La femme seule - qui occupe seule son lieu de vie indépendamment
de son statut matrimonial et maternel - déroge à la norme
de la conjugalité cohabitante. Elle constitue une anomalie sociale
dans une société qui, de tout temps, a prôné
l'union et la procréation. Ainsi s'inscrit-elle en marge des
rôles traditionnellement dévolus à la femme et des
espace-temps qui lui sont assignés. On peut penser que cette
situation particulière favorise l'apparition d'un phénomène
d'individuation, particulièrement lisible dans la façon
dont la femme parvient ou non à s'approprier l'espace et le temps.
De la norme conjugale à la solitude résidentielle.
"C'est dans la vie conjugale que commence la vraie existence de la
femme, celle à laquelle sa jeunesse n'a fait que la préparer."
[1]
Cette formule archaïque émane d'un ouvrage destiné
aux jeunes filles qui font leur entrée dans la vie adulte; son
auteur n'est pas un moraliste du siècle dernier mais une avocate
parisienne des années soixante. Elle exprime clairement la place
réservée à la femme dans la vie sociale et signifie
l'anormalité de celle qui transgresse la règle.
Aujourd'hui, on ne formule plus les choses de façon aussi péremptoire
et le couple a perdu une partie des multiples fonctions productives, économiques
et familiales qu'il remplissait autrefois, mais il demeure un facteur
d'intégration hautement valorisé. L'injonction sociale de
mise en ménage perd en précision et en évidence;
elle porte davantage sur l'entrée en couple que sur l'institutionnalisation.
Mais la dépréciation de cette dernière produit une
illusion de liberté alors même que le comportement se conforme
à la norme. L'entrée en couple consacre le statut social
des individus; elle fixe leur place dans la société et les
fonde dans des rôles préconstruits et reconnus. Elle produit
le sujet social à travers des valorisations et des rôles
différents pour les hommes et les femmes, leur assignant des espace-temps
spécifiques. En outre, le couple conserve son caractère
d'association économique et demeure un passage obligé pour
les femmes les moins dotées, démunies des moyens de leur
subsistance, mais aussi profondément attachées à
ces rôles sociaux reconnus qui représentent leurs seuls repères
pour construire une identité positive[2].
Que la solitude résidentielle survienne après une expérience
de vie conjugale ou qu'elle succède à une vie familiale
- avec ou sans conjoint -, qu'elle soit subie ou qu'elle relève
d'un choix de vie, qu'elle touche des femmes jeunes ou des femmes âgées,
elle entraîne un bouleversement de l'existence qui conduit souvent
à une perte des référents identitaires et des repères
spatio-temporels. En rompant les limites du cercle familial et familier,
elle suscite une complexification de la vision du monde et place les femmes
devant la nécessité d'une redéfinition de leur identité.
Un rapport sexué à l'espace et au temps
Les rapports masculin et féminin au temps et à l'espace
relèvent de logiques différentes, voire opposées,
car ils sont le produit d'une socialisation marquée par la division
sexuelle des rôles.
Par cette socialisation spécifique, la femme est supposée
entretenir un rapport privilégié à l'espace privé.
Mais elle est associée à cet espace dans le cadre bien précis
de la vie familiale. C'est une fonction sociale, celle de mère
de famille affectée à la reproduction, à l'entretien
des corps et à la création de bien-être, qui s'y trouve
liée; et non un individu singulier. Isolée de ce contexte,
la femme perd cette fonction et par là même le modèle
d'appropriation de l'espace et du temps dans lequel elle a été
socialisée. Elle a moins appris à habiter un lieu qu'à
le rendre fonctionnel et confortable pour permettre aux siens de l'habiter.
Elle est responsable de l'espace domestique dans sa globalité,
mais est généralement privée de la jouissance d'une
"chambre à soi", ou même d'un "coin à
soi", et son temps est largement assujetti aux intérêts
du groupe domestique.
En outre, le temps féminin présente la spécificité
d'une double forme d'aliénation. A l'instar des hommes, les femmes
sont dépossédées de la gestion de leur temps par
le travail, activité chronophage par excellence. D'autre part,
la famille et les devoirs "féminins" qui s'y rattachent
s'ajoutent à cette commune aliénation pour définir
une double structuration du temps, riche en conflits et en tiraillements.
Les travaux d'Annette LANGEVIN sur le caractère sexué des
temps sociaux[3] témoignent de la spécificité féminine
du rapport au temps et de l'inégalité des hommes et des
femmes devant l'accès au temps libre et a fortiori au temps à
soi[4].
L'exercice d'une activité professionnelle joue un rôle distinctif
important dans la manière dont les femmes considèrent le
temps et l'espace. Il introduit une diversité, une ouverture, l'accès
à de nouveaux espaces-temps et de nouveaux modes de perception,
mais aussi un régime de contraintes plus ou moins coercitif selon
le milieu social et le type de travail. En effet, si le travail professionnel
permet aux femmes des milieux privilégiés d'atteindre à
un épanouissement personnel par l'accès à une autonomie
financière et relationnelle valorisante, il contribue à
déposséder les femmes des milieux modestes de la gestion
de leur espace et de leur temps.
Le passage de la vie familiale ou conjugale à la solitude résidentielle
provoque une déstructuration souvent profonde de l'organisation
spatio-temporelle de la vie des femmes. Elles se trouvent alors face à
un espace-temps vidé de sa substance, auquel il leur faut redonner
sens. Mais tout concourt à ce que la liberté de temps et
d'espace dont elles se trouvent soudain créditées les déroute.
Sur ce thème, leur expérience personnelle apparaît
bien souvent inexistante car, dès le plus jeune âge, leur
vie est planifiée par des instances extérieures - qu'il
s'agisse des parents, des enseignants, des employeurs ou du conjoint et
des enfants - et leur socialisation, marquée par la division sexuelle
des rôles, les porte à privilégier les besoins et
désirs des autres plutôt que de développer une identité
individuelle requérant et légitimant la disposition d'un
espace-temps privé.
La solitude résidentielle est vécue de façon différente
par chaque femme car chaque trajectoire est singulière. On peut
toutefois dégager trois grands modèles dans la variété
des réactions et des comportements.
Une contrainte intériorisée.
Le premier type concerne les femmes les plus profondément marquées
par les rôles féminins traditionnels. Il s'agit essentiellement
de mères de famille mariées pendant de nombreuses années
et de femmes célibataires n'ayant jamais vécu en couple.
Les premières étaient généralement des mères
au foyer tandis que les secondes exercent une activité professionnelle
qui, associée à leur statut de célibataire, favorise
une promotion sociale marquée par rapport à leur milieu
d'origine.
Leur espace de vie témoigne du souci constant de se conformer aux
normes sociales de leur sexe et de leur milieu; un espace archétypal,
souvent impersonnel, privilégiant les marques d'appartenance sociale
plutôt que les traces d'une histoire singulière. Ici, les
fonctions de représentation des compétences domestiques
de la femme sont particulièrement prégnantes, surtout lorsque
celle-ci se trouve en situation d'ascension sociale. Dans ce cas, l'espace
privé cristallise cette progression et constitue un repère
nécessaire, pour soi au moins autant que pour autrui.
En outre, plus le travail domestique représente une part importante
de l'identification des femmes, plus il monopolise le processus de construction
identitaire, et plus elles semblent se replier sur leur intérieur,
leur chez-soi; au sein d'un cercle d'intimes et de familiers souvent restreint.
Cette attitude tend d'ailleurs à s'accentuer lorsque leur vie professionnelle
atteint son terme, supprimant d'un coup toute une partie du réseau
relationnel dont elles disposent.
L'utilisation de l'espace public répond aux mêmes critères
de fonctionnalité. La rue est un passage obligé pour se
rendre d'un point à un autre, nulle flânerie ne vient agrémenter
son usage. Toute sortie vise à satisfaire un besoin précis
et exclut les notions d'imprévu et de divertissement.
A cet espace stéréotypé correspond une organisation
du temps tout aussi stéréotypée. Les femmes de cette
catégorie se conforment avec soin aux modèles temporels
communs et s'appliquent à occuper chaque instant de leur vie sans
laisser la moindre place au hasard ou à la fantaisie. Une socialisation
fondée sur des valeurs laborieuses et maternelles a imprimé
en elles le mépris de l'inactivité et du loisir - excepté
lorsqu'ils font partie des fonctions sociales féminines de représentation
- et le besoin social, mais ressenti comme naturel, de se consacrer aux
autres.
Aussi, le temps à soi est-il perçu comme un temps illégitime,
détourné, gaspillé; un "temps volé"
incompatible avec leur recherche de normalité.
On observe alors une tendance à la ritualisation du temps, à
l'établissement d'une stricte discipline dont Christian LALIVE
D'EPINAY a montré les fonctions de conjuration du malheur, mais
aussi de l'imprévu et de l'ennui[5] . Cette ritualisation s'accompagne
d'un encombrement du temps qui se manifeste différemment selon
l'appartenance sociale de la femme et les rôles qui y sont attachés.
En bas de l'échelle sociale, ce remplissage intègre toutes
les activités domestiques, les activités de loisirs entachées
d'utilité domestique, telles que le tricot, la couture, la broderie,
le jardinage, voire le bricolage, et les activités traditionnellement
déléguées à la femme dans le couple telles
que les pratiques religieuses, l'entretien des relations sociales, l'assistance
aux personnes âgées de la famille ou du voisinage. Face à
la constante activité des femmes des milieux populaires et intermédiaires,
les femmes de milieu bourgeois se distinguent par un loisir ostentatoire,
là encore très planifié.
Enfin, leur vision du lendemain se révèle totalement passive
et terne. Les projets qu'elles formulent, éventuellement, ne se
situent pas précisément dans le temps. Ils restent imprécis,
sans consistance, comme si elles hésitaient à les concrétiser,
redoutant qu'ils soient les derniers. Elles perçoivent leur avenir
comme une pente descendante, comme une soustraction. Plus rien ne semble
devoir leur arriver de constructif, si ce n'est au travers de leur famille.
De façon générale, le besoin de légitimation
par la fonction sociale ou par autrui se rencontre chez les femmes les
plus exclusivement attachées aux rôles féminins traditionnels,
quelle qu'en soit leur expérience. Cette adhésion sans réserve
se manifeste dans l'absence de prise de conscience des aspects libératoires
de la solitude résidentielle ou dans leur désaveu. Elle
trouve son origine dans une socialisation marquée par la division
sexuelle des rôles et l'inexistence ou la non reconnaissance sociale
du travail professionnel de la femme - mères agricultrices, commerçantes
sans statut propre ou au foyer.
Mais selon leur statut, l'attitude de ces femmes envers le temps et l'espace
relève de logiques différentes. Pour les mères de
famille, l'absence d'appropriation personnelle de l'espace et du temps
traduit un besoin de continuité; la nécessité affective
et sociale d'une permanence des gestes, des rythmes et des espaces quotidiens
face au bouleversement de leur vie. Leur réseau relationnel se
resserre alors autour de la famille, à laquelle elles consacrent
un espace et un temps qu'elles ne savent plus s'approprier. Pour les femmes
célibataires, il traduit un besoin de normalité face à
la dévalorisation de leur statut. Elles se sont installées
dans un "confort des habitudes" au sein duquel elles s'attachent
à manifester leur féminité par la multiplication
des signes de leur adhésion aux rôles traditionnels. Chez
elles, l'exécution des tâches domestiques peut prendre des
proportions importantes car elle établit leur intériorisation
des rôles féminins et leur utilité sociale. D'autre
part, leur conception du loisir se teinte souvent d'utilité domestique.
Elles sont les plus assidues dans la pratique des activités féminines
d'intérieur: tricot, crochet, couture, broderie. Comme si ces pratiques,
très fortement marquées par la division sexuelle des rôles,
servaient à asseoir ces femmes au statut incertain dans leur situation
de femmes, à compenser l'absence de statut social par les marques
de ce statut.
Ces femmes se caractérisent par un fort besoin d'appartenance et
l'attente d'une reconnaissance sociale fondée sur les rôles
féminins traditionnels. Aussi, la solitude résidentielle
représente pour elles un déclassement social et elles se
trouvent dans l'incapacité de se réapproprier un espace
et un temps trop profondément marqués par ces rôles.
Des éléments d'individuation dans un cadre normé.
Le deuxième grand modèle de rapport à l'espace et
au temps que nous avons défini est le plus répandu. Il se
caractérise par la présence d'éléments d'appropriation
personnelle au sein d'une existence encore plus ou moins profondément
structurée sur les rôles et les stéréotypes
communs.
Ces femmes ont construit leur identité sur les mêmes valeurs
et les mêmes principes que les précédentes, mais elles
sont parvenues à s'en affranchir, au moins partiellement, après
une expérience plus ou moins longue de la vie familiale ou après
s'être longtemps consacrées à leurs parents. Elles
ont des expériences très variées de la conjugalité
et de la maternité, mais une expérience commune de l'activité
professionnelle et des modèles maternels non cantonnés à
la sphère domestique. Grâce à ce contexte, elles ont
elles-mêmes échappé au confinement dans les rôles
traditionnels et su se ménager des centres d'intérêt
extérieurs à la cellule familiale.
Malgré une soumission certaine à la norme de leur milieu,
elles intègrent à leur espace des marques plus personnelles
et expriment un désir réel de s'approprier le temps. Pour
cela elles sollicitent l'assistance de cadres préétablis
qui les aident à structurer un espace-temps qu'elles ne parviennent
pas à investir seules.
Leur intérieur présente au visiteur des témoignages
directs de leur vie personnelle, mais dans un cadre encore souvent conventionnel.
Cette amorce d'appropriation person-nelle se prolonge jusque dans l'espace
public qui ne représente pas pour elles un simple intermédiaire,
mais une fin en soi. Nombreuses sont les femmes de ce groupe qui sortent
de chez elles sans autre but que le plaisir de la promenade. Elles traînent,
découvrent, admirent, musardent; fréquentent les cafés
et les salons de thé, les cinémas et les galeries marchandes.
En un mot, elles investissent l'espace public et en font un élément
à part entière de leur espace de vie.
Outre le rapport immédiat du piéton à cet espace
essentiellement urbain, elles étendent leur appropriation au-delà
des limites de l'agglomération grâce à la voiture,
élément d'autonomie indispensable pour la plupart d'entre
elles. Dans ces circonstances, la voiture est plus qu'un véhicule
facilitant les déplacements; elle est un lien social, un facteur
d'indépendance, un outil de connaissance.
Cependant, l'appropriation personnelle du temps apparaît plus
avancée encore. Avec l'aide de cadres destinés à
structurer et guider des activités sans eux vouées au
voeu pieu, les femmes les moins solides, les moins sûres d'elles-mêmes,
comblent leur temps libre en donnant corps à leurs envies, en
assouvissant leur désir de connaissance, en réalisant
leurs ambitions créatrices.
Malgré la diversité de leurs appartenances sociales, ces
femmes intègrent finalement les notions de temps libre et de temps
à soi. Peut-être le cadre institutionnel dans lequel elles
les conçoivent sert-il également à légitimer
cette audace et à préserver leurs loisirs contre les assauts
innocents des proches, auxquels on cède trop aisément. Mais
l'essentiel demeure cette conviction nouvelle que le temps libre est aussi
pour elles, que leurs loisirs sont légitimes et que penser à
soi n'est pas une tare. Enfin, certaines des femmes de ce groupe découvrent
le plaisir du farniente, de la paresse, de la flânerie intellectuelle;
le temps à soi par excellence, celui de la réflexion et
de la rêverie.
Ces femmes goûtent les charmes de la solitude résidentielle
car elles ont pris conscience de ses aspects libératoires, mais
elles sont encore incapables de s'approprier totalement leur nouvelle
existence car leur socialisation les a privées de l'apprentissage
de la solitude. Toutefois, grâce à cette prise de conscience,
elles découvrent le plaisir de s'occuper de soi sans éprouver
de sentiment de culpabilité ou d'inutilité.
Une liberté revendiquée
Une dernière catégorie regroupe les femmes qui sont parvenues
au degré le plus achevé d'appropriation du temps et de l'espace.
Ces femmes, qui se sont délibérément détournées
de la relation conjugale cohabitante, ont bénéficié
d'une socialisation moins marquée par la division traditionnelle
des rôles et l'encadrement systématique des individus. Elles
ont ainsi pris conscience des différentes formes d'aliénation
inhérentes à la vie conjugale et familiale.
Qu'elles aient choisi la solitude résidentielle très tôt
ou qu'elles l'aient adoptée à la suite d'une expérience
malheureuse, elles ont pris conscience suffisamment tôt des risques
d'aliénation liés à une maternité incontrôlée
et ont su maîtriser leur fécondité, y compris pour
les plus âgées.
Leurs lieux de vie révèlent, au premier regard, leurs passions
et leurs pratiques. Sans afficher de traces de malpropreté, ils
dérogent à la norme du net et du rangé. Ils ne servent
aucunement de vitrine aux compétences domestiques et aux distinctions
de goût de leurs occupantes. En revanche, ils sont imprégnés
de vie, témoignent de la personnalité qui les habitent et
constituent de véritables foyers, chaleureux, conviviaux.
Leur appropriation de l'espace public s'apparente à celle décrite
pour le modèle précédent, souvent prolongé
par de lointains voyages en solitaire.
Ces femmes ont compris, parfois tardivement, l'importance du développement
d'une identité individuelle et la valeur de leur propre existence.
Aussi, s'attachent-elles à s'éloigner des modèles
spatio-temporels communs et à découvrir quels sont leurs
désirs et leurs plaisirs en la matière. Leurs conceptions
s'intègrent parfaitement à la notion de temps à soi
définie par Joseph LEIF: "Le temps à soi et pour soi,
c'est celui du temps dominé, utilisé, vécu par décision
individuellement réfléchie."[6]
Elles refusent les assignations de l'emploi du temps et élaborent
des projets précis, quel que soit leur âge.
Contrairement aux autres femmes, à aucun moment elles ne se sont
exclusivement définies par les rôles féminins traditionnels.
Elles ont développé une identité fondée
sur la multiplication des rôles et des centres d'intérêt.
Là où d'autres femmes se laissent porter par leur histoire,
elles en sont les actrices enthousiastes. Ce qui les différencie
fondamentalement est leur rapport à la création. Selon
les termes de Simone de BEAUVOIR, elles se sont "réalisées
dans des oeuvres ou des actes"[7]. Par la création plastique,
théâtrale ou intellectuelle, par l'action pédagogique
ou politique, elles se sont pleinement approprié leur existence.
Ces femmes s'inscrivent dans une dynamique d'autonomisation et apparaiss
Erika Flahault
GRSS - 26 septembre 1997.Erika Flahault
Femmes seules
La réappropriation de l'espace et du temps comme élément
d'un processus d'individuation.
Le lien d'origine : http://palissy.humana.univ-nantes.fr/LABOS/FUN/TXT/femseul.html
Le lien où sont répertoriés les articles des femmes
de l'Université de Nantes sur les rapports sociaux de sexe :
http://palissy.humana.univ-nantes.fr/LABOS/FUN/
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