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Les Cyber-Robots de guerres arrivent en Irak
La robotisation terrestre, défi technologique et défi humain
Un robot reporter pour les champs de bataille
La guerre, toujours plus techno

Les Cyber-Robots de guerres arrivent en Irak
Origine : http://toulouse.indymedia.org/article.php3?id_article=1593


Les robots-tueur d'homme font leur apparition. La science-fiction n'est plus qu'une écriture d'anticipation. Laissons de côté un moment les armes biologiques, chimiques, nucléaires et autres « gadget »t apocalyptiques ...Cela fait un demi-siècle que nous avons de quoi faire explosé 6 fois la terre. Pas bien jolie mais rien de neuf Hélas. D'autre facteur comme les changements climatiques en pleines accélérations de nos jours remette déjà en question certain paramètre dans les possibilités-statistique qu'a l'humanité de se survivre à elle-même. Rien de nouveau sous le ciel non plus. Mais sur le terrain de la guerre les premier « Terminator » tueur d'homme sortent leur bout du nez à canon. Des robots-tueur d'homme et oui... Vous lâchez la bestiole dans un immeuble ... et avec un bon programme autonome elle se charge de faire le ménage « Léon »version guerre des étoiles.

Année 2020 ? 2025 ?

Non année 2005 ils débarquent en Irak. L'homme et la machine se mélange déjà depuis longtemps dans un monde bio-cybernetique et virtuel ou le métal et la chair ne font qu'un. La machine homme avion fait de nous des « oiseau de métal », coeur, rein artificiel, vis vertébrales font de nous des « Bio-cyborge », les voiture ont étendu notre corps jusqu'à ce qu'il ait des roues (cf le philosophe Deleuze), nous sommes alors devenu des « homme à propulsion » que dire des cellules souche....ETc L'homme change LA nature et donc change DE nature. La vitesse de l'antique « évolution » naturel de l'homme est démultipliée 100000 là non plus rien de nouveau. Mais si c'est premier balbutiement Bio Technostructure peuvent nous amener à entrevoir le futur avec perplexité, Le présent est bien plus cruel...Et réel. Et le cynisme affligeant. Après Pretoria, Swords se pointe. Les drones ont déjà montré leur « efficacité » , mais non encore fallait-il pouvoir conquérir le sol et non plus seulement les airs et la mer ...Ils voulaient aussi la terre. Le changement est de taille. L'homme et la machine semblent continués a « fusionné » cette fois si sur le terrain de la guerre terrestre et sous la forme de « Swords »...

Un ballon d'essais sûrement mais qui nous indique ce qui nous attend dans une future proche.Au japon des robots surveillent déjà les appartements des braves gens en leur absence, en Afghanistan ils servaient à déminer ou entré dans des caches terroristes pour ouvrir le chemin aux commandos d'élite, dans nos usines, ils fabriquent des voitures , des chars, de l'électronique. (Et du chômage ? !) Mais ici un nouveau pas viens d'être franchi. Les Swords-terminator son des robots guerriers dont l'objectif est de tué des hommes, ils seront nous disent les media diriger à distance par des hommes ...Bien que la possibilité de les mettre en mode autonome existe ! ! ! Mode autonome. Voilà a mon sens la ligne rouge. Jusqu'ou ne s'arrêterons-ils pas. J'ai glané ici et la quelque page sur le sujet. J'ai ajouté par ce que je trouve que c'est à mourir de rire au sens propre et figuré les liens et quelque extrait sur l'invention et l'activation de robots-journalistes envoyé dans les zones de combat ou aucun journaliste ne peut intervenir. Comble de l'ironie Bientôt des robots iront nous ramener de l'info sur une guerre mené par des robots ... sauf qu'au milieu de ce merdier future proche avenir il y a des hommes . il y avait ? ?

RAGE AGAINST THE MACHINE
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Un article de L' Ortographiste Degeneré RELODED V N 2II Modul-1 HaCK-Faf-TracKing / Modul 2 n°ghTi345MachineWare against Machine Ware communiqué le 28/JAN/2004 from Web-Hyperspace zone TAZ (HJK7)



Le soldat robot débarque en Iraq

L'armée américaine va déployer pour la première fois sur un théâtre d'opération des soldats robots

SWORDS ( Special Weapons Observation Reconnaissance Detection Systems ) n'a rien du soldat mais tout du robot ! C'est le premier "soldat robot" à être déployé sur un théâtre d'opération, l'Iraq. 18 véhicules robotiques militaires armés, et pilotés à distance, vont bientôt rejoindre les zones de combat de l'armée américaine en Iraq. (...)C'est la première fois que des robots armés vont être utilisés au feu. La robotique était jusqu'à présent réservée aux drones (avions téléguidés) et aux robots démineurs. (...)Mais un "Swords" est différent ! Véritable arme de combat, chaque véhicule - qui coûte 230.000 dollars - dispose de deux mitrailleuses lourdes, avec plus de 300 chargeurs chacune, et capables de tirer à plus de 1.000 mètres de distance ! (...)

Article payant  http://liberation.fr/page.php ?Artic...

Il ne mange pas. Il ne souffre pas. Il ne rate presque jamais sa cible. C'est un robot. Ce qui ressemble à son nez est la pointe d'un fusil-mitrailleur M 249. pourtant, l'apparition de ces robots-tueurs n'est pas un événement anodin. Elle marque le début d'une nouvelle révolution dans l'art de la guerre, un de ces tournants comparables à la découverte de la poudre ou de la bombe atomique. Le vrai changement aura lieu lorsque les robots prendront de l'autonomie. (...) ,un centre de recherches sur la sécurité nationale, c'est pour la fin de la prochaine décennie : « Les humains leur donneront une mission, qu'ils exécuteront. Par exemple : vous devez nettoyer cet immeuble, et vous êtes autorisés à tuer tous les humains de plus de 1,30 m s'y trouvant. » Si la tentation de fabriquer des robots autonomes est très forte, explique-t-il, c'est parce qu'ils permettront enfin de résoudre un des principaux casse-tête de la guerre : le fait que les soldats ont énormément de mal à tirer sur d'autres êtres humains (...) (...) Après l'« autonomisation » des robots, l'étape suivante sera celle des « décisions morales » : « Les progrès de l'intelligence artificielle sont tels que, dans deux ou trois décennies, on sera en mesure de faire des robots qui, techniquement, seront capables de prendre des décisions autonomes complexes, des décisions morales » ,assure Steven Metz(...)Puis, pronostique Steven Metz, se posera la question de savoir si on peut passer à un second niveau : « Faire en sorte que le robot réfléchisse lui-même à ses décisions : si j'agis ainsi, quelles seront les implications. Pourquoi serait-ce mal ? »



http://www.checkpoint-online.ch/Che...

( ...)la robotisation dans les forces terrestres est un enjeu majeur du futur. En effet, si elle est porteuse de nouvelles perspectives opérationnelles, elle modifie aussi profondément la place de l'homme dans l'espace de bataille. « ... La présence d'engins inhabités dans l'espace de bataille modifiera surtout le rapport traditionnel du soldat avec son arme, et par conséquent de l'homme avec la guerre. » (...) Ces progrès permettent aux machines d'appréhender, puis de dominer leur environnement. Elles suppriment aussi bien sûr la présence humaine à bord. (...)C'est pour cette raison que les engins inhabités terrestres font l'objet d'efforts de recherche considérables tenant compte de l'évolution permanente de la robotique. Les Etats-Unis multiplient les programmes de TUGV. Les Européens agissent encore de manière dispersée mais réfléchissent activement à leur emploi. En France, l'Etat-major de l'Armée de Terre envisage d'utiliser les systèmes robotisés pour différentes opérations : renseignement tactique, combat en zone urbaine, contre-minage, aide à l'engagement des unités de mêlée, reconnaissance et balisage NBC, mise en oeuvre de contre-mesures, leurrage, opérations spéciales. La robotisation terrestre devrait donc bientôt se concrétiser, puis se généraliser. (...) A partir d'une plate-forme de base équipée de modules, il assumera les fonctions de fardier logistique, engin de déminage léger ou robot d'appui-feu. (...) On imagine les conséquences de l'engagement d'un robot armé autonome en contrôle de foule. Il convient donc de laisser l'intelligence de situation humaine assurer seule la conduite de la manoeuvre.


La robotisation terrestre, défi technologique et défi humain
8 août 2004
Prototype SYRANO de la DGAL

http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Materiel/Mat0038-RobotisationTerrestre.html

La robotisation dans les forces terrestres est un enjeu majeur du futur. En effet, si elle est porteuse de nouvelles perspectives opérationnelles, elle modifie aussi profondément la place de l’homme dans l’espace de bataille.

En 1991 et pour la première fois dans l’histoire, des hommes se sont rendus à un robot. A Koweït City en effet, des soldats irakiens ont agité le drapeau blanc en apercevant un drone de reconnaissance de l’US Marine Corps survoler leur position.

Cet événement authentique remonte maintenant à plus de dix ans. Il amène cependant à s’interroger sur la place de la robotique militaire dans nos forces terrestres futures et sur ses conséquences humaines.

«... La présence d'engins inhabités dans l'espace de bataille modifiera surtout le rapport traditionnel du soldat avec son arme, et par conséquent de l'homme avec la guerre. »


Partant du constat qu’un robot est nécessairement constitué d’un engin, d’un opérateur et d’un environnement, on entend par robotisation tout système pouvant se substituer à l’homme dans ses fonctions motrices et sensorielles, capacités réalisables à l’horizon 2015 .

La robotisation dans les forces terrestres est un enjeu majeur du futur. En effet, si elle est porteuse de nouvelles perspectives opérationnelles, elle modifie aussi profondément la place de l’homme dans l’espace de bataille. Les drones terrestres doivent encore surmonter des obstacles techniques. Mais ils se généraliseront bientôt, répondant aux nouveaux besoins des armées. Enfin et surtout, leur emploi futur aura d’importantes répercussions d’ordre humain.

Le nombre contre la flexibilité

Les applications terrestres de la robotique sont progressives car en dépit des évolutions techniques, des contraintes persistent et nécessitent des efforts de recherche importants. Le développement des drones bénéficie de la combinaison d’évolutions technologiques. C’est en particulier le cas pour la micro-électronique, l’énergétique, l’optronique et les transmissions de données. Ces progrès permettent aux machines d’appréhender, puis de dominer leur environnement. Elles suppriment aussi bien sûr la présence humaine à bord.

Lors du salon international de l’aéronautique de Singapour en février 2004, un drone d’observation aéroporté a pour la première fois été présenté en vol au public, témoignant de la maîtrise désormais atteinte dans les automatismes. On constate néanmoins que les drones terrestres tactiques (Tactical Unmanned Ground Vehicle, TUGV) restent en retard sur leurs homologues marins ou aériens. En effet, l’environnement terrestre militaire est beaucoup plus complexe que les milieux homogènes que sont l’eau et l’air. Ces derniers sont déjà presque totalement maîtrisés par la technique. Lors des dernières opérations en Irak, des drones aéroportés et marins ont ainsi été largement employés par la coalition. Ils ont par exemple participé à la destruction de sites de missiles sol-air ou au déminage des chenaux d’accès aux ports.

C’est pour cette raison que les engins inhabités terrestres font l’objet d’efforts de recherche considérables tenant compte de l’évolution permanente de la robotique. Les Etats-Unis multiplient les programmes de TUGV. Les Européens agissent encore de manière dispersée mais réfléchissent activement à leur emploi. En France, l’Etat-major de l’Armée de Terre envisage d’utiliser les systèmes robotisés pour différentes opérations : renseignement tactique, combat en zone urbaine, contre-minage, aide à l’engagement des unités de mêlée, reconnaissance et balisage NBC, mise en œuvre de contre-mesures, leurrage, opérations spéciales. La robotisation terrestre devrait donc bientôt se concrétiser, puis se généraliser.

L’avènement de la robotique terrestre est en effet inéluctable. Tout en étant le complément naturel de la numérisation, elle donne une nouvelle dynamique aux principes de la guerre et répond aux réalités des forces futures. La numérisation actuelle des forces armées prépare l’arrivée de la robotisation. La puissance de calcul et le travail en réseau des Systèmes d’Information et de Communication en font l’interface idéale pour prendre en compte les données émises ou reçues par les drones. Dans la future Bulle Opérationnelle Aéroterrestre ou BOA, la robotique jouera un rôle clef. Les premiers engins terrestres devraient être opérationnels vers 2015. Dans cette perspective, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a mis au point le prototype SYRANO (Système Robotisé d’Acquisition pour la Neutralisation d’Objectifs). Il préfigure les futurs drones de reconnaissance de la BOA.

Par ailleurs, l’emploi des systèmes robotisés répond aux trois principes de la guerre tout en les valorisant considérablement. Les drones de combat permettent de concentrer les efforts en soulageant les combattants, en particulier là où le danger est élevé. Ils économisent les moyens en complétant l’action de l’individu lorsque les tâches à effectuer sont rudes et pénibles. Ils garantissent enfin la liberté d’action en assurant une permanence et une disponibilité dont l’homme est incapable pour des raisons physiques évidentes. Le TUGV MULE (Multi-role Utility/Logistics Equipment) destiné aux troupes aéroportées américaines est révélateur de ces capacités. A partir d’une plate-forme de base équipée de modules, il assumera les fonctions de fardier logistique, engin de déminage léger ou robot d’appui-feu.

Surtout, de manière plus générale, les engins automatisés arrivent au moment où les armées réduisent leur format, obligeant à une meilleure gestion des effectifs disponibles. Ils correspondent aussi à la volonté de diminuer les risques encourus par les soldats, même dans les opérations de basse intensité. Enfin, ils permettent une économie financière. N’embarquant personne à bord, les coûts liés à la présence d’un opérateur, comme l’ergonomie et le blindage, sont supprimés. Suivant cette triple logique, les forces spéciales américaines ont employé des chenillettes téléopérées pour éclairer leur progression dans les caches d’Al Qaïda en Afghanistan. Véritable multiplicateur de force opérationnel, le robot modifie aussi profondément le rôle de l’homme qui l’utilise.

Les implications humaines de la robotisation sont fondamentales. En effet, si l’homme garde le contrôle de la machine, sa cohabitation avec elle soulève de nombreuses questions éthiques et philosophiques. En premier lieu, il faut souligner que les systèmes robotisés à venir demeureront téléopérés, même si des fonctions comme la mobilité pourront bénéficier d’une certaine autonomie. L’avantage est de conserver en permanence le contrôle de l’engin, de lui donner une souplesse de réaction, une capacité d’esquive, tout en réduisant les coûts grâce à une technologie simplifiée. Ce besoin est d’autant plus indispensable lorsque le drone terrestre a un armement pour sa sûreté rapprochée ou sa mission elle-même. On imagine les conséquences de l’engagement d’un robot armé autonome en contrôle de foule. Il convient donc de laisser l’intelligence de situation humaine assurer seule la conduite de la manœuvre.

En second lieu, l’impact psychologique et sociologique de ces nouveaux équipements dans l’opinion publique doit être pris en compte. Il en est de même dans des pays de culture et de niveau de développement différents où ils seraient déployés. On peut se demander si l’emploi du robot sera toléré par les sociétés occidentales, soucieuses d’éviter les guerres « inhumaines ». Et comment il sera aussi perçu par d’autres peuples déjà traditionnellement hostiles aux techniques modernes. Le Centre d’Analyse de la Défense de la DGA étudie actuellement cet aspect essentiel de la robotisation, ainsi que ses conséquences juridiques. L’ignorer risquerait de remettre largement en cause les avantages qu’elle est censée apporter aux forces.

Enfin, la mise en place de drones ne saurait se substituer au déploiement de combattants sur le terrain. Leur vocation est effectivement d’être complémentaire et d’assister les moyens humains. Cependant, le militaire placé aux commandes d’un robot s’éloigne inévitablement du lieu du combat. Il devient alors un simple servant. Parallèlement, les interfaces technologiques accroissent la dilution de sa responsabilité : en cas d’erreur fatale de tir, qui serait mis en cause ? L’opérateur-servant, son chef ou le concepteur de l’engin ? Il est donc urgent de fixer des limites afin de laisser la primauté à l’homme. Il doit rester un soldat, sans se transformer en technicien froid et passif, protégé du danger par sa machine. Certes, le robot est capable d’exécuter remarquablement ses missions. Mais l’homme détient des qualités inaliénables qui font toute sa supériorité: le courage, le sacrifice, l’honneur.

La numérisation n’est que l’application des nouvelles technologies de l’information et de la communication au monde militaire. Or de nombreux débats agitent la communauté militaire à ce sujet. Ils tiennent parfois plus de la résistance à la modernité, voire au changement tout court qu’à une analyse raisonnée. Employée avec pragmatisme et discernement, la numérisation sauvera pourtant des vies et aidera à gagner des batailles. La présence d’engins inhabités dans l’espace de bataille ne répond pas complètement à la même logique. Comme la numérisation, elle bouleversera la donne du combat classique. Elle participera à l’obtention de la supériorité tactique. Mais elle modifiera surtout le rapport traditionnel du soldat avec son arme et par conséquent, de l’homme avec la guerre.

La robotisation terrestre s’annonce donc bien comme un enjeu majeur, une véritable révolution culturelle à laquelle il faut se préparer. Comme le rappelle Hervé Coutau-Bégarie, « plus l'investissement matériel est grand, plus l'investissement intellectuel doit suivre ». Il appartient désormais aux chefs militaires actuels et futurs d’anticiper cette avancée supplémentaire afin d’en exploiter tout le potentiel et d’en faire un nouvel outil de puissance.

Chef d'escadron Jean-Louis Vélut
Stagiaire de la 117e promotion du CSEM (France)


http://www.silicon.fr/getarticle.as...

REPORTAGE -Un robot reporter pour les champs de bataille

Comment couvrir les opérations militaires les plus dangereuses ? En envoyant des robots contrôlés à distance. Un bon moyen de garantir une information directe, même si l'engin risque de finir en petits morceaux...


Le soldat robot débarque en Iraq
L'armée américaine va déployer pour la première fois sur un théâtre d'opération des soldats robots
Lundi 24 janvier 2005 Par la Rédaction

http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=8241

SWORDS (Special Weapons Observation Reconnaissance Detection Systems) n'a rien du soldat mais tout du robot ! C'est le premier 'soldat robot' à être déployé sur un théâtre d'opération, l'Iraq.

18 véhicules robotiques militaires armés, et pilotés à distance, vont bientôt rejoindre les zones de combat de l'armée américaine en Iraq.

C'est la première fois que des robots armés vont être utilisés au feu. La robotique était jusqu'à présent réservée aux drones (avions téléguidés) et aux robots démineurs.

Mais un "Swords" est différent ! Véritable arme de combat, chaque véhicule – qui coûte 230.000 dollars – dispose de deux mitrailleuses lourdes, avec plus de 300 chargeurs chacune, et capables de tirer à plus de 1.000 mètres de distance !

Les armes prennent place sur une plate-forme Talon, un robot multifonction à chenilles, équipé d'un bras, qui a fait son apparition en 2000 en Bosnie, puis en 2002 en Afghanistan, et enfin dans les unités de déminage en Iraq.

Selon Foster-Miller, concepteur du robot, Talon cumule plus de 20.000 missions actives sur tous les fronts. Et Swords a été qualifié par le Time Magazine comme l'une des inventions les plus incroyables de l'année 2004.

Ce système est un prélude au Future combat system -ces futurs véhicules de combat entièrement automatisés équiperont l'armée américaine dans plusieurs années.

Ou quand l'Amérique fera la guerre sans risquer physiquement les américains ! Tout comme ce que les conseillers de l'administration Bush évoquaient au début du bourbier iraquien !



Article payant http://www.courrierinternational.co...


http://www.transfert.net/a8232

Le robot : l'avenir du journaliste ?

Après la mort de plusieurs journalistes en Afghanistan, une équipe de chercheurs du MIT a créé un robot-reporter.

La Home Page du projet « Afghan Explorer » s'ouvre sur une citation du journaliste du Chicago Tribune Don Wycliff, datée du 11 octobre 2001 : « L'expérience a montré encore et encore qu'un public informé et éveillé est la meilleure forme de pouvoir, public ou privé. C'est pourquoi il est très inquiétant de voir les obstacles que place le Pentagone pour empêcher la couverture, sur le terrain, de la guerre contre le terrorisme [...] ». Pour continuer d'assurer l'information du public, même dans des conditions aussi difficiles qu'en Afghanistan, une équipe du MIT (Massachusetts Institut of Technolgy) a imaginé et construit Afghan Explorer, le premier robot journaliste. Dirigés par Chris Csikszentmihalyi (...)


Le robot : l’avenir du journaliste ?
Technologies
5/03/2002 • 19h48

http://www.transfert.net/a8232

Après la mort de plusieurs journalistes en Afghanistan, une équipe de chercheurs du MIT a créé un robot-reporter.

La Home Page du projet « Afghan Explorer » s’ouvre sur une citation du journaliste du Chicago Tribune Don Wycliff, datée du 11 octobre 2001 : « L’expérience a montré encore et encore qu’un public informé et éveillé est la meilleure forme de pouvoir, public ou privé. C’est pourquoi il est très inquiétant de voir les obstacles que place le Pentagone pour empêcher la couverture, sur le terrain, de la guerre contre le terrorisme [...] ». Pour continuer d’assurer l’information du public, même dans des conditions aussi difficiles qu’en Afghanistan, une équipe du MIT (Massachusetts Institut of Technolgy) a imaginé et construit Afghan Explorer, le premier robot journaliste. Dirigés par Chris Csikszentmihalyi, les scientifiques américains ont élaboré un drôle d’engin qui ressemble à un véhicule d’exploration spatiale. Une ressemblance que ne renient pas les créateurs qui déclarent, sur leur site : « Les Etats-Unis envoient bien des robots autonomes dans l’espace, pourquoi ne pourrions-nous pas faire de même pour les points chauds du globe ? ».

Alimenté par des panneaux solaires

Grâce à ses quatre roues motrices, ce cyber journaliste se déplace sur tous les terrains, et particulièrement sur les lieux accidentés où il est appelé à intervenir. Des panneaux solaires disposés sur son dos constituent sa seule source d’énergie. Charge à eux de fournir l’électricité nécessaire à tous les gadgets embarqués dans l’Afghan Explorer. En bon journaliste, l’engin a emporté sa camera pour interviewer les personnes qu’il croise au fil de sa route. Il est aussi muni d’un petit écran vidéo qui permet à l’interviewé de regarder la personne avec qui il discute. Les interlocuteurs communiquent à l’aide d’un microphone et d’un haut-parleur. L’interview est transmise par liaison satellite depuis le terrain -dangereux- jusqu’au centre de contrôle -confortable- aux Etats-Unis. L’Afghan Explorer, qui se pilote à distance, dispose, pour plus de précisions, d’un système GPS et une boussole électronique.

Une tentative vouée à l’échec

Si l’intention est louable, personne n’est dupe : la probabilité que cet engin se rende vraiment en Afghanistan comme annoncé est plutôt faible et surtout, il est peu probable qu’il parvienne à ramener un quelconque travail journalistique. « Regardez pour Daniel Pearl [un journaliste américain du Wall Street Journal, enlevé au Pakistan, puis sauvagement assassiné, ndlr] vous ne pouvez pas envoyer une machine pour ce genre de mission, ça aurait été bien, mais ça ne marchera jamais » explique Daniel Sneider, journaliste au San Jose Mercury, dans les colonnes de Wired. Des obstacles que Chris Csikszentmihalyi lui-même ne cherche pas à cacher, puisque dans le même article, il déclare : « Si des gens voient cette étrange machine avancer vers eux, leur premier réflexe sera probablement de tirer. Cet engin est un véritable aimant à balle, et il y résiste très mal ».

Benjamin Cherrière

L’article de Wired

http://www.wired.com/news/technolog... Le site du projet Afghan Explorer

http://compcult.media.mit.edu/afghan_x/



http://www.lexpansion.com/art/0.0.5...

REPORTAGE -Un robot reporter pour les champs de bataille

Comment couvrir les opérations militaires les plus dangereuses ? En envoyant des robots contrôlés à distance. Un bon moyen de garantir une information directe, même si l'engin risque de finir en petits morceaux...



La guerre, toujours plus techno

L'Expansion 20/02/2002
Les frappes américaines contre l'Afghanistan ont tourné à la démonstration. Revue des techniques qui révolutionnent la stratégie militaire.

http://www.lexpansion.com/Pages/PrintArticle.asp?ArticleId=56688

La « révolution des affaires militaires » évoquée depuis quelque temps par les meilleurs experts du Pentagone a commencé. Elle a débuté lors du conflit qui vient de se dérouler en Afghanistan. « Ces soldats religieux fanatisés qui rêvaient de "casser de l'Américain" ont été mis en déroute sans en avoir vu un seul », résume Jean-Loup Picard, directeur chargé de la stratégie et du développement à Thales (ex-Thomson-CSF). « Ce qui s'est passé là-bas, poursuit-il, traduit un changement radical dans la conception de la guerre. »

Tout a fonctionné encore mieux que ne l'imaginaient les stratèges américains. L'emploi massif de l'observation électronique d'un côté, de l'informatique nomade utilisée par des poignées d'hommes insaisissables de l'autre, a permis un bombardement redoutablement efficace des forces des taliban. Ces matériels ultrasophistiqués ont pourtant opéré le plus souvent à partir de vieux engins : le B52 a 40 ans, ses bombes JDAM en ont 50. Mais l'électronique du bombardier est moderne, et la bombe est dotée d'un kit de guidage GPS qui coûte moins de 9 000 dollars. Ce sont les conditions de leur mise en oeuvre qui sont révolutionnaires. « Il y a dix ans, en Irak, il fallait presque vingt-quatre heures entre le moment où une cible était détectée et celui où elle était bombardée, explique Jean-Loup Picard. Au Kosovo, quelques heures suffisaient. En Afghanistan, à peine dix minutes. » Qui dit vitesse et précision dit économie de moyens : l'engagement aérien a été d'un niveau dix fois inférieur à celui de la guerre du Golfe, et les « tapis de bombes » étaient de dimensions limitées. Cela a entraîné un avantage logistique essentiel, car, en dehors de leurs trois porte-avions et de la base de Diego Garcia, les Américains ne disposaient pas de bases opérationnelles proches.

La boucle repérage-bombardement de l'objectif a été incroyablement raccourcie par l'usage du drone, ce petit avion-robot d'observation téléguidé depuis l'autre côté de la frontière. « Les Américains ont expérimenté en situation de combat ce qu'on appelle le "commandement des opérations en images", au point qu'à l'état- major de Tampa, en Floride, le conseiller juridique a pu intervenir à partir de la vidéo et stopper quelques frappes sensibles pour les civils », explique Marc Perrin de Brichambaut, délégué aux affaires stratégiques du ministère de la Défense.

Ce ne fut cependant pas suffisant pour empêcher toutes les bavures : l'éventuelle intervention d'un juriste devait être très rapide, car, parallèlement au « contrôle par l'image », l'initiative des hommes de terrain est démultipliée. « Un sous-officier des forces spéciales qui a repéré un objectif peut déclencher, grâce à une liaison directe avec les avions de bombardement, une frappe aérienne quasi immédiate sans que cette décision ne remonte et ne redescende tout le circuit hiérarchique », constate Jean-Loup Picard.

Ces « contrôleurs » des forces spéciales, pivots de cette « gestion coopérative, en réseau, des objectifs et des frappes », sont peut-être tout bonnement en train de dynamiter l'organisation militaire traditionnelle. Déjà les Américains proposent cette manière de combattre à leurs alliés : le radar d'un bateau hollandais détectant une cible en Méditerranée et déclenchant la frappe d'un navire turc ou d'un avion italien sous le regard américain, c'est peut-être pour demain. En Afghanistan, cette gestion coopérative exercée avec les soldats de l'Alliance du Nord a été si efficace qu'elle a épargné l'intervention des bataillons de GI prévue au départ.

Au coeur de la révolution militaire, il y a la numérisation du champ de bataille au sens large : des millions d'informations diplomatiques et militaires transmises en langage binaire sévèrement crypté. Elles sont empilées, triées et disséquées en permanence par des machines et des logiciels surpuissants capables d'en faire la synthèse et de dégager les faits pertinents. « La France a des besoins criants dans ce domaine, ainsi que pour les logiciels de cryptage très perfectionnés », note Jean-François Bureau, le patron de la Direction de l'information (Dicod) au ministère de la Défense, désignant l'amoncellement de papiers qui encombrent les salles du ministère.

Le conflit afghan a souligné l'écart croissant entre les capacités des Américains et celles de tous les autres. Notamment des Français. L'indisponibilité du Charles-de-Gaulle a relancé la polémique autour de la nécessité d'un second porte-avions nucléaire. Jacques Chirac s'est nettement prononcé en sa faveur, mais des experts continuent à souligner la vulnérabilité et la lourdeur du premier. L'ancien délégué général à l'armement Henri Martre souligne l'exemple des Britanniques, présents dès le début du conflit avec des missiles tirés de sous-marins nucléaires. L'écart se creuse non seulement pour le nombre d'hommes et de matériels opérationnels, ridiculement faible dans l'Hexagone, mais aussi pour les conditions de leur mise en oeuvre. « Si l'on prend un à un les moyens utilisés en Afghanistan, commente Jean-Loup Picard, nous ne sommes pas techniquement distancés. Mais la grande avancée américaine réside dans la mise en oeuvre cohérente de tous ces moyens. »

La Direction générale de l'armement (DGA) travaille dans cette voie, mais n'en est qu'au stade des études de « bulles opérationnelles » pour l'infanterie, constituées autour de nouveaux blindés légers. Quand seront-ils disponibles ? Personne ne le sait, comme d'habitude. On est loin de la maîtrise dont ont fait preuve les Américains, improvisant même l'essai au combat de drones Predator armés de missiles supersoniques, traquant puis détruisant de nuit un groupe de talibans qui se croyaient à l'abri dans un hôtel.

Ces leçons, comme celles de toutes les guerres, méritent toutefois d'être nuancées : l'insigne faiblesse de la défense antiaérienne de l'adversaire a permis aux forces spéciales américaines de pénétrer aisément, et aux bombardiers de se consacrer immédiatement à l'appui-feu de l'Alliance du Nord. Il en irait différemment si le président Bush décidait de s'attaquer à « l'axe du mal », Iran-Irak-Corée du Nord, dénoncé dans son discours sur l'état de l'Union du 29 janvier. Dans tous les cas, l'arme aérienne manifeste sa primauté. « L'avion d'attaque est une arme stratégique majeure, estime le secrétaire général de Thales, Alexandre de Juniac, et le grand sujet des dix ans qui viennent : l'Europe veut-elle continuer à en développer de son côté, ou bien choisira-t-elle de se rallier aux propositions américaines ? » Pour le radariste du Rafale, la réponse est, bien sûr, évidente.

La bombe guidée

Les armes qui ont fait la décision en Afghanistan

La bombe qui fond sur son objectif avec une précision diabolique grâce au positionnement par satellites (GPS) a presque volé la vedette aux missiles. Pendant la campagne d'Afghanistan, plus de deux bombes sur trois étaient guidées par GPS, contre une sur trois pour la guerre du Kosovo.

Le drone armé Predator

Ce petit avion-robot téléguidé (8 mètres de long, 15 mètres d'envergure) est capable d'évoluer à 400 kilomètres de son point de départ et à plus de 7 000 mètres d'altitude pendant plus d'une journée. Equipé de caméras, il est d'abord destiné à la reconnaissance, mais un Predator armé capable de tirer deux missiles supersoniques Hellfire a été expérimenté avec succès en Afghanistan.

Le missile de croisière Tomahawk tiré d'un sous-marin

Les Britanniques ont apporté leur principale contribution aux frappes américaines, dès les premiers jours du conflit, en tirant des missiles de croisière depuis leurs sous-marins nucléaires d'attaque. Les sous-marins français ne sont pas équipés pour cela.

L'hélicoptère MH-53 Pave Low

Ravitaillable en vol, capable de voler au ras du sol grâce à son radar anticollision, à son capteur infrarouge, à sa centrale de navigation, à sa carte défilante et à son système de protection intégré, il peut transporter à plus de 1 000 kilomètres 38 membres de commandos équipés, puis venir les rechercher. C'est lui qui a conduit la France à commander en hâte douze exemplaires de son petit cousin d'Eurocopter, le Cougar Mark II.

Le B52 et le B2

Utilisés en « appui-feu », l'ancêtre modernisé (B52) et le bombardier furtif (B2) ont servi d'artillerie de luxe à l'Alliance du Nord. La précision de leurs bombes a joué un rôle clef dans la débandade des taliban. Venus du milieu de l'océan Indien (Diego Garcia), voire des Etats-Unis, ils ont rappelé l'utilité des bombardiers à grosse capacité d'emport de bombes et à long rayon d'action.

Le buggy

Parachuté ou héliporté avec les forces spéciales, à trois ou quatre grosses roues, c'est une version moderne de la Jeep capable d'affronter des terrains encore plus accidentés. On songe déjà à des buggys équipés de blindages très légers en composite. En Afghanistan, les forces spéciales ont aussi utilisé des mulets et des chevaux.

Les petits commandos de forces spéciales

Composés d'une dizaine d'hommes surentraînés, ils ont rendu possibles les bombardements américains de précision et la résurrection - avec des armes russes - des troupes de l'Alliance du Nord. Ils ont été si efficaces que le déploiement de l'infanterie américaine est devenu inutile.

Les contrôleurs de combat

Ils sont une centaine au maximum. Chacun d'eux est intégré dans un commando des forces spéciales. Equipé de près de 70 kilogrammes de matériel (récepteur GPS, ordinateur portable, émetteur radio, rayon laser longue portée et... fusil), ils détectent les cibles, indiquent aux avions leur localisation, le type de bombes et l'angle d'attaque à adopter. Ils « désignent » s'il le faut les objectifs avec leur rayon laser.

Le cryptage de communications numériques

Le champ de bataille devient une « bulle numérique ». Il est régi par des informations numérisées transmises jusqu'à l'autre bout du monde, de plus en plus souvent sur la base de protocoles Internet. A la fois abondantes et largement diffusées, ces informations confidentielles réclament des moyens de cryptage de plus en plus perfectionnés.

Les ordinateurs et les logiciels de traitement de l'information

Capables d'analyser, de synthétiser et de sélectionner les informations pertinentes et essentielles - parmi les millions qui peuvent intéresser chaque jour les décideurs d'un pays en guerre (baptisés C4-ISR aux Etats-Unis, C3I en France) -, ils ont joué un rôle capital dans le conflit afghan. Ils sont l'ossature de la « révolution des affaires militaires » en marche.

Lancement d'un satellite militaire « satcom ».

Il a permis la transmission des données numériques entre les acteurs sur le champ de bataille et entre les états-majors qui, depuis l'Arabie saoudite ou la Floride, suivaient les opérations en direct, et souvent par vidéo.

Philippe Gallard



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Un article de L'Ortographiste Degeneré RELODED V N 2II Modul-1 HaCK-Faf-TracKing / Modul 2 n°ghTi345MachineWare against Machine Ware communiqué le 28/JAN/2004 from Web-Hyperspace zone TAZ (HJK7)

AuteurE(s): Ortographiste Degeneré Reloded

Mis en ligne le mercredi 16 février 2005 à 20:34.


Commentaire(s) de cet article: > Les Cyber-Robots de guerres arrivent en Irak 

truc de fou !

Ludd est pas mort, detruisons la civilisation technicienne avant qu'elle nous détruise !

Pour la fin de l'ere industrielle, ni autogestion, ni consommation : destruction !

AuteurE : MeilleurDesMondars

le 16/02/2005 à 20h27