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Origine : http://www.decroissance.info/De-la-destruction-ordinaire-des
« En observant ce qui s’est passé sur les côtés,
et en particulier sur le pourtour méditerranéen écrit
Serge Latouche, on a un bel exemple du double mouvement créatif
et destructif de l’action humaine. Par ses mirettes de retenue,
ses sentiers cheminant sur les courbes de niveau, son habitat se
fondant dans le paysage, l’homme avait transformé la
friche en un jardin. Le mariage de la vigne et de l’olivier
s’insérant entre le pin parasol, les figuiers de barbarie,
les fusains, les cèdres, les orangers et les citronniers
embaumaient ces terres, souvent arides et encadrées de rochers
sauvages. Et puis un jour, un touriste, suivi de beaucoup d’autres,
est venu construire une villa de plaisance. La vigne et l’olivier
ont cédé la place au béton. La spéculation
immobilière s’en est vite mêlée. De grands
ensembles ont bordé les plages, des autoroutes ont éventré
les collines et la musique techno des boîtes de nuit a remplacé
le chant des cigales » [1].
Désormais, dans un monde où l’urbanisme est
« la destruction ordinaire des villes en temps de paix »
(selon le mot de Michéa), « celui qui sort de l’univers
abstrait et pétrifié des villes sent que la mer est
vivante.Il est hypnotisé par le mouvement des eaux, dont
il semble que l’éternelle destruction-construction
de formes pétrisse en lui ce qu’il a de figé
» [2]. Ce temps des loisirs, comme temps de la re-formation
de la force de travail et de la consommation du bien-être
marchandisé, est le complément dialectique du monde
de la domination du travail mort. Mais des loisirs qui ne sont toujours
que le simulacre de la vie [3]. La société de consommation
décolle en effet véritablement pendant les Trente
Glorieuses (1943-1973), où, dès les années
1950, l’on voit apparaître la motorisation des ménages,
l’accroissement du nombres de touristes étrangers,
la montée du pouvoir d’achat, la baisse du temps de
travail. En région Languedoc-Roussillon, la « touristification
», comme disent les géographes et autres déménageurs
du territoire, s’inscrit alors plus largement dans une action
de l’Etat pour l’aménagement touristique du littoral
aquitain si critiqué par Bernard Charbonneau, et pour l’aménagement
de la haute montagne avec le Plan neige (1963).
La station touristique nazie Prora, sur la Baltique. C’est
la première unité touristique intégrée.
Le modèle par excellence de ces « touristifications
» littorales, est le programme nazi d’aménagement
des littoraux de la Baltique dans le cadre de l’organe pour
la propagande pour le travail, La Force par la Joie (KDF), qui a
développé d’énormes stations touristiques
pendant la guerre, comme « Prora » sur la Baltique accueillant
près de 20 000 touristes. Loisir, propagande et Travail y
sont intimement liés : c’est l’invention de la
station touristique dans sa potentialité totalitaire toujours
à l’oeuvre. Les aménageurs français s’inspirent
également de la « touristification » du littoral
de la mer noire en Bulgarie et en Roumanie, pays alliés au
Troisième Reich. L’après-guerre fascinée
par le planisme de la « guerre totale » est à
l’optimisme technophile. Dans ces années, la guerre
ne fit que renforcer l’impression d’urgence à
maîtriser le développement urbain par la nouvelle science
de l’urbanisme.
L’organisation créée par le gouvernement d’Hitler
en 1933, « la Force par la joie » (Kraft durch Freude,
KdF) dans le cadre du syndicat unique, le Front du travail, devait
contribuer à encadrer le temps libre et les vacances de la
population. Au premier abord, la Force par la joie offraient des
distractions, mais ses activités servaient avant tout la
propagande nationale-socialiste.
C’est ainsi que « dans la société moderne,
la mer est un fait social, aussi caractéristique d’elle
que l’usine. Dans la première société
industrielle, son cadre géographique c’est la plage,
suffisamment vaste pour contenir la multitude, mais assez limitée
pour qu’elle s’y rassemble. Une pente de sable fin,
qui descend progressivement dans les eaux calmes d’une baie,
pour la sécurité des baigneurs, et deux caps rocheux
pour le pittoresque des tempêtes : si comme à la Concha
de Saint-Sébastien, elle possède en outre une petite
île, alors la plage est parfaite. En arrière, une forêt
plus ou moins transformée en parc l’isole du monde
paysan. La plage forme un monde clos qui tourne le dos au pays :
non seulement à la campagne, mais surtout à la ville.
Cette société est polarisée par la ‘‘
vue sur la mer ’’. Les plus riches s’établissent
le plus près de la mer, contre toute raison - s’il
le faut même dans la mer comme à Miami. Derrière
ce front se succèdent des couches de villas de moins en moins
riches : jusqu’à la gare et aux entrepôts qui
sont l’envers du décor » [4].
De la « touristification » du littoral du Languedoc-Roussillon.
A la sortie de la guerre mondiale de petites villages touristiques
vivotent sur le littoral languedocien. Ils sont autant de projections
littorales des bourgeoisies intérieures : le Grau du Roi
pour la bourgeoisie nîmoise, Carnon-Palavas pour la bourgeoisie
montpelliéraine, Valras pour la bourgeoisie biterroise. Mais
c’est en 1963, que le gouvernement français crée
la Mission Interministérielle d’Aménagement
du Languedoc-Roussillon (M.I.A.L.R. ou dite « Mission Racine
» du nom de son concepteur), qui dotée de 3 milliards
de francs par l’Etat, va organiser la création de 500
000 lits touristiques sur le littoral languedocien (un projet très
ambitieux même à l’échelle mondiale).
La volonté stratégique des aménageurs est
de capter les flux de touristes venus d’Europe du Nord et
qui passant par le Languedoc-Roussillon sans s’y arrêter,
partent vers la Costa Brava ou la Côte d’Azur. L’objectif
est donc de faire de cette région un concurrent direct pour
la Costa Brava et la Côte d’Azur. On veut aussi diversifier
l’économie régionale beaucoup trop spécialisée
aux yeux des technocrates, sur la viticulture. L’opération
de viabilisation et de mise en infrastructures touristiques s’accompagne
d’opérations de démoustication et de reboisement.
Ne voulant pas d’une urbanisation littorale continue mais
parsemée, l’objectif quantitatif des 500 000 lits touristiques
va se concentrer sur la création de 5 « unités
touristiques » séparées entre elles par des
espaces interdits à l’urbanisation (entre Frontignan
et Palavas-les-Flots et entre Gruissan-plages et Port-Leucate).
Ce sont les unités de :
- Port-Camargue, la Grande-Motte, Palavas.
- Sète-Le Cap d’Agde.
- Valras-plage et Gruissan.
- Port-Leucate et Port Baccarès.
- Saint-Cyprien, Canet en Roussillon et Argelès-sur-mer.
Le problème d’une meilleure accessibilité au
littoral languedocien pour les flux touristiques d’Europe
du nord, est résolu par la construction de l’Autoroute
A9 dans les années 1960 et achevée en 1978. A partir
des échangeurs de l’autoroute sont construits des voies
rapides vers les 5 unités touristiques. L’on veut aussi
écarter les voies de circulation du littoral en ne créant
que des voies de dessertes perpendiculaires au littoral. Les parkings
pour les automobiles, placés à l’arrière
du littoral, déversent donc leurs flots de touristes. La
mission Racine cherche également à donner une spécificité
architecturale à chaque station touristique crée ex
nihilo [5]. Ainsi le frère du ministre Edouard Balladur sera
l’architecte de la station touristique de la Grande-Motte,
tandis que l’on construira des marinas dans la plupart des
stations.
Vue réduite de l’Unité Touristique du Cap d’Agde.
Il existe deux types de stations. Les stations d’Etat crées
directement par la Mission Racine, comme la Grande-Motte, Leucate,
Port-Baccarès, Gruissan-plages. Et les stations de maîtres
d’œuvre ayant demandé un agrément à
la mission Racine. C’est par exemple le cas pour Port-Camargue
crée par la Chambre de commerce du Gard et par la commune
du Grau du Roi. La station touristique de Saint-Cyprien a été
crée par la commune du même nom.
Le littoral en languedoc-roussillon étant très bas,
il a fallu que la Mission Racine fasse creuser des lagunes pour
accueillir des ports de plaisance qui sont les infracstructures
qui servent de centre aux stations. Ainsi la création ex
nihilo du Cap d’Agde se fait par l’aménagement
du lac de Lanau où l’on crée une passe pour
éviter le mélange des touristes nudistes vers la «
zone textile » du Cap d’Agde. Au sein du lac, une île
artificielle est créée, « l’ïle des
loisirs » où se concentrent boîtes de nuit, foires,
unités de restauration rapide... trafic et mafias de la drogue.
C’est que « cette société des loisirs
est aussi contraignante que celle du Travail. Encore plus directement
menacée par l’ennui, elle se lance, jour et nuit, dans
une rage d’activité que l’auto permet de déployer
toujours plus loin » [6]. La consommation est aussi celle
de l’espace perpétuellement avalé par la vitesse
grisante des prothèses techniques du transport des corps
et des marchandises. La station est également très
hétérogène, partagée entre deux types
d’habitat, une zone pavillonaire et une zone d’habitat
collectif. A l’arrière de la station, une opération
d’ « amélioration du paysage » est là
pour enrober l’opération de bétonnage dans des
habits environnementalistes. Le Mont Saint-Loup déforesté
et alors planté d’une pinède. L’accessibilité
de la station est permise par la construction d’une voie rapide
connectée sur l’A9 et d’un pont sur la rivière
de l’Hérault. La voie rapide aboutit ensuite sur des
« voies de dessertes » pour l’accès sur
les plages. Sur 30 ans, la population d’Agde, hors saison
estivale, a ainsi triplée passant de 6900 habitants à
20 000 habitants aujourd’hui. Dans cette ville il y a plus
de lits touristiques que d’habitants à l’année.
En 2005 le littoral languedocien compte près de 6 à
7 millions de lits touristiques [7]
Le déménagement de la côte aquitaine et le
combat écologiste de Bernard Charbonneau.
La côte aquitaine doit sa première « mise en
tourisme » au développement du chemin de fer. C’est
ainsi qu’en 1853, la Compagnie des chemins de fer du Midi
va créer ex nihilo la station touristique d’Arcachon
en finançant la ligne Arcachon-Bordeaux [8]. En 1967, une
deuxième mission interministérielle d’aménagement
apparaît, c’est la M.I.A.C.A. (Mission interministérielle
pour l’aménagement de la côte d’aquitaine),
qui a pour seul objectif de se poser la question cruciale que résume
si bien Charbonneau : « Comment protéger la nature
en développant le tourisme qui la menace » [9] ?
L’objectif est de soi-disant éviter une urbanisation
frontale qu’hallucinent tous les aménageurs de l’époque
dans leurs prophéties auto-réalisatrices. La mission
multiplie les actions de propagande et de manipulation (qualifiées
de d’information et de concertation) afin d’attirer
l’invasion touristique qu’elle prétend maîtriser
[10]. Technique de propagande de base, qui fait passer un mal pour
un bien, c’est-à-dire un mensonge permanent qui fait
passer des déménageurs pour des aménageurs,
des destructeurs pour des constructeurs [11]. « On ne sauve
pas du déluge en ouvrant les vannes » dira Charbonneau.
La propagande sociale affirme alors protéger la nature en
exploitant, selon la formule du président de la M.I.A.C.A.,
« le plus grand gisement touristique d’Europe ».
Car bien entendu, tout ceci doit se faire « pour les Aquitains,
dans le respect de leurs valeurs propres et dans le souci de leur
mieux-être » [12]. Qui n’approuverait pas ces
excellents principes ? Mais qu’en est-il dans la pratique
?
Lac endoréïque sur la côte landaise. Lieu de
touristification privilégié par les déménageurs
du territoire.
Puisque « pour mettre en train la promotion de la nature,
il faut la socialiser » [13], nos développeurs planifient
alors la construction très ambitieuse de dix unités
touristiques séparées par des secteurs naturels protégés
[14]. Ce souci de la protection de sites naturels est justifié
par la propagande parce qu’ « il est possible de protéger
certains sites à la condition de doter les autres des équipements
recherchés par les touristes » [15]. Le long de ce
vaste espace naturel côtier de plus de 300 kilomètres
de plages bordé par une chaîne de dunes boisées
qui retient un chapelets de lacs, un canal transaquitain (très
large) reliant tous les étangs est imaginé. Ce canal
entraînait également le creusement de lacs marins artificiels
de plusieurs kilomètres et le percement de dunes sur plusieurs
dizaines de mètres de profondeurs. L’objectif de ce
canal serait la navigation de plaisance (d’Arcachon à
Biarritz) permettant de développer sur les bords de ces lacs
des ports touristiques dans lesquels s’entasseraient des milliers
de petits voiliers. La navigation sur la côte étant
trop dangereuse pour l’amateurisme plaisancier, la navigation
intérieure d’étang en étang sur près
de 100 km aurait alors la vertu d’offrir un loisir entièrement
sécurisé dans le cadre d’une nature totalement
arraisonnée et maîtrisée par l’homme.
Ce projet de tourisme de plaisance lagunaire est très proche
de celui qui va être réalisé à Miami
en Floride (aujourd’hui le premier port de plaisance mondial)
[16]. Ce sont près de 320 000 lits touristiques dont la construction
est projetée en dix ans (1970-1980).
Cependant ce projet pharaonique de déménagement/aménagement
du territoire côtier aquitain va peu à peu être
revu à la baisse. D’abord le premier choc pétrolier
de 1973 entraîne un surcoût important. Mais c’est
surtout les premières oppositions écologistes françaises
qui vont faire capoter l’essentiel du projet. Les populations
locales ne veulent pas entendre parler de ce canal et de ces unités
touristiques qui défigurent les milieux naturels et les manières
de vivre (plusieurs catégories professionnelles, ostréiculteurs,
pêcheurs, etc, furent menacés par la mission). Encore
plus qu’en Languedoc « la socialisation de la nature
» selon le mot des développeurs, n’a pas pour
but de la sauver, mais de l’intégrer à la valorisation
capitaliste. C’est ainsi que Bernard Charbonneau qui dans
les années 70 sortait de sa « traversée du désert
» [17], entraîna à nouveau son ami Jacques Ellul
dans l’action, pour fonder en 1973 le Comité de défense
de la côté Aquitaine, afin d’aider les populations
concernées à résister aux projets de la M.I.A.C.A.
Il prit la tête de ce comité de défense «
qui se bat pour les jeunes à venir » [18], mettant
en avant les risques que ferait encourir un tel canal pour les écosystèmes
naturels. Il fallut en effet l’intervention du comité
de défense pour que la mission se décide après
coup, en 1976, à demander une étude scientifique sur
les dégâts écologiques. Les réalisations
de la M.I.A.C.A. furent donc plus réduites que ne le prévoyaient
les plans des développeurs. Les stations touristiques de
Seignosse ou Lacanau par exemple furent les seules réalisations
achevées du plan originel. Finalement on ne fit que réhabiliter
plusieurs petits lieux touristiques déjà existants.
Cependant réussite de la mission, la densité estivale
y varie aujourd’hui entre 300 et 1200 habitants au kilomètre
carré. De plus les secteurs d’équilibre naturel
censés être protégés sont actuellement
largement entamés par l’urbanisation.
Bibliographie (pour aller beaucoup plus loin) :
- Bernard Charbonneau, Le Jardin de Babylone, Encyclopédie
des Nuisances, 2002 (1969), notamment le chapitre IV « Vue
sur la montagne et la mer ».
- A. Rauch, Histoire des vacances de 1830 à nos jours.
- Marc Boyer, L’Invention du tourisme, La Découverte.
- Marc Boyer, L’Invention de la Côte d’Azur.
- Alain Corbin, Le territoire du vide, 1988, sur l’histoire
du désir de rivage en Occident à partir de la mi-XVIIIe
s. ; et L’avènement des loisirs du même auteur.
[1] Préface de Serge Latouche au livre de Besson-Girard,
Decrescendo cantabile. Petit manuel pour une décroissance
harmonique, Parangon, 2005, p. 7-8.
[2] B. Charbonneau, Le Jardin de Babylone, Encyclopédie
des Nuisances, 2002 (1969), p. 189.
[3] Cf. Guy Debord, La société du spectacle, chapitre
VI. « Le temps spectaculaire ».
[4] Bernard Charbonneau, op. cit., p. 190-191.
[5] En France, le statut de « station touristique »
est un label, mis en place par une loi de 1919. Ce statut permet
la mise en place d’une taxe de séjour pour le financement
des aménagements communaux. De plus aujourd’hui, l’Etat
donne une « dotation touristique » pour une commune
ayant ce statut. Ce statut permet ainsi le financement d’infrastructures
(station de traitement des eaux usées, etc) dans une commune
qui voit souvent sa population être multipliée par
3 pendant l’été.
[6] Charbonneau, op. cit., p. 191.
[7] Pour une comparaison cartographique des sites du Cap d’Agde
et de Sète, voir le site de l’IGN pour l’éducation
nationale qui montre de façon très pédagogique
les évolutions.
[8] Le même phénomène se reproduit à
la même époque sur la côte est des Etats-Unis
avec la création de la station touristique d’Atlantic
City, comme projection littorale de la bourgeoisie de la ville de
Philadelphie. En France, autre exemple, c’est encore la Compagnie
des chemins de fer du Midi qui va créer plusieurs lieux touristiques
dans les Pyrénées comme par exemple la station de
sport d’hiver de Font-Romeu.
[9] B. Charbonneau, Sauver nos régions, Ecologie, régionalisme
et sociétés locales, Sang de la Terre, 1991, Chapitre
V. « La manipulation de l’espace et de ses habitants
par l’aménagement de la Côte aquitaine »,
p. 110. C’est ainsi affirme la propagande sociale, que la
construction d’une « Cité du Surf » à
Biarritz pour 2008 sera « élargie à la connaissance
et à la préservation de la mer, elle racontera l’histoire
de ce loisir, sa contribution à la vie sociale » (Le
Monde, 30 septembre 2005).
[10] Cette technique de propagande auto-réalisatrice est
actuellement très bien maîtrisée par le conseil
général de L’Hérault, qui justifie tous
ses projets infra-structurels par les prophéties démographiques
des instituts de statistiques totalement dépendants de son
pouvoir.
[11] La propagande de la M.I.A.C.A. ayant engloutie une bonne partie
de ses premiers crédits, la Cour des comptes publia en 1974
un rapport sévère à son encontre.
[12] Dans la revue Urbanisme (1972), numéro spécial
sur la Côte aquitaine. Repris par Charbonneau, dans Sauver
nos régions, op. cit., p. 113.
[13] Charbonneau, op. cit., il critique là l’ouvrage
du premier président de la M.I.A.C.A., Philippe Saint-Marc,
intitulé La socialisation de la nature.
[14] Dix Unités principales d’Aménagement (U.P.A.)
séparées par sept Secteurs d’équilibre
naturel (S.E.N.).
[15] Revue Urbanisme (1972). Rapporté par Charbonneau, op.
cit.
[16] Pour une appréciation actuelle sur le tourisme de plaisance
en France, cf. Benoit Hopquin, « Les ports de plaisance affichent
complet », Le Monde, 17 juillet 2002.
[17] Cf. le très bel ouvrage Daniel Cérézuelle,
L’écologie et la liberté. Bernard Charbonneau,
précurseur de l’écologie politique, Parangon,
2006. pour des éléments biographiques.
[18] B. Charbonneau, Sauver nos régions, op. cit., p. 111.
le jeudi 14 décembre 2006
par Clément Homs
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