l’accent sur le
cadre politico-économique de la Traite. Épousant souplement
le mouvement du commerce triangulaire, le défilé des
lieux du récit n’est pas linéaire, mais évoque
plutôt le montage cinématographique. Ce type de transgénéricité,
désormais courant dans le roman, révèle les
habiletés scénaristiques de l’auteur, qu’il
exploite, d’ailleurs, pleinement au cinéma et à
la télévision. Les choix thématiques d’Ohl
réfractent une rhétorique présente dans le
discours mondial actuel et, ce faisant, ils influencent le lecteur
de diverses manières. Comme le souligne Paschal Kyoore, les
choix des auteurs de romans historiques confrontent généralement
l’interprétation canonique de l’Histoire. C’est
là une des raisons d’être du roman historique,
et qui en fait une œuvre engagée. Paul Ohl affirme lui-même
avoir voulu montrer que les chaînes de Gorée –
expression dont il a d’ailleurs fait le sous-titre de Black
– existent toujours, mais sous d’autres formes. Par
ce roman, il souhaite donc susciter une réflexion sur l’Histoire,
qu’il tient à relativiser au bénéfice
de ses lecteurs. Faisant écho à l’essai de Louis
Sala-Molins, il précise que les textes fondateurs, tels la
Bible et le Coran, pour ne nommer que ceux-là, ont légitimé
l’esclavage jusqu’à la publication, en 1748,
de L’Esprit des lois de Montesquieu. Même si celui-ci
n’y a nulle part mentionné le Code Noir, pourtant retranscrit
intégralement dans Le voyage du chevalier Des Marchais quelques
années auparavant,
[i]l semble historiquement acquis que les considérations
plus ou moins critiques sur l’esclavage restent fragmentaires
et anodines, épisodiques et inopérantes en France
jusqu’au beau milieu du XVIIIe siècle. Avec Montesquieu
tout change. L’Esprit des lois porte un coup fatal aux laborieuses
disquisitions philosophico-théologiques sur l’esclavage,
qui jusque-là tenaient lieu d’anathème définitif.
La pensée accomplit un saut qualitatif très considérable
: tel, que le retour en arrière semblerait incompréhensible
et, pour tout dire, théoriquement irréalisable. L’historiographie
chante les louanges de celui qui ose enfin condamner sans appel,
après analyse sans concessions, la pratique multiséculaire
et universelle de l’esclavage. [9]
Pourtant, l’esprit du Code Noir s’est bel et bien perpétué
après l’abolition de l’esclavage en 1848, dans
la colonisation européenne et la ségrégation
américaine. Il ne s’agit là que de formes empruntées
par les chaînes de Gorée, avec les ponctions économiques
faites au continent africain, jusqu’à le rendre exsangue.
Selon Lukács, le roman historique repose généralement
sur une forme de fierté culturelle et de patriotisme. Cette
forme d’amour pour un peuple, qu’il s’agisse du
sien ou d’un autre, et qui a généré les
œuvres africaines et antillaises influencées par le
mouvement de la Négritude, est aussi à l’origine
de Black. Il s’agit, en effet, de l’une des formes qu’emprunte
l’engagement social et politique de son auteur. En y relatant
l’origine du commerce triangulaire et de l’esclavage,
il contribue à une meilleure compréhension des luttes
contre l’hégémonie coloniale et néo-coloniale,
ainsi que des crises qui sévissent toujours en Afrique et
dans les Caraïbes. Ohl se fait le devoir de rappeler, contre
l’oubli et l’indifférence, que l’Afrique
a été vampirisée de toutes ses ressources,
que rien n’y a été créé et, qu’avec
le néo-colonialisme, la saignée du continent ne s’arrête
jamais.
Paschal Kyoore rappelle le propos de Hayden White qui distingue
les récits historiques et fictifs en fonction de leur contenu
plutôt que de leur forme. Né de l’imagination
de leur auteur et largement non vérifiable, le contenu de
ces derniers est généralement considéré
comme inauthentique. Mais, plusieurs auteurs de romans historiques,
dans la mouvance de la Négritude, notamment, réclament
que leurs textes soient reconnus comme des témoignages authentiques
de l’époque et des événements qu’ils
décrivent. Arrivant à incarner, à l’instar
de Walter Scott, des types sociaux historiques en des personnages
«plus vrais que nature», ces écrivains réussissent
à transmettre l’impact que ces événements
ont eu sur les individus. Ce faisant, ils soulignent les leçons
morales et politiques qu’ils aimeraient voir leurs lecteurs
retenir de leurs œuvres.
Outre Philippe de Boisvert, Paul Ohl a créé ses personnages
par cristallisation de ses observations. Dans le site Internet qu’il
consacre à son roman, il évoque comment sont nés
Kanko, l’héroïne, le griot Jiali Diara et Souma,
le personnage principal, dont il dit :
La première fois, je l’ai aperçu sur l’île
de Gorée. Il était assis à même la terre,
le regard perdu mais le port noble. Je l’ai revu, lui ou un
autre, quelque part dans le Sud. C’était en 1998. J’ai
fixé les traits dans ma mémoire. Deux ans plus tard,
l’artiste les dégage de la gangue. [10]
Dans ce discours métalinguistique, «l’artiste»
dont parle Ohl est l’illustrateur Simon Berthiaume, qui a
contribué au caractère multimédiatique de l’œuvre
par les portraits au fusain des personnages qui, avec plusieurs
photos et divers renseignements complémentaires sur le thème
de l’œuvre, documentent le site Internet.
Des recherches documentaires ont complété les séjours
de l’auteur «sur le terrain», alimentant l’authenticité
de son récit. On y reconnaît les motifs classiques
de la littérature africaine, de l’histoire, de la paléontologie
et de l’ethnologie, dont il offre une synthèse captivante.
Le thème de l’initiation y occupe une place centrale,
comme dans Ségou et Roots. Il connote aussi celui de tout
le système d’éducation traditionnel africain,
que l’auteur valorise pour affirmer que, loin d’être
inexistant, il diffère simplement de celui des Européens.
Les thèmes du culte des ancêtres et de la fonction
de l’oralité y sont aussi remarquablement illustrés
dans la description détaillée que fait Ohl de l’initiation
de Souma en tant que chef :
Six jours durant, Jiali Diara répéta le même
rituel, en commençant par ces mots : «Jèli yé
k_ra fôlá… A bàrá kûmá
kélé f_», ce qui voulait dire : «Le griot
est en train de jouer de la kora… Il a dit une parole.»
Et au cours des six jours, cette parole fut toujours la même
: «ka môné bô» - extirper la colère.
À l’aube du septième jour, le griot se présenta
revêtu d’une tunique de cotonnade aux teintes éclatantes,
hérissée d’amulettes. Comme les autres jours,
il avait apporté sa kora à vingt cordes, mais il n’en
joua pas tout de suite. Il commanda à Souma de s’asseoir
en face de lui, tout près, et de demeurer les yeux fermés.
Il lui toucha les lèvres d’un doigt.
- Quand tu sauras, lui dit-il, ta bouche sera affûtée
comme celle du griot. Ainsi doit être un chef… Ni i
má sé i dá minàlá, i ké
sé i jère manàlà… Si tu ne peux
maîtriser ta parole, tu ne peux te maîtriser toi-même.
[11]
Cette initiation, décrite en détails sur plusieurs
pages, s’achève au moment où le griot reconnaît
en son élève nul autre que le double de Soundjata,
l’ancêtre primordial du Manding, dont il vient de lui
transmettre toute la mémoire et dont le nom signifie, précise
le roman, «Celui qui ne se soumet pas». En une narration
plus lente, plus détaillée que celle des récits
de Condé et de Haley, le roman d’Ohl décrit
la capture de Souma, les conditions de sa séquestration à
Gorée et sur le négrier, ainsi que sa vente comme
esclave à la Martinique. Ainsi, l’auteur arrive à
mieux expliquer les implications sociales, politiques et économiques
de ces événements, de même que leurs répercussions
sur la psychologie des personnages. Il procède en introduisant,
dans les dialogues importants, des phrases en langues manding et
créole. Comme Kounta Kinté dont il partage plusieurs
traits, Souma résiste autant qu’il le peut au maître
de la plantation de canne à sucre :
Abel continuait de dévisager Souma de son regard borgne.
Il attendait que la révolte passât, sachant de quoi
était faite cette douleur, la pire de toutes, celle de l’impuissance
face à l’état de servitude. Voilà ce
que ressentait en ce moment même ce bossale qu’on lui
confiait. Abel savait ce qui se passait dans l’esprit de Souma.
«Et si je mourais maintenant, ici, devant ce vieil homme infirme,
ridé, tassé dans l’ombre de cette case minuscule,
pourrais-je renaître dans la peau d’un homme libre,
avec des racines bien plantées dans ma terre natale, avec
un tronc fort et droit et une écorce solide?» C’est
à cela que pensait Souma, imagina le vieil esclave.
Abel eût voulu lui dire toutes les blessures que lui causeraient
encore les manifestations de la supériorité, du cynisme,
de la condescendance du maître. Elles le marqueraient bien
plus profondément que les sillons du fouet et les exactions
quotidiennes des travaux forcés. Mais les mots lui manquaient.
Les eût-il connus que cela n’eût servi à
rien. Car lorsque l’esclave finissait par prononcer ces mots,
et en comprendre le sens, le temps était déjà
venu pour lui de mourir, infirme et trop faible pour rêver
à la noblesse de l’arbre et de ses racines.
Puis une chose inattendue se passa.
- Dyon butun! murmura Souma presque malgré lui. Dyon butun!
[ce qui signifie «jamais plus esclave!»]
Deux mots qui eurent l’effet d’une incantation magique
sur Abel. Ils réveillèrent en lui une vérité
essentielle, jusque-là si profondément enfouie qu’il
l’avait oubliée : la résurgence d’une
part d’humanité. [12]
En traitant des mêmes thèmes et en répondant
à la même intention d’affirmation identitaire
que nombre de romans historiques de l’Afrique et des Antilles
[13] , l’œuvre de Paul Ohl se veut un écho, un
prolongement de la parole des esclaves et de leurs descendants.
Il était nécessaire, à ses yeux, de décrire
encore une fois, dans un roman populaire, les racines africaines
des Noirs de la diaspora. Bouclant son grand cycle de romans de
civilisations, entrepris avec Katana en 1987 et développé
avec Drakkar en 1989 et Soleil noir en 1991, respectivement «romans
du Japon, des Vikings et de la Conquête» auxquels s’est
ajouté, en 1994, L’enfant dragon, roman de la Chine,
ce citoyen du monde cherche à faire comprendre pourquoi l’Africain
est aujourd’hui prisonnier de son continent. Dans le second
tome de Black, en préparation, Ohl situe l’action au
XXe siècle et décrit le commerce de l’ivoire.
Après la traite des hommes, celle des ressources de l’Afrique,
dont l’ivoire est ici l’emblème, a, en effet,
constitué l’un des importants rouages de l’Histoire
qui ont fait l’Afrique d’aujourd’hui et ses crises.
Black offre une vision éclairée de ces rouages, en
ce qu’il est porteur du discours de la figure idéale
de l’Américain, de l’homme d’un monde nouveau,
«synthèse des hommes présents et non pas leur
simple addition» [14] . Ce roman allie donc une grande valeur
documentaire à un discours parfaitement articulé aux
rhétoriques de la mondialité.
Notes
[1] Maximilien Laroche, Dialectique de l’américanisation,
Sainte-Foy, GRELCA, Université Laval (Essais, no 10), 1993,
p. 13.
[2] Ibid., p. 14.
[3] http://www.paul-ohl.com/Books/Black/SagaLife.htm
[4] Idem.
[5] Jean-Christophe Rufin, L’Empire et les nouveaux barbares.
Rupture Nord-Sud, Paris, Jean-Claude Lattès (Pluriel), 1991,
p. 20-21.
[6] Paul Ohl, Black. Les chaînes de Gorée, Montréal,
Libre Expression, 2000, p.141.
[7] Paschal B. Kyiiripuo Kyoore, The African and Caribbean Historical
Novel in French. A Quest for Identity, New York, Peter Lang Publishing
(Francophone Cultures and Literatures), 1996, p. 2.
[8] Paul Ohl, Black. Les chaînes de Gorée, op. cit.,
p. 69.
[9] Louis Sala-Molins, Le Code Noir ou le calvaire de Canaan, Paris,
Presses universitaires de France (Quadrige), 2002, p. 222-223.
[10] http://www.paul-ohl.com/Books/Black/CharacterSouma.htm
[11] Paul Ohl, Black. Les chaînes de Gorée, op. cit.,
p. 110.
[12] Paul Ohl, Black. Les chaînes de Gorée, op. cit.,
p. 438.
[13] Dans son étude, Paschal Kyoore a considéré
comme tels Doguicimi de Paul Hazoumé, Crépuscule des
temps anciens de Nazi Boni, La légende de Mpfoumou Ma Mazono
de Jean Malonga, Monnè, outrages et défis d’Ahmadou
Kourouma, Dominique nègre esclave de Léonard Sainville
et Le quatrième siècle d’Édouard Glissant.
[14] Maximilien Laroche, Dialectique de l’américanisation,
op. cit., p. 14.
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