Origine : http://www.gnu.org/philosophy/why-copyleft.fr.html
«Quand il est temps de défendre la liberté
d'autrui, ne pas résister et laisser faire est un acte de
faiblesse, non d'humilité.»
Au sein du projet GNU, nous recommandons généralement
l'utilisation de licences de type «copyleft» comme la
GNU GPL plutôt que des licences de logiciels libres plus permissives.
Nous ne polémiquons pas contre les licences «non-copyleft»
(en fait, nous les recommandons ponctuellement dans certaines circonstances)
mais les partisans de ces licences montrent, eux, une tendance marquée
à la polémique contre la licence GPL.
D'une certaine manière, quelqu'un a décidé
que l'utilisation d'une des licences BSD était un «acte
d'humilité» : «je ne demande rien à la
personne qui utilise mon code, à l'exception de la reconnaissance
de mon travail». C'est quelque part une exagération
de considérer une demande légitime de reconnaissance
comme de «l'humilité», mais il y a ici quelque
chose de plus fondamental à examiner.
L'humilité consiste à faire abstraction de votre
propre intérêt, mais vous et celui qui utilise votre
code n'ˆtes pas les seuls à être affectés
par le choix de la licence de logiciel libre pour votre code. Quiconque
utilise votre code dans un programme non libre essaie d'interdire
cette possibilité aux autres, et si vous laissez faire, vous
manquez à votre devoir de défendre cette liberté
pour les autres. Quand vient le moment de défendre la liberté
d'autrui, ne pas résister et laisser faire est un acte de
faiblesse et non d'humilité.
Diffuser votre code sous une des licences BSD ou une des licences
«non-copyleft» permissives n'est pas mal faire; le programme
reste un logiciel libre et une contribution pour notre communauté.
Mais il est néanmoins faiblement protégé et
ce n'est pas, dans la plupart des cas, la meilleure maniàre
de promouvoir la liberté des utilisateurs de modifier les
logiciels et de les partager.
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