Origine : http://www.decroissance.info/Le-rechauffement-climatique-c-est
Pour comprendre ce qu’est véritablement le réchauffement
climatique, il faut bien distinguer les deux phénomènes
qui l’engendrent : la destruction de la couche d’Ozone
et l’effet de serre. Ces deux phénomènes sont
totalement différents.
Il faut d’abord mettre en avant le « temps long »
de l’histoire de notre planète.
Si l’Europe a connu une vaste période de glaciation
au Quaternaire, elle n’a pris fin qu’il y a 20 000 ans.
Depuis, un réchauffement mondial se fait sentir, mais ce
phénomène cyclique n’est pas continu. Ainsi
la période comprise entre 1450 et 1850 de notre ère,
est appelée par les spécialistes, le « Petit
âge glaciaire ». Cette période correspond à
une diminution de 0,5°C par rapport à la température
d’aujourd’hui.
Pourtant depuis 1850, les températures mondiales remontent
(pour les experts du G.I.E.C., la température mondiale a
augmenté de 0,6°C depuis la révolution industrielle).
On est donc dans un trend (tendance) croissant.
Le paradis climatique vu par Jojo la Marguerite.
Le réchauffement climatique c’est quoi ?
Ce que nous appelons le réchauffement climatique, ne correspond
pas au cycle naturel des évolutions mondiales de température.
Le premier élément qui engendre le réchauffement
est ce qu’on appelle la destruction de la couche d’Ozone
(O3). En effet, cette ozone se situe dans l’atmosphère
entre 7 et 10 kilomètres d’altitude, sa principale
propriété est d’arrêter certains éléments
de la radiation solaire, les ultra-violets (U.V.). La couche d’ozone
permet de réfléchir la moitié du rayonnement
solaire en U.V. Ainsi l’autre moitié des U.V. qui a
franchi la couche d’ozone, traverse l’atmosphère,
celle-ci ayant là encore un rôle de filtre de la radiation.
Le problème surgit quand la production de Chlorofluoro carbone
devient importante, car celui-ci détruit l’ozone, et
donc la proportion du rayonnement solaire en U.V. qui touche le
sol terrestre, est plus important.
Le deuxième élément du réchauffement
climatique est ce que l’on appelle " l’effet de
serre ". En effet, l’atmosphère à un rôle
important dans le renvoi des infra-rouges. Or le Co2, produit par
les rejets carbonés et le méthane, produit naturellement
par les flatulences bovines et les zones humides, arrêtent
les infra-rouges une fois qu’ils ont réfléchi
sur la surface terrestre. Les infra-rouges ne peuvent plus repasser
l’atmosphère et sont alors prisonniers. Ils réchauffent
donc fortement l’air.
En mars 2005, un groupe de 1200 experts mondiaux regroupés
dans le G.I.E.C., et mandaté par les nations unies, a prévu
pour le XXIe siècle un réchauffement mondial moyen
compris entre 2°C et 6°C.
Les conséquences du réchauffement climatique :
- Contrairement à une représentation largement partagée,
il n’est pas sûr, que le réchauffement provoque
plus de sécheresse. En effet, à l’inverse, les
spécialistes pensent, que la chaleur augmentant, l’évaporation
des océans se fait plus importante. Ce serait donc la pluie
qui se ferait le plus sentir. Ainsi plusieurs spécialistes
pensent que la répétition de nombreuses inondations
dans le domaine méditerranéen depuis les années
1990, viendrait du réchauffement. De manière général,
les pluies devraient s’intensifier dans les régions
sèches (donc continentales)
Cependant il y aurait également des disparités géographiques
importantes. Ainsi la zone intertropicale ne serait peut-être
pas touchée pareillement que les autres zones.
- la montée du niveau des mers et océans. Ce phénomène
viendrait de deux éléments. Tout d’abord la
fonte des glaciers qui est dèjà amplement confirmée
(glaciers du Groënland et de l’antarctique notamment).
Mais c’est aussi et surtout la dilatation de l’eau par
réchauffement, qui provoquerait une montée du niveau
des eaux. Des espaces seraient très exposés, comme
les atolls de l’Océan Pacifique (exemple à Tuvalu),
l’essentiel du territoire du Bangladesh, mais aussi par exemple
les Pays-Bas. Le risque est aussi de voir disparaître des
étangs de bord de mer (avec notamment la submersion des flèches
littorales).
- la progression des phénomènes climatiques brutaux
comme les cyclones. En effet, un cyclone apparait quand l’eau
océanique de surface est à 27°C. Depuis 20 ans,
les spécialistes enregistrent un nombre de cyclones plus
important. Cependant un débat scientifique important existe
sur le lien entre l’activité cyclonique exacerbée
et le réchauffement climatique. La plupart des spécialistes
pensent que le réchauffement climatique ne crée pas
plus de cyclones (le nombre est constant et il fluctue seulement
selon des cycles naturels), mais par contre les cyclones seraient
beaucoup plus intenses à cause du réchauffement. Donc
des cyclones pas plus nombeux mais plus intenses.
- L’ère d’une " bombe à carbone
" dégagée par les sols. En fait sous l’effet
du réchauffement climatique, l’augmentation de la température
entraîne laccélération du processus de minéralisation
du carbone organique contenu dans les sols (résidus organiques
de végétaux, d’animaux...). Ce carbone organique
piégé dans les sols se dégage alors dans l’atmosphère
sous forme de CO2. Il s’agit là d’un tout autre
phénomène que les rejets de CO2 provoqué par
la civilisation " thermo-industrielle ". Sachant que les
sols mondiaux piègent un volume de carbone organique égal
à 300 fois ce que dégage l’humanité en
CO2 chaque année, le risque est grandiose. En septembre 2005,
d’importants articles parues dans la revue Nature, ont prouvé
ce phénomène dans les sols britanniques. En 2007,
la France sera elle aussi en mesure de prouver ce phénomène
sur son propre territoire.
- La modification de l’Albédo moyen de la Terre et
un effet de " bombe à carbone " par la simple augmentation
de la couverture végétale des territoires arctiques
(Russie, Scandinavie, Canada, Alaska) [1]. Le réchauffement
climatique induit une augmentation de la couverture végétale
de ces régions par simple augmentation de la température
moyenne. Mais l’augmentation de la couverture végétale
réduisant l’enneigement hivernal, l’indice de
réflexivité (ou albédo) de ces régions
arctiques change : elles réfléchissent moins la lumière
du soleil et absorbent plus d’énergie contribuant à
encore plus augmenter la pousse de la couverture végétale.
Cet excès d’énergie reçu dû à
un enneigement réduit implique donc deux phénomènes
aux conséquences catastrophiques :
1) les sols sont susceptibles de libérer dans l’atmosphère
sous forme de CO2 une part importante des stocks de carbone organique
qu’ils piègent.
2) l’enneigement contribue à modifier l’albédo
moyen de la Terre, ce qui contribue majestueusement à son
réchauffement.
- Les scientifiques redoutent la modification des courants marins
verticaux qui pourrait transformer les puits de carbone en sources,
en libérant ainsi les quantités considérables
de réserves d’hydrates de méthane piégées
dans les fonds marins sous haute pression. Elles feraient monter
la température sur Terre de plusieurs centaines de degrés.
L’arrêt de la circulation verticale des courants marins
pourrait se produire avec une élévation de la température
de quelques degrés.
- Un risque de retour du paludisme en Europe. Les régions
européennes du pourtour méditerranéen vont
dans les 50 années qui viennent, connaître une translation
vers elles du climat actuel du Maghreb. Les plaines sub-littorales
(régions du Languedoc, Camargue, littoral espagnol..) vont
alors devenir [2]des plaines paludéennes et marécageuses
infestées de moutisques. Les services de Météo-France
pour le réchauffement climatique ont déjà fourni
aux préfets en 2005, les cartes du réchauffement et
de ses risques majeurs pour le Languedoc-Roussillon.
- La sécheresse au Sahel, et par contre-coup de nouvelles
migrations de pasteurs nomades vers le Sud du Tchad par exemple.
Les conflits autour de la terre et de l’eau dans ces régions
pourraient donc s’intensifier.
- On peut lire également « L’Europe méditérranéenne
en première ligne face au réchauffement climatique
» et « L’ère de la bombe au carbone a commencé
».
- Pour aller (beaucoup) plus loin pour comprendre ce qu’est
le réchauffement climatique on peut consulter http://www.laterrechauffe.com/bibliographie.htm
- Pour contacter Jojo la Marguerite.
[1] Une étude vient d’être publiée le
7 septembre 2005 dans le Journal of Geophysical Research
[2] Ou redevenir, car certaines d’entres elles étaient
déjà infestées par le paludisme il y a 2 siècles
le mardi 21 juin 2005
par Clément Homs
Répondre à cet article
Forum
Le réchauffement climatique c’est quoi ?
12 mai 2007, par Jeune-Ange57
Quelles sont les causes du réchauffement climatique ???
Le réchauffement climatique c’est quoi ?
29 novembre 2005, par dada
je trouve dommage que vous n’ayez pas expliqué pourquoi
les conséquences du réchauffement climatique seraient
différentes dans la zone intertropicale merci de me répondre
rapidement
Le réchauffement climatique c’est quoi ?
3 décembre 2005, par Clément Homs
Bonjour,
Les modèles qui sont appliqués aujourd’hui,
prennent en compte les différents caractères des grands
espaces bio-climatiques : Sahel, Milieux tropicaux, tempérés,
continentaux... Le climat est un système très complexe
d’inter-dépendances et d’interelations d’un
ensemble d’éléments. Tout entre en compte dans
son évolution : l’oscillation astronomique d’abord
qui est le grand paramètre. Mais aussi les mouvements aérologiques,
les circulations thermohalines (les courants marins)... La climatologie
n’en est quand même qu’à ses débuts,
et la compréhension des phénomènes climatiques
a encore de grands pas à parcourir.
La carte mondiale du réchauffement climatique est donc
très inégale suivant les espaces considérés.
Ainsi ce sont les calottes qui connaitront les hausses de température
les plus importantes (entre 5° et 10°) et plus généralements
les espaces mondiaux immergés, car les socles continentaux
ont hélas cette capacité de conserver la chaleur solaire
qu’ils reçoivent.
Les caractéristiques des milieux tropicaux c’est
la chauleur et l’humidité (une saison sèche-une
saison humide où il pleut tout le temps). C’est en
partie, à cause de l’absence de la force de Coriolis
(une force engendrée par la rotation de la planète
sur elle-même, et qui entraine les masses aérologiques)
mais aussi à cause de l’axe terrestre qui fait de cet
espaca bioclimatique, le plud chaud. Ainsi les milieux intertropicaux,
connaissent une hausse modérée sauf pour l’afrique
dont la température continentale augmentera environ de 3°.
Par contre il semble que les milieux intertropicaux indonésiens
et centraméricains soient moins touchés en terme de
hausse de température (mais certainement pas en terme de
phénomènes cycloniques). Cependant les milieux intertropicaux,
en particulier le Sahel et le Venezuela, vont connaitre la poursuite
(accélérée) du phénomène de désertification
des terres. Pour trouver une carte des prévisions du réchauffement
climatique vous pouvez aller consulter le numéro du 30 novembre
2005 du journal Le Monde (on le trouve notamment dans les bibliothèques
municipales). Dans sa page 21, le journal publie une carte simple
et pédagogique.
Voilà résumé la situation avec mes modestes
compétences. Pour en savoir plus
http://www.rac-f.org/
ou encore
http://www.manicore.com/
Bien à vous, Clément.
Le réchauffement climatique c’est quoi ?
10 octobre 2006, par le pape
je veux comprendre le réchauffement pour faire mon exposer
Le réchauffement climatique c’est quoi ?
18 février 2007
Quels en sont les causes ?
On est mal barré ?
5 septembre 2005, par hugolepasbo
Voilà, je sais que c’est pas malin mais quand j’ai
lu l’article j’ai pas pu m’empêcher de penser
que ca ferait un bon scénario pour hollywood. Enfin moi perso,
ce qui est écrit dans l’article me trouble assez dans
la mesure où les conséquences du réchauffement
climatique devrait se faire sentir plus tôt que prévu.
Quand cela devrait vraiment empirer ? Qui est ce que ca va sérieusement
toucher ? Au passage je me demandais, quand j’écoute
mon discman (je parle pas walkman ni ipod mais bien lecteur cd)
est ce que ca a une infime incidence sur qqch (le monde, l’atmosphère,
autre) ? hugo.
On est mal barré ?
21 avril 2006, par tudual
Si hugo peut encore lire cette discussion. en tout cas la question
peut servir d’exemples pour tous les appareils de consommation...
En effet même un discman engendre un impact important sur
l’effet de serre (entre autre, on pourrait aussi parler des
conditions de travail dégradantes nécessaires à
sa fabrication). Cet appareil en l’occurence est constitué
de matières plastiques, de métaux transformés,
les cd’s aussi, l’emballage d’origine à
la rigueur...Les plastiques (du boitier, des fils, etc...) sont
produits à partir de pétrole, et lorsque des travailleurs
(sous-payés) extraient le pétrole, la pollution est
évidente. Puis ce pétrole est acheminé dans
d’autres pays (via des moyens de transport polluants) pour
être raffiné et transformé en vrai plastique
grâce à des méthodes polluantes (rejets de chimie
dans les rivières, émanations de gazs toxiques...ce
qui est aussi indirectement une cause du réchauffement climatique).
Enfin, ce même plastique est difficilement recyclable (le
recyclage est également un travail polluant... :-) ).
Et ce qui vaut pour le plastique vaut également pour tous
les matériaux contenus dans ton discman, le cd, également.
On peut aussi parler des piles ou du système électrique
qui sont aussi un désastre pour l’envirronement. Par
exemple, si comme tout le monde tu es branché sur le système
EDF, les centrales nécessaires sont de véritables
usines de mort. Que ce soit les centrales électriques au
gaz ou au charbon (pollution évidente), des centrales nucléaires
(là c’est la totale : l’uranium est importé
de l’autre bout de la planète, il est consommé
dans le réacteur nucléaire, puis il est stocké
à 100m de profondeur dans des villages ou les manifestants
se font rares...et pourtant ces déchets seront extrèmement
toxiques pendant des centaines de milliers d’années
!!!). Les dégâts que je cite ne sont que les quelques
uns nécessaires pour écouter de la musique électronique...tu
parles d’un progrès ! Maintenant apprend à jouer
d’un instrument de musique, récupère ta dignité
!
Etre autonome
Il ne faut pas virer fou !
16 janvier 2007
Écoutez, il est vrai que dans les transformations les procédés
deviennent des agents polluants. Tout de même, avant de condamner
le fait d’écouter de la musique dans un discman, il
faudrait changer nos habitudes de vie et diminuer notre consommation,
point. Les transformations chimiques sont facilement récupérables
par la nature. Ce qui l’empêche de le faire, c’est
la vitesse à laquelle nous polluons et dans quelle quantité.
Le but est donc de diminuer notre consommation, ne pas vivre isolé
de tout et de tout refuser ce que la modernité nous donne.
Tout refuser est le pire moyen pour changer nos habitudes de vie.
Il ne faudrait pas exagérer et mettre en cause la dignité
de quelqu’un qui écoute de la musique dans un discman,
et parce qu’il ne joue pas d’un instrument. Je le souligne,
la nature elle-même produit de l’effet de serre, juste
penser les flatulences de vaches qui dégagent du méthane.
C’est tellement peu et tellement lent, que la nature se regénère
sans problème. C,est la consommation excessive qu’il
faut diminuer, pas s’isoler.
Il ne faut pas virer fou !
11 février 2007, par François TATARD - ex prof-ingénieur
Insa Rennes
Sacrée couche d’ozone et ses CFC. Ils sont si lourds
qu’on se demande comment ils peuvent monter au ciel. Avant
1968 on apprenait encore la physique et la chimie élémentaires
qui permettaient de ne pas dire tant d’âneries LA LEVITATION
DES GAZ LOURDS
La lévitation, en général, est un phénomène
fantastique qui permet de s’affranchir de la pesanteur. C’est
une spécialité indienne comme la planche à
clous du fakir. L’Europe, elle aussi, possède ce génie
du merveilleux hérité de ses origines ethniques indo-européennes.
Les sciences divinitratices ont longtemps était rassemblées
dans la science de l’astrologie, discipline divinatoire, reposant
sur une poétiques relationn entre la position des astres
et l’avenir inéluctable. La tentation était
grande de donner un vernis scientifique à ces sciences divinatoires
pratiquées par nos modernes astrologues qualifiés
de météorologues ou de climatologues. De mauvais esprits
ont été jusqu’à trouver une rime riche
d’une seule syllabe pour qualifier ces fantastiques disciplines.
Pour justifier cette lévitation, indépendante de la
densité, on fait appel aux courants de convexion, aux jet-streams
en altitude, et aux courants d’air un peu plus bas. Il parait
parfaitement admissible que des gaz, quatre fois plus lourds que
l’air, lévitent jusque dans les zônes stratosphériques,
voire, dans les espaces interstellaires.
Combien pésent les gaz concernés générateurs
d’’effets de serre
Onb peut en faire un inventaire des plus légers aux plus
lourds :
L’Hydrogène est le plus léger, soit densité
par rapport à l’air de : 0,07 le méthane : 0,55
l’oxyde de carbone CO : 0,966
là on arrive aux conditions idéales de mélange
et de lévitation
le monoxyde d’azote NO : 1,036 le dioxyde d’azote
NO2 : 1,588 Le gaz carbonique CO2 : 1,52 l’ozone O3 : 1,66
le gaz sulfureux SO2 : 2,21 le chlore Cl : 2,45 le fréon
CCl2F2 : 4,42
Que les plus légers montent au ciel cela se comprend. C’est
d’ailleurs avec eux qu’on gonfle les ballons de baudruche
et autres, comme les ballons-sondes des météorologues
et autres astrologues. Mais, que deviennent-ils au ciel ? Depuis
que la terre en produit l’atmosphère devrait en être
enveloppée. La nature fait bien les choses, car, les plus
légers sont de puissants réducteurs. Tellement sensibles
qu’ils s’oxydent au contact de l’air pour se transformer
en gaz lourds qui retourneront au sol. On ne risque donc pas de
les voir exploser dans la haute atmosphère qu’ils n’auront
pas le temps d’atteindre. Alors ? Les plus lourds comment
vont-ils monter pour suspendre une couche d’ozone, plus ou
moins trouée, attaquée par les "encore plus lourds"
que sont le chlore et le fréon de nos frigos et nos bombes
aérosols ? REPONSE de nos "scientifiques" : par
la convexion et les courants d’air. Ils n’ont pas osé
dire "par lévitation", mais cela revient au même.
EXPLICATION : elle est résumée dans une pensée
militaire popularisée par les médias : "chercher
à comprendre c’est commencer à désobéir".
Oppose ce négationisme à la pensée médiatique
officielle est scandaleux : c’est la négation de la
poésie. Vous n’avez pas honte ! Hommes de peu de foi.
Contester cette lévitation est aussi "politiquement"
incorrect que de nier le miracle de la pompe à chaleur. Tous
nos hommers politiques, fantastiques monuments d’inculture
scientifique et technique, chantent la même chanson, "sûrs
d’eux et dominateurs", cuirassés dans la belle
ignorance qu’ils partagent avec les plus diplômés
de leur électorat. Ne vont-ils pas jusqu’à pleurer
sur la disparition des coraux du Pacifique rongés par l’acide
carbonique dont ils sont pourtant constitués ? Ne voient-ils
pas ces iles coraliennes submergées par la montée
des eaux dilatées et soulevées par la fusion des glaçons
de l’océan arctique ? Dommage que, par ailleurs, apparaissent
des iles nouvelles à l’occasion d’éruptions
volcaniques sous-marines. Ce sont peut-être là ces
fameuses exceptions qui confirment la règle. Alors, notre
Président de la République, trouve la parade, la solution
ultime, le reméde à tous les mots : une taxe à
la consommation : "Merci on a déjà donné"
Cela ne fait rien. Continuez, votez pour eux...Amen.
Il ne faut pas virer fou !
11 février 2007, par K’tche
Pour la "lévitation" des gaz lourds, pas besoin
de yogi, il suffit juste de prendre en compte un phénomène
que l’on connait depuis presque 200 ans : la diffusion.
Pour plus d’informations, voir par exemple l’article
de Wikipédia : Diffusion de la matière
Il aurait peut-être mieux valu ne pas faire mention de l’école
dans laquelle enseignait le professeur Nimbus, cela lui aurait évité
une contre publicité génante...
Il ne faut pas virer fou ! lévitation des gaz lourds
13 février 2007, par François TATARDt
Rien de plus poétique que cette diffusion qui annule la pesanteur.
Je propose quelques images des livres d’avant 1968 à
ceux qui adresseront leur Email à "tatardflr@orange.fr"
La physique est une science très expérimentale. Elle
n’aime pas la confusion et les raisonnements du type "Idi
Amin Dada" "PLUS JE PEDALE MOINS FORT MOINS J’AVANCE
PLUS VITE"
Il ne faut pas virer fou ! lévitation des gaz lourds
13 février 2007, par K’tche
Einstein était un peu poète, certes, mais je pense
que ce n’est pas directement cette compétence qu’il
a mis en oeuvre lorsqu’il a formalisé un modèle
de la diffusion en terme de mouvement brownien...
Il ne faut pas virer fou !
13 février 2007, par François TATARD
200 ans c’est l’àge d’or de l’alchimie,
du vaporeux effet de serre, de la pompe à chaleur et de la
génération spontanée. Le religieux revient
en force même dans les sciences de nos xxxxlogues. Ce n’est
pas nimbus qui me contredira, seulement un littéraire évaporé
Il ne faut pas virer fou !
13 février 2007, par K’tche
Il y a 200 ans, c’était plutôt l’époque
de Lavoisier dont la grande tradition positiviste situe les travaux
dans un déploiement de la "révolution scientifique"
en chimie. Mais, bon, enchainer les perles a l’air d’être
une occupation dont il est difficile de se défaire.
Il ne faut pas virer fou !
11 février 2007, par K’tche
Quant à la confusion entre carbonate de calcium ("squelette"
des coraux) et acide carbonique (gaz carbonique dissous dans l’eau),
c’est un contre-sens qui serait carrément hilarant
s’il n’était justement tragique pour l’équilibre
de ces milieux fragiles !
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