"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
Licence
"GNU / FDL"
attribution
pas de modification
pas d'usage commercial
Copyleft 2001 /2014

Moteur de recherche
interne avec Google
Football : la mondialisation d'un fléau émotionnel
Jean-Marie Brohm et Marc Perelman

Origine : http://www.lefigaro.fr/debats/20060617.FIG000000685_football_la_mondialisation_d_un_fleau_emotionnel.html


N'hésitons pas à braver les idées reçues sur le football ! Contrairement à certains qui «confondent» l'Organisation des Nations unies (l'ONU, ce «machin» comme le caractérisait de Gaulle) avec la Fifa, et à l'inverse également de ceux qui, malgré leur supposée grande expérience de terrain, veulent comparer les États à des équipes de sport, nous caractériserons plus scientifiquement la mondialisation actuelle du football de la façon suivante : le processus de mondialisation en cours est directement lié au mode de production dans lequel il se déploie : le capitalisme du troisième âge, c'est-à-dire un libéralisme issu des hautes (et basses) sphères du capitalisme financier qui dérégule et même parfois détruit tout ce que les États démocratiques avaient pu développer et encore maintenir jusqu'à présent : services publics, entreprises nationalisées, Code du travail...

Le football mondial, qui est une immense pyramide avec, au sommet, la Fifa (un budget comparable à celui de la France) et, tout en bas des millions de clubs et de licenciés qui ont assimilé ses règles, participe à ce vaste processus de libéralisation économique planétaire.

La logique de cette puissante machine à produire des marchandises et à les reproduire dans une machine à rêves est d'agir comme un gouvernement mondial – mais avec des crampons... Le football est un secteur fort, le paradis de cette économie mondiale, et on doit l'analyser ainsi : une petite phalange de direction pour l'organisation de l'ensemble, un club très fermé de grands privilégiés qui roulent sur l'or – un Ronaldinho empoche 23 millions d'euros par an !, un Sepp Blatter vit comme un nabab –, qui dépensent sans compter et qui règnent sur des millions d'individus, esclaves modernes enchaînés au spectacle des ballons gonflés à l'opium.

Le football n'est pas le simple reflet, même déformé, de la mondialisation en cours ou un miroir bombé à l'image de ce fameux ballon. Le football est désormais un projet de mondialisation, l'un des vecteurs privilégiés de la diffusion massive des produits et sous-produits de la pseudo-culture foot avec ses équipementiers mondiaux (Nike, Adidas, Puma...) déversant sur la planète leurs marchandises élevées au rang de fétiches : chaussures, maillots, ballons, tous fabriqués dans les zones pauvres de la planète, mais vendus dans les pays riches ; avec l'édification de constructions souvent monstrueuses (stades démesurés), équipements la plupart du temps vides de public ; avec la montée en puissance d'un marché opaque et son lot de chômeurs et de «galetteux», de blessés permanents et de retraités à 35 ans...

La mondialisation du football, heureuse pour une poignée d'individus, a des conséquences terribles pour beaucoup d'autres : le dénuement et le désenchantement souvent abyssaux de ceux qui ont intégré cette situation sans pouvoir y résister. D'où une pandémie planétaire d'infantilisation et de crétinisation des masses.

Le monde sans passion a engendré une passion mondialisée : le football. La planète est envahie par une peste émotionnelle partagée, en effet, mondialement. À quelques-uns qui, cyniques, imaginent le football comme le stade ultime de la mondialisation, nous voudrions plus sérieusement rappeler les principaux traits de cette mondialisation de la misère et de l'oppression qui constituent le coeur du football :

-la profonde fracture sociale : la fortune inouïe, sans partage, de quelques joueurs et de leurs dirigeants, étalée de façon ostentatoire ;

- l'illusion d'une unité politique retrouvée (tous ensemble derrière l'équipe nationale) ;

- la corruption à chaque degré de la pyramide footballistique (prévarication, blanchiment d'argent, tricheries généralisées, escroqueries, fraudes et malversations...) ;

- le spectacle permanent qui colonise le regard par la visualisation du monde ramené par le truchement des écrans à un ballon (la Terre serait «ronde comme un ballon», quelle métaphore indigente !) ; l'adhérence des nouveaux «gueux de l'écran» à un spectacle-carnaval de joueurs grotesques vêtus de l'uniforme national sponsorisé est telle qu'elle semble sans possibilité du moindre recul critique.

Le système totalitaire du football mondialisé est enfin lui-même redoublé par la mondialisation d'une langue universelle paupérisée, privée de tout concept, la langue des onomatopées, des vociférations, du beuglement de la masse-ola compacte, réduite à l'état de supporters hystériques.

Des États comme l'Iran ont trop bien compris l'enjeu d'une participation au Mondial allemand. Or, dans le cas de l'Iran, dont le football n'atteint pas la prestation des équipes richissimes, le véritable enjeu est de se montrer sur la scène mondiale pour faire avancer sa revendication d'une «bombe islamique». Le président iranien n'a cessé de multiplier les déclarations de guerre en parlant de «rayer Israël de la carte» et en tenant des propos négationnistes considérés en Europe – et donc en Allemagne – comme des crimes : «Ils ont fabriqué une légende sous le nom de ?massacre des juifs? et placent cela plus haut que Dieu lui-même, que la religion elle-même, que les prophètes eux-mêmes.»

Bien qu'elle ait comparé la menace iranienne à celle du national-socialisme des années 30 , la chancelière Angela Merkel a très vite déclaré qu'elle refuserait tout boycott de l'Iran... Les déclarations indécentes de Wolfgang Schäuble, ministre de l'Intérieur et des Sports, expliquant que le président iranien pouvait «volontiers venir en Allemagne pour la Coupe du monde» et que les Allemands devraient se montrer de «bons hôtes» ont de quoi inquiéter le Conseil central des Juifs d'Allemagne. De telles déclarations nous inquiètent tous.

Le Mondial allemand, tant attendu, tant chanté, tant loué, avec la participation de pays non-démocratiques comme la quasi-totalité des pays de l'Afrique noire – mais aussi la Tunisie et l'Arabie saoudite, et donc l'Iran pour ne prendre que ceux-là –, est l'image même de ce que les démocraties ont toujours refusé au nom d'un universel concret et non d'une mondialisation footballisée : l'absolutisme, le racisme, la corruption, la présence militaire et policière et, pour finir, l'obscurantisme religieux.

Ainsi, non seulement le football construit une mondialisation fondée sur l'abrutissement des peuples, mais il se pourrait bien qu'à son maximum planétaire de visibilité, ce Mondial – ou un futur Mondial – devienne la scène d'une brutalisation inédite des relations internationales.

N'hésitons pas à braver les idées reçues sur le football ! Contrairement à certains qui «confondent» l'Organisation des Nations unies (l'ONU, ce «machin» comme le caractérisait de Gaulle) avec la Fifa, et à l'inverse également de ceux qui, malgré leur supposée grande expérience de terrain, veulent comparer les États à des équipes de sport, nous caractériserons plus scientifiquement la mondialisation actuelle du football de la façon suivante : le processus de mondialisation en cours est directement lié au mode de production dans lequel il se déploie : le capitalisme du troisième âge, c'est-à-dire un libéralisme issu des hautes (et basses) sphères du capitalisme financier qui dérégule et même parfois détruit tout ce que les États démocratiques avaient pu développer et encore maintenir jusqu'à présent : services publics, entreprises nationalisées, Code du travail...

Le football mondial, qui est une immense pyramide avec, au sommet, la Fifa (un budget comparable à celui de la France) et, tout en bas des millions de clubs et de licenciés qui ont assimilé ses règles, participe à ce vaste processus de libéralisation économique planétaire.

La logique de cette puissante machine à produire des marchandises et à les reproduire dans une machine à rêves est d'agir comme un gouvernement mondial – mais avec des crampons... Le football est un secteur fort, le paradis de cette économie mondiale, et on doit l'analyser ainsi : une petite phalange de direction pour l'organisation de l'ensemble, un club très fermé de grands privilégiés qui roulent sur l'or – un Ronaldinho empoche 23 millions d'euros par an !, un Sepp Blatter vit comme un nabab –, qui dépensent sans compter et qui règnent sur des millions d'individus, esclaves modernes enchaînés au spectacle des ballons gonflés à l'opium.

Le football n'est pas le simple reflet, même déformé, de la mondialisation en cours ou un miroir bombé à l'image de ce fameux ballon. Le football est désormais un projet de mondialisation, l'un des vecteurs privilégiés de la diffusion massive des produits et sous-produits de la pseudo-culture foot avec ses équipementiers mondiaux (Nike, Adidas, Puma...) déversant sur la planète leurs marchandises élevées au rang de fétiches : chaussures, maillots, ballons, tous fabriqués dans les zones pauvres de la planète, mais vendus dans les pays riches ; avec l'édification de constructions souvent monstrueuses (stades démesurés), équipements la plupart du temps vides de public ; avec la montée en puissance d'un marché opaque et son lot de chômeurs et de «galetteux», de blessés permanents et de retraités à 35 ans...

La mondialisation du football, heureuse pour une poignée d'individus, a des conséquences terribles pour beaucoup d'autres : le dénuement et le désenchantement souvent abyssaux de ceux qui ont intégré cette situation sans pouvoir y résister. D'où une pandémie planétaire d'infantilisation et de crétinisation des masses.

Le monde sans passion a engendré une passion mondialisée : le football. La planète est envahie par une peste émotionnelle partagée, en effet, mondialement. À quelques-uns qui, cyniques, imaginent le football comme le stade ultime de la mondialisation, nous voudrions plus sérieusement rappeler les principaux traits de cette mondialisation de la misère et de l'oppression qui constituent le coeur du football :

-la profonde fracture sociale : la fortune inouïe, sans partage, de quelques joueurs et de leurs dirigeants, étalée de façon ostentatoire ;

- l'illusion d'une unité politique retrouvée (tous ensemble derrière l'équipe nationale) ;

- la corruption à chaque degré de la pyramide footballistique (prévarication, blanchiment d'argent, tricheries généralisées, escroqueries, fraudes et malversations...) ;

- le spectacle permanent qui colonise le regard par la visualisation du monde ramené par le truchement des écrans à un ballon (la Terre serait «ronde comme un ballon», quelle métaphore indigente !) ; l'adhérence des nouveaux «gueux de l'écran» à un spectacle-carnaval de joueurs grotesques vêtus de l'uniforme national sponsorisé est telle qu'elle semble sans possibilité du moindre recul critique.

Le système totalitaire du football mondialisé est enfin lui-même redoublé par la mondialisation d'une langue universelle paupérisée, privée de tout concept, la langue des onomatopées, des vociférations, du beuglement de la masse-ola compacte, réduite à l'état de supporters hystériques.

Des États comme l'Iran ont trop bien compris l'enjeu d'une participation au Mondial allemand. Or, dans le cas de l'Iran, dont le football n'atteint pas la prestation des équipes richissimes, le véritable enjeu est de se montrer sur la scène mondiale pour faire avancer sa revendication d'une «bombe islamique». Le président iranien n'a cessé de multiplier les déclarations de guerre en parlant de «rayer Israël de la carte» et en tenant des propos négationnistes considérés en Europe – et donc en Allemagne – comme des crimes : «Ils ont fabriqué une légende sous le nom de ?massacre des juifs? et placent cela plus haut que Dieu lui-même, que la religion elle-même, que les prophètes eux-mêmes.»

Bien qu'elle ait comparé la menace iranienne à celle du national-socialisme des années 30 , la chancelière Angela Merkel a très vite déclaré qu'elle refuserait tout boycott de l'Iran... Les déclarations indécentes de Wolfgang Schäuble, ministre de l'Intérieur et des Sports, expliquant que le président iranien pouvait «volontiers venir en Allemagne pour la Coupe du monde» et que les Allemands devraient se montrer de «bons hôtes» ont de quoi inquiéter le Conseil central des Juifs d'Allemagne. De telles déclarations nous inquiètent tous.

Le Mondial allemand, tant attendu, tant chanté, tant loué, avec la participation de pays non-démocratiques comme la quasi-totalité des pays de l'Afrique noire – mais aussi la Tunisie et l'Arabie saoudite, et donc l'Iran pour ne prendre que ceux-là –, est l'image même de ce que les démocraties ont toujours refusé au nom d'un universel concret et non d'une mondialisation footballisée : l'absolutisme, le racisme, la corruption, la présence militaire et policière et, pour finir, l'obscurantisme religieux.

Ainsi, non seulement le football construit une mondialisation fondée sur l'abrutissement des peuples, mais il se pourrait bien qu'à son maximum planétaire de visibilité, ce Mondial – ou un futur Mondial – devienne la scène d'une brutalisation inédite des relations internationales.

N'hésitons pas à braver les idées reçues sur le football ! Contrairement à certains qui «confondent» l'Organisation des Nations unies (l'ONU, ce «machin» comme le caractérisait de Gaulle) avec la Fifa, et à l'inverse également de ceux qui, malgré leur supposée grande expérience de terrain, veulent comparer les États à des équipes de sport, nous caractériserons plus scientifiquement la mondialisation actuelle du football de la façon suivante : le processus de mondialisation en cours est directement lié au mode de production dans lequel il se déploie : le capitalisme du troisième âge, c'est-à-dire un libéralisme issu des hautes (et basses) sphères du capitalisme financier qui dérégule et même parfois détruit tout ce que les États démocratiques avaient pu développer et encore maintenir jusqu'à présent : services publics, entreprises nationalisées, Code du travail...

Le football mondial, qui est une immense pyramide avec, au sommet, la Fifa (un budget comparable à celui de la France) et, tout en bas des millions de clubs et de licenciés qui ont assimilé ses règles, participe à ce vaste processus de libéralisation économique planétaire.

La logique de cette puissante machine à produire des marchandises et à les reproduire dans une machine à rêves est d'agir comme un gouvernement mondial – mais avec des crampons... Le football est un secteur fort, le paradis de cette économie mondiale, et on doit l'analyser ainsi : une petite phalange de direction pour l'organisation de l'ensemble, un club très fermé de grands privilégiés qui roulent sur l'or – un Ronaldinho empoche 23 millions d'euros par an !, un Sepp Blatter vit comme un nabab –, qui dépensent sans compter et qui règnent sur des millions d'individus, esclaves modernes enchaînés au spectacle des ballons gonflés à l'opium.

Le football n'est pas le simple reflet, même déformé, de la mondialisation en cours ou un miroir bombé à l'image de ce fameux ballon. Le football est désormais un projet de mondialisation, l'un des vecteurs privilégiés de la diffusion massive des produits et sous-produits de la pseudo-culture foot avec ses équipementiers mondiaux (Nike, Adidas, Puma...) déversant sur la planète leurs marchandises élevées au rang de fétiches : chaussures, maillots, ballons, tous fabriqués dans les zones pauvres de la planète, mais vendus dans les pays riches ; avec l'édification de constructions souvent monstrueuses (stades démesurés), équipements la plupart du temps vides de public ; avec la montée en puissance d'un marché opaque et son lot de chômeurs et de «galetteux», de blessés permanents et de retraités à 35 ans...

La mondialisation du football, heureuse pour une poignée d'individus, a des conséquences terribles pour beaucoup d'autres : le dénuement et le désenchantement souvent abyssaux de ceux qui ont intégré cette situation sans pouvoir y résister. D'où une pandémie planétaire d'infantilisation et de crétinisation des masses.

Le monde sans passion a engendré une passion mondialisée : le football. La planète est envahie par une peste émotionnelle partagée, en effet, mondialement. À quelques-uns qui, cyniques, imaginent le football comme le stade ultime de la mondialisation, nous voudrions plus sérieusement rappeler les principaux traits de cette mondialisation de la misère et de l'oppression qui constituent le coeur du football :

-la profonde fracture sociale : la fortune inouïe, sans partage, de quelques joueurs et de leurs dirigeants, étalée de façon ostentatoire ;

- l'illusion d'une unité politique retrouvée (tous ensemble derrière l'équipe nationale) ;

- la corruption à chaque degré de la pyramide footballistique (prévarication, blanchiment d'argent, tricheries généralisées, escroqueries, fraudes et malversations...) ;

- le spectacle permanent qui colonise le regard par la visualisation du monde ramené par le truchement des écrans à un ballon (la Terre serait «ronde comme un ballon», quelle métaphore indigente !) ; l'adhérence des nouveaux «gueux de l'écran» à un spectacle-carnaval de joueurs grotesques vêtus de l'uniforme national sponsorisé est telle qu'elle semble sans possibilité du moindre recul critique.

Le système totalitaire du football mondialisé est enfin lui-même redoublé par la mondialisation d'une langue universelle paupérisée, privée de tout concept, la langue des onomatopées, des vociférations, du beuglement de la masse-ola compacte, réduite à l'état de supporters hystériques.

Des États comme l'Iran ont trop bien compris l'enjeu d'une participation au Mondial allemand. Or, dans le cas de l'Iran, dont le football n'atteint pas la prestation des équipes richissimes, le véritable enjeu est de se montrer sur la scène mondiale pour faire avancer sa revendication d'une «bombe islamique». Le président iranien n'a cessé de multiplier les déclarations de guerre en parlant de «rayer Israël de la carte» et en tenant des propos négationnistes considérés en Europe – et donc en Allemagne – comme des crimes : «Ils ont fabriqué une légende sous le nom de ?massacre des juifs? et placent cela plus haut que Dieu lui-même, que la religion elle-même, que les prophètes eux-mêmes.»

Bien qu'elle ait comparé la menace iranienne à celle du national-socialisme des années 30 , la chancelière Angela Merkel a très vite déclaré qu'elle refuserait tout boycott de l'Iran... Les déclarations indécentes de Wolfgang Schäuble, ministre de l'Intérieur et des Sports, expliquant que le président iranien pouvait «volontiers venir en Allemagne pour la Coupe du monde» et que les Allemands devraient se montrer de «bons hôtes» ont de quoi inquiéter le Conseil central des Juifs d'Allemagne. De telles déclarations nous inquiètent tous.

Le Mondial allemand, tant attendu, tant chanté, tant loué, avec la participation de pays non-démocratiques comme la quasi-totalité des pays de l'Afrique noire – mais aussi la Tunisie et l'Arabie saoudite, et donc l'Iran pour ne prendre que ceux-là –, est l'image même de ce que les démocraties ont toujours refusé au nom d'un universel concret et non d'une mondialisation footballisée : l'absolutisme, le racisme, la corruption, la présence militaire et policière et, pour finir, l'obscurantisme religieux.

Ainsi, non seulement le football construit une mondialisation fondée sur l'abrutissement des peuples, mais il se pourrait bien qu'à son maximum planétaire de visibilité, ce Mondial – ou un futur Mondial – devienne la scène d'une brutalisation inédite des relations internationales.

Jean-Marie Brohm et Marc Perelman

respectivement professeur de sociologie, université Paul-Valéry, Montpellier-III
et architecte et professeur en esthétique, université Paris-X - Nanterre, coauteurs de Le Football, une peste émotionnelle (Gallimard, Folio, 2006).
17 juin 2006, (Rubrique Opinions)