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Occupation de la CLI de Nante
mardi 12 avril 2005
Origine http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=5510
Nous, chômeurs, précaires, intermittents, salariés,
occupons ce jour, mardi 12 avril 2005 à 10h, la Commission
Locale d'Insertion Nantes Ouest qui est réunie au pôle
social des Dervallières, 6 rue Charles Roger, sous la présidence
de Monsieur Mareschal, Président du Conseil Général.
ac-info
Nous, chômeurs, précaires, intermittents, salariés,
occupons ce jour, mardi 12 avril 2005 à 10h, la Commission
Locale d'Insertion Nantes Ouest qui est réunie au pôle
social des Dervallières, 6 rue Charles Roger, sous la présidence
de Monsieur Mareschal, Président du Conseil Général.
Cette action, pour protester contre le contrôle des chômeurs
et la loi Borloo relayée par les Conseils Généraux,
est à l'initiative d'AC ! Nantes et de la Coordination des
Intermittents et Précaires de Loire-Atlantique, et soutenue
par la CNT Culture Communication Spectacle.
Le nombre d'allocataires du R.M.I. dépasse à nouveau
1 000 000. Ce chiffre est énorme car il signifie que plus
de un million de foyers survivent avec des revenus de misère.
Rappelons que depuis le 1er janvier 2004, les Conseils Généraux
ont la responsabilité pleine et entière du financement,
de la gestion et du contrôle du Revenu Minimum d'Insertion.
L'explosion du nombre d'allocataires du RMI (8% de plus en Loire
Atlantique en un an, au total 17200 foyers de RMIstes au 1er janvier
2005 dans le département), due à une dégradation
inexorable du marché de l'emploi, inquiète et affole
les élus socialistes du Conseil Général. Afin
de ne pas augmenter la pression fiscale, il devient alors tentant
de radier les RMIstes récalcitrants à accepter le
Service du Travail Obligatoire sous ses deux formes : le Revenu
Minimum d'Activité (CI-RMA) et le Contrat d'Avenir. C'est
par les Commissions Locales d'Insertion (CLI), véritables
tribunaux sociaux, que les Socialistes exercent leur pouvoir discriminatoire
sur les RMIstes. Ces CLI ont un fonctionnement opaque. En effet
:
Quelles sont les personnes habilitées à siéger
dans les CLI ?
Pourquoi les associations de chômeurs sont-elles absentes
des CLI ?
Quel est le nombre exact de RMIstes condamnés et donc jetés
à la rue ?
Ces différentes questions ont fait l'objet d'un courrier
adressé à Patrick MARESCHAL, président du Conseil
Général. A ce jour cette lettre est restée
sans réponse. Est-ce ainsi que le Parti Socialiste gouverne
? Dans le mépris des interrogations légitimes des
chômeurs ? AC ! NANTES rappelle à Patrick MARESCHAL
et aux Socialistes en charge de la gestion du RMI, qu'ils n'avaient
pas dans leur programme électoral l'exclusion des RMIstes.
AC ! NANTES affirme donc avec force que les Socialistes n'ont pas
reçu mandat pour que de telles pratiques aient cours.
Auteur: anonymous ( anonyme )
mardi 12 avril 2005
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