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Origine : http://www.mutations-radicales.org/A-mort-le-sport-spectacle-et-la.html
Le sport, complètement dévoyé et soumis à
la compétition marchande (dopage, stars...), est un fidèle
reflet de l’arriération de nos "sociétés"
et de son idéologie de l’évasion. Critique de
la prostitution du sport pour réhabiliter le Sport et l’émulation.
/ Le Mouvement / Articles / A mort le sport-spectacle et la compétition
!
Depuis plusieurs années, on est obligé de subir l’inflation
du spectacle sportif dans tous les médias. Les champions
du sport sont même en train de supplanter les stars de la
chansonnette ou du cinoche sur le podium des icônes modernes.
Des pousseurs de ballons font partie des personnalités préférées
des Français. Pourtant, lors de leurs nombreuses «
interviews » insupportables, ils apparaissent tout aussi vides
que leurs homologues de la musique ou du grand écran. Leurs
succès ne proviennent donc pas de leurs hautes qualités
spirituelles, mais de l’enflure du sport dans la bulle médiatique
et de la bêtise de ceux qui les supportent.
Tous les médias accordent une place totalement disproportionnée
aux compétitions sportives et autres « exploits »
individuels organisés. Il s’agit de faire de l’audience
et de vendre de la pub par tous les moyens. On transforme le moindre
tournoi dérisoire en événement exceptionnel
et important, quand on ne crée pas de toutes pièces
des produits marketing sur mesure. Les sports-spectacles dominants
(football, formule 1, tennis, vélo, rugby, boxe, ski...)
sont déclinés sous toutes les coutures jusqu’à
l’écoeurement, tandis qu’émergent d’autres
marchés sportifs juteux (traversées de désert
ou d’océan, seul avec son GPS au pôle nord, ronds
dans l’eau salée des voiliers géants, patinage,
handball...).
A présent, la gerbe sportive se déverse en continu
sur tous les tabloïds. Plus aucune interruption, à chaque
saison son ‘événement" sportif bidon, quand
il n’y en a pas plusieurs en même temps. Aucune niche
de marché n’est négligée, il en faut
pour tous les (dé)goûts : jeunes, vieux, femmes, PD,
gros, riches, pauvres... Tour de France à pédale,
tennis à Paris ou à Hongkong, multiples tournois de
baballe ronde ou ovale, championnats du monde, de France ou de Patagonie,
Paris-Dakar à moteur ou en trottinette, Brest-Tokyo à
la voile ou en apnée, jeux olympiques pour décervelés
ou pour culs-de-jatte, courses d’autruches cravachées
ou de hamsters dopés..., on ne sait plus quoi inventer pour
hypnotiser les foules serviles et encaisser le pognon. Les jeux
du cirque des Romains n’étaient que d’innocents
enfantillages face aux innombrables déclinaisons du sport-marchandise.
Les prétendus sportifs sont transformés en hommes
sandwiches, leurs outils de travail et eux-mêmes étant
recouverts de publicités. Les skieurs, par exemple, ne manquent
jamais de se présenter aux caméras avec des skis estampillés
par leurs sponsors et le sourire publicitaire qui va avec. On veut
inciter les nageurs à porter des combinaisons. L’augmentation
de la surface publicitaire est davantage visée que les gains
de glisse. Ils devraient tatouer les sponsors sur leur peau ! A
présent, la pelouse des terrains de ballons comporte des
pubs avec effet relief orientées spécialement pour
les caméras. Idée : grâce aux merveilles de
l’informatique, on pourrait remplacer ces bêtes fonds
de ciel et de spectateurs par des défilements publicitaires.
Ainsi, sur nos télés, on aurait en avant-plan le ou
les sportifs en action, et en arrière-plan une incrustation
publicitaire (personnalisée bien-sûr) permanente. Plus
aucun plan sans pub, je suis sûr que TF1 et M6 y travaillent.
Vous me direz : comment se fait-il que le sport ait à ce
point dévié vers le spectacle débilitant et
les produits dérivés ? Comment Diable est-il possible
qu’un spectacle aussi lamentable, vide, aberrant et stupide
passionne des milliards de gens et génère des flux
monétaires colossaux dans les poches des gens qui se sont
bien placés ?
Six types de réponses peuvent être apportées
pour expliquer ce phénomène de prime abord incroyable.
Allons des plus « triviales » aux plus « élevées
» :
- 1. On peut considérer que les fans de compétitions
sportives publicitaires sont des idiots à moitié dégénérés
totalement perméables aux techniques de manipulation mentale
du marketing direct. Ils consomment béatement tout ce qu’on
leur dit de consommer, et ils en redemandent au-delà de toute
espérance.
Vu que le nivellement des consciences a fait des progrès
considérables, et que les sujets baignent depuis avant leur
naissance dans les lueurs verdâtres de la télévision,
c’est une explication tout à fait plausible, ou en
tout cas un facteur favorisant l’accoutumance.
- 2. Les supporters décérébrés trouvent
avec le sport un excellent vecteur de socialisation et de chaleur
humaine. L’être humain étant grégaire,
les fans ont un excellent terrain commun pour épancher leur
besoin de contacts. Peu leur importe que leurs sujets de conversation
soient débiles et que leurs élans collectifs de stade
soient ridicules, ils sont contents d’être ensemble
et de vibrer pour la même ‘cause". Ca les change
un peu de l’individualisme froid et impitoyable de la vie
quotidienne habituelle.
Les spectateurs sportifs recherchent une communion et des relations
ras-les-pâquerettes. Ils sont donc ravis de beugler en choeur
dans les stades, en une sorte de chorale virile : « on va
tous les tuer » ou « allez Untel ». A la sortie,
ils peuvent se raconter les matches et faire des pronostics sur
le prochain. Vu qu’ils sont quasi-incapables d’avoir
d’autres conversations, à part les vannes à
connotation sexuelles et les engueulades « politiques »,
les commentaires sportifs sont excellents pour le babillage social,
tout comme les considérations météorologiques.
Dans la même idée, on peut remarquer un effet moutonnier.
Vu que la majorité est béate devant le football, ceux
qui ont renoncé à leur personnalité, et/ou
qui ont peur d’être exclus, suivent le mouvement, même
s’ils ne sont pas aussi enthousiastes. Ils ont peur de sortir
du troupeau s’ils ne connaissent pas les résultats
du dernier tournoi. On ne se pose pas trop de questions, on fait
comme tout le monde.
- 3. Le spectacle sportif est un excellent moyen pour effacer ses
problèmes et ceux de la planète. On trouve de quoi
se vider la tête toute l’année. Pendant les matches,
on oublie qu’on se fait exploiter à longueur de temps,
qu’on détruit sa vie et que les délires «
humains » anéantissent la planète et tous ses
occupants.
Sans aucun effort, les flots d’images et de commentaires dispensent
de penser. Les vrais fans ne vivent plus qu’à travers
leur club ou leur champion, et se noient dans les cris, l’alcool
et les foules hallucinées. Leurs personnalités originales
se dissolvent totalement dans le moule du supporter modèle,
peinturluré et volontier hystérique. Ils endossent
les couleurs du douillet conformisme aveugle
- 4. Pour les sujets mâles principalement, l’idolâtrie
sportive peut devenir une forme d’affirmation indentitaire,
plus ou moins violente. Les mentalités sanguinaires communes
aux préhumains trouvent ici un succédané acceptable
à [la guerre>60]. Les étripages à coup de
haches ou de bazookas sont remplacés par des gueulantes vulgaires
entre supporters d’équipes adverses. Les stades tiennent
lieu de champs de bataille et on retrouve d’ailleurs exactement
les mêmes expressions : « vainqueurs », «
combat », « on va les saigner », « tuez-le
», « victoire », « défaite »...
Parfois, dans le football par exemple, certains supporters ne se
contentent pas d’insultes et de hurlements bestiaux. Ils s’affrontent
dans de véritables batailles rangées, avec des morts
et des blessés (hooligans, ultras...). A présent,
en Italie, de petits groupes incontrôlables sortent parfois
les couteaux... D’autres sports sont plus policés et
moins bruyants, il n’empêche que les mentalités
de fond sont identiques.
Les joutes sportives sont donc l’occasion d’affirmations
et de démonstrations viriles exacerbées. Des anonymes,
des socialement insignifiants, des chômeurs..., bref, des
gens ordinaires, se donnent l’impression d’exister par
leurs coups de main et leur adhésion à un groupe soudé.
Suprême honneur, ils peuvent arriver à passer à
la télé ! Par la logique d’affrontement bipolaire
inhérente au sport tel qu’il est pratiqué, les
passions sont davantage excitées que dans les autres manifestations
collectives de type concert. Et c’est bien ce qui plaît
et ce qui est recherché. On vient pour se titiller les nerfs
et se défouler. Parfois, ça vire au racisme primaire
et aux bagarres, mais la plupart du temps, on se contente de trépigner
sur place, de s’échauffer l’esprit et de s’arracher
les cordes vocales. Il faut bien dépenser pour rien l’énergie
qu’on n’emploie pas de manière constructive.
- 5. Une autre forme d’identification est celle qui permet
au supporter de ‘s’attribuer" les victoires de
son équipe ou de sa star. Un mystérieux transfert
d’énergie passe du champion à ses fans.
Citons le cas typique du buveur de bière gras du bide affalé
sur son canapé-lit qui exulte devant la télé
en meuglant : ‘on a gagné !!". Par son assiduité
et ses encouragements verbaux à distance, il a l’impression
d’avoir contribué à la victoire, d’avoir
lui-même marqué les buts ou les paniers, alors qu’il
n’y est pour rien du tout. Ce sont les mêmes qui se
moquent de la magie ou des croyants.
Les gens ont pour habitude d’aduler les personnalités
devenues riches et célèbres grâce à leur
crédulité volontaire. Les supporters ne semblent pas
choqués par les millions qu’encaissent les tapeurs
de ballon alors qu’eux triment comme des imbéciles
pour un vague SMIC. Au lieu de critiquer violemment les stars et
de les ignorer jusqu’à ce qu’elles se dissolvent
dans le trou noir de l’oubli, ils se vautrent au contraire
à leurs pieds pour avoir un auguste autographe. Ils aiment
rêver à la notoriété et à la fortune
des autres, et sont ravis d’y participer par leur soutien
et leurs achats.
Il est plus facile de vivre des ‘exploits" des autres
que de faire des efforts soi-même, que ce soit dans le sport
ou ailleurs.
Quand on a déjà le pain, les jeux sont le complément
indispensable pour oublier sa condition d’esclave docile.
Parfois, chez les plus pauvres, les jeux arrivent à faire
oublier l’absence de pain. Une véritable transsubstantiation
: le spectacle devient nourriture !
- 6. Une des raisons du succès du sport médiatique
se trouve dans la mythologie de la pureté (lire le livre
de Michel Caillat : ‘L’idéologie du sport en
France").
Nous sommes dans une époque de plus en plus barbare et sombre
malgré les braves déclarations et les ‘ripolinages"
au néon. La corruption se révèle en partie,
la politique se résume à des conflits d’intérêts
et à des compromissions et tractations plus ou moins occultes...
On ne veut plus changer de société, mais s’adapter
et rafistoler le bordel ambiant, et le seul idé al est celui
de l’enrichissement maximal. Les « exploits sportifs
» apparaissent alors comme des antidotes, des bouffées
d’oxygène purificatrices.
Pour compenser, on fait endosser au sport des habits de lumière
et on le pare de toutes les vertus. Il incarne l’égalité,
la victoire des plus méritants, l’esprit d’équipe,
la fraternité, l’entraide, la chevalerie..., que sais-je
encore. Toutes choses qui sont absentes de la vie réelle.
On nous gave de victoires héroïques sur les éléments
et les limites physiologiques. Les sportifs deviennent des héros,
des sages, des icônes, des statues d’or pur, des saints...,
qu’il convient de vénérer sans réserve
et dont il faut suivre l’exemple avec ferveur.
Dans l’enthousiasme, on oublie simplement que les habits de
lumière sont recouverts de pub et que le sport est une fidèle
image de la « société », c’est-à-dire
qu’il est complètement pourri.
Dès que le moindre argent ou le plus petit honneur sont en
jeux, les passions habituelles se déchaînent, et le
sport est exactement semblable à la jungle commerciale.
Tricheries, corruptions, dopages, viols, salaires disproportionnés,
inégalités hommes/femmes et pays pauvres/riches, esprit
de haine et de conquête..., les turpitudes préhumaines
sont exactement les mêmes que partout ailleurs. Les habits
blancs troués ne cachent plus la face monstrueuse du sport-spectacle
et laissent échapper des flots de billets verts tachés
de sang.
Mais ça ne fait rien, l’hypocrisie continue. Il faut
faire rêver et vendre la soupe.
* Les Etats se servent du sport pour distraire les foules des
problèmes de fond et souder la pseudo-nation avec des inepties
du genre « intégration des cultures » ou «
égalité des chances », comme on a pu le voir
lors du championnat du monde de foot en France.
* Les marques cherchent une caution sportive pour se purifier et
vendre des ersatz de sainteté. C’est la labellisation
par le sport, comme on a les labels monastiques.
* Les médias se régalent (dans le sens de s’en
mettre plein les poches) avec un filon inépuisable suivi
par des milliards de gogos. Sans parler des fabricants de produits
sportifs...
Alors, tout le monde se satisfait d’une idéologie
de pacotille, de vertus de façade, de vulgaire patriotisme
chauvin... Les mythes du sport, totalement imaginaires et sans rapport
avec les sordides réalités, font rêver les masses
et pleuvoir les dollars.
Au lieu de faire vivre les vertus et les beaux principes dans la
réalité, on en rêve en s’imaginant que
le sport les incarne. Des imitations de pureté remplacent
ainsi une réelle transformation du monde.
Les six groupes de raisons au succès colossal du sport médiatique
sont bien sûr entremêlés la plupart du temps.
Les vendeurs de spectacle sportif prêt à consommer
en sont bien conscients, et ils jouent sur tous les tableaux pour
capter et retenir leurs clients. Ils prostituent le sport de toutes
les manières possibles, des plus vulgaires aux plus aristocratiques.
Comme toujours, il faut toucher toutes les couches sociales susceptibles
de consommer les produits des annonceurs.
Même dans ses formes les plus bénignes, le sport est
indispensable à la bonne marche de la « société
». C’est d’abord une puissante pompe à
fric : habits et accessoires individuels branchés se vendent
comme des petits pains. Ensuite, c’est un des instruments
les plus performants du maintien des choses en l’état.
On préfère que « les jeunes » et les autres
se défoncent sur les stades plutôt qu’ils songent
à la révolution. Les pouvoirs préfèrent
les meutes beuglantes des grands soirs de matches aux mouvements
d’activistes. Les différentes classes sociales s’emparent
du sport pour le transformer en un des moyens d’affirmation
de sa stature financière et de sa « branchitude ».
Plus que jamais, il faut avoir l’air jeune et dynamique, les
sports de masse sont donc tout indiqués. Et fleurissent les
rollers, les trottinettes new look, les cyclistes fluos, les cadres
en costard et baskets, les vélos d’intérieur...
Directement et indirectement, le marché du sport est colossal.
Et en plus, il présente l’avantage d’être
un puissant moyen de contrôle de toutes les couches de la
population. S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer.
Que dire aussi de ces pseudo-champions cyniques et arrivistes qui
exercent une activité aberrante pour gagner un max de millions
avant qu’ils ne soient trop vieux ?
Bien entendu, eux aussi se font exploiter et ils doivent faire des
sacrifices. Il n’empêche qu’ils sont complices
et profitent à fond du système. Ils ressemblent de
plus en plus à des ‘machines à performances",
des mutants, des produits médiatiques incarnés, des
monstres semblables à ceux qu’on exhibe dans les foires.
Ce sont des reflets boursouflés de la ‘société",
et pour ceux qui les vénèrent, ils deviennent des
sortes de ‘dieux". Les foules préfèrent
ces ‘dieux du stade" ras le gazon aux réflexions
métaphysiques... Les supporters vivent dans l’espérance
d’une victoire. Leurs cris sont des incantations, des sortes
de ‘prières". Ils espèrent, par une sorte
de magie primitive totalement irrationnelle, contribuer au succès
de leurs « dieux » et être ainsi associés
à leur substance, à leur aura virtuelle, à
leur ‘divinité" intemporelle. De nombreux rites
accompagnent les grandes « messes footballistiques »
: « peinturlurages », habits, danses, chants...
Hitler et tous les tyrans ont compris depuis longtemps la puissance
de fascination du sport. Ils s’en sont abondamment servis
pour hypnotiser, souder et galvaniser les foules. Nos (« démocraties
»->71) font de même, mais de manière beaucoup
plus étendue et sophistiquée.
Tout ce qui précède ne veut pas du tout dire que
le sport est à bannir totalement. Au contraire, le sport,
c’est très bien, s’il reste à sa place.
Deux aspects du sport sont très recommandables :
* Il faut le voir comme un jeux, une activité ludique de
détente sans autre portée que de s’amuser entre
amis et de se dérouiller les articulations. En bannissant
les délires de l’affirmation de classe.
* Plus sérieusement, il peut être un des moyens d’auto-éducation
et d’incitation au perfectionnement sous tous les plans. En
éliminant tout esprit de compétition avec des adversaires,
il est très bon de vouloir essayer de se dépasser
soi-même, dans une ambiance d’émulation et d’entraide.
Il ne s’agit plus d’écraser férocement
des concurrents, mais d’aider des ‘amis" à
progresser eux-aussi. Le sport peut-être une bonne école
pour apprendre la constance, l’effort, l’entraide...
Comme toute activité humaine, il peut être bénéfique
si on le fait ‘sérieusement", sans volonté
de domination et de conquête, et s’il reste secondaire
!
Dans certaines associations ou petits clubs, on peut encore trouver
ce bon esprit. Malheureusement, très vite, les démons
de l’individualisme et de la compétition impitoyable
s’installent et transforment des jeux anodins en raisons de
vivre, en instruments d’affirmation personnelle et de conquêtes
guerrières.
On peut même envisager d’assister parfois (en spectateur
averti ou non) à des activités sportives, mais hors
de toute idée de commerce, de décervelage et de compétition.
Certains sports peuvent être distrayants, esthétiques,
et on peut admettre qu’il pourrait s’agir d’un
moyen comme un autre de se détendre et de s’amuser.
Le Sport « véritable » est donc absent du sport-spectacle.
Le second est même l’antithèse du premier. On
peut même dire que la médiatisation sportive, l’argent,
le ‘jeunisme" branché et les compétitions
assassinent le Sport en le prostituant.
C’est donc au nom de la défense du Sport qu’il
faut demander l’arrêt de toutes formes de compétitions
et la disparition de l’argent et de la pub. Que des sportifs
soient payés pour s’ébattre sur un terrain est
vraiment le comble de l’absurdité et la preuve d’une
déviation colossale.
Piètre humanité qui dresse des statues aux pousseurs
de ballons...
Mise à jour : 11 juillet 2004
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