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Origine : Echanges mails suite à la mise en place
d'une liste consacrée à l'oeuvre de Cornélius
Castoriadis.
L’abstention croissante lors des scrutins électoraux
suscite nombre d’inter-rogations de la part des politologues
et des journalistes. Cette dépolitisation, Cornelius Castoriadis
l’avait, parmi d’autres, analysée dès
les années soixante. Animant à cette époque
le groupe Socialisme ou barbarie qu’il avait co-fondé
avec Claude Lefort, Castoriadis dirige sa critique non seulement
contre le totalitarisme communiste (un régime “ inséparable
des camps de concentration, de l’exploitation sociale la plus
intense, de la dictature la plus atroce, du crétinisme le
plus étendu ” écrit-il dès 1949 –
1 ), mais aussi contre les “ démocraties représentatives
” occidentales, où le pouvoir et les libertés
des citoyens se réduisent à la portion congrue. Pourquoi
voter, en effet, quand les choix décisifs sont faits par
quelques hommes politiques et hauts fonctionnaires, en accord avec
les grands patrons ?
Car qui a décidé de doter la France de la bombe atomique
? Qui a décidé de construire des centrales nucléaires
pour l’approvisionnement du pays en électricité
? Et aujourd’hui, qui décide du remplacement du parc
électronucléaire, de préférence au développement
d’énergies renouvelables ou à un programme d’économies
d’énergie ? Qui décide de réformer les
retraites ou l’assurance-maladie ? Sommes-nous libres de ne
pas consommer d’OGM ? Sur aucun de ces sujets (et la liste
n’est bien évidemment pas exhaustive !), le “
peuple souverain ” n’a été explicitement
consulté. Mais, dira-t-on, les gouvernants que nous avons
élus et nos représentants au Parlement ont pris en
notre nom ces décisions dont nous supportons les conséquences.
C’est précisément cette notion de représentation
que Castoriadis remet en cause.
Pour lui, la démocratie ne peut être que directe,
à l’image de ce qu’elle fut dans la Grèce
antique. Mais ce qu’il nomme le “ germe grec ”
n’est pas la seule source de sa réflexion : le mouvement
d’émancipation moderne (constitution des villes libres
médiévales, Révolutions américaine et
française…) et la lutte contre le “ capitalisme
bureaucratique ” apportent une dimension nouvelle à
l’idée d’autonomie sociale et politique. Car,
pour Castoriadis, l’histoire gréco-occidentale est
marquée par un projet non encore réalisé, celui
d’une société libre et égalitaire, une
société autonome. Ce projet, qui englobe et dépasse
le projet démocratique, s’adresse potentiellement à
l’humanité toute entière.
Le “ germe grec ” et la naissance du projet
d’autonomie
La Grèce antique – et en particulier l’Athènes
démocratique – ne constitue pas, pour Castoriadis,
un modèle à imiter. Elle est un “ germe ”,
au double sens de ce terme : elle est le lieu où se crée
la démocratie ; elle est aussi un objet de réflexion
inépuisable pour qui veut penser ce régime politique
et le rendre effectif aujourd’hui.
Ce qui frappe d’emblée lorsqu’on s’intéresse
à la démocratie grecque, c’est l’importance
des dispositifs encourageant la participation aux affaires publiques
tout en permettant un contrôle réel des gouvernés
sur les gouvernants : “ […] la désignation des
magistrats par tirage au sort ou rotation assure la participation
d’un grand nombre de citoyens à des fonctions officielles
– ce qui leur permet de les connaître. Que l’ecclèsia
[l’assemblée du peuple] décide sur toutes les
questions gouvernementales d’importance assure le contrôle
du corps politique sur les magistrats élus, au même
titre que la possibilité d’une révocation de
ces derniers à tout moment […]. Bien entendu, tous
les magistrats sont responsables de leur gestion et sont tenus de
rendre des comptes […]. ” 2. A Athènes, “
il n'y a pas d'Etat comme appareil ou instance séparée
” 3 au moyen de dispositions institutionnelles qui permettent
la liberté de tous les membres du corps politique.
“ Seuls des hommes égaux peuvent être libres
et seuls des hommes libres peuvent être égaux ”
4
Car, pour les Grecs, un régime politique qui garantisse
la liberté est fondé sur le principe “ de n’être,
au mieux, gouverné par personne, ou sinon <de l’être>
à tour de rôle. Et cela va dans le sens de la liberté
fondée sur l’égalité. ” 5. Castoriadis
insiste à son tour sur ce lien intrinsèque entre liberté
et égalité, lien méconnu ou contesté
par la plupart des auteurs modernes pour qui l'égalité
est perçue comme un nivellement et une menace contre la liberté.
Au contraire, écrit Castoriadis, “ [?] la liberté
[?] implique l'égalité effective - et réciproquement.
[?] Comment donc pouvez-vous être libre si les autres ont
plus de pouvoir que vous ? [?] Puisqu'il y a nécessairement
pouvoir dans la société, ceux qui ne participent pas
à ce pouvoir sur un pied d'égalité sont sous
la domination de ceux qui y participent et l'exercent, ne sont donc
pas libres [?] ” 6
Le projet d’autonomie
La création de la démocratie en Grèce antique
fait surgir pour la première fois une communauté autonome,
qui se donne à elle-même ses propres lois, qui s’auto-institue
explicitement. Loin de toute référence à l’héritage
intangible des Ancêtres ou à la révélation
divine recueillie sur un quelconque Sinaï (aujourd’hui
: aux lois de l’Histoire ou du marché), les Athéniens
prennent le risque de s’auto-gouverner, d’agir collectivement
sans autre norme de leurs actes que leur propre jugement, leur propre
réflexivité. Cette ouverture de l’interrogation
politique et philosophique, en droit illimitée, bouscule
les croyances et les représentations instituées. Cependant,
elle laisse de côté des pans entiers de l’institution
sociale. “ La propriété n’est jamais vraiment
mise en cause, pas plus que le statut des femmes, pour ne pas parler
de l’esclavage. La démocratie ancienne vise à
réaliser, et réalise, l’auto-gouvernement effectif
de la communauté des adultes mâles libres, en touchant
le moins possible aux structures économiques et sociales
reçues. Seuls les philosophes (quelques sophistes au Vème
siècle, Platon au IVème) iront au-delà. ”
7 Il faut attendre le mouvement d'émancipation moderne pour
que se radicalise la critique des formes sociales établies.
Le mouvement d’émancipation moderne
L’essor des villes libres médiévales qui arrachent
des chartes de franchises aux seigneurs locaux marque la renaissance
du projet d’autonomie en Occident. La Renaissance, le Siècle
des Lumières, les Révolutions anglaise, américaine
et française, le mouvement ouvrier, le mouvement féministe,
les mouvements des années soixante contre la société
de consommation… en constituent autant de moments-clés.
Tout peut – doit – être mis en question : le caractère
religieux de la monarchie, la division de la société
en ordres, le droit de propriété, les inégalités
de pouvoir et de richesses, l’exploitation capitaliste, la
place des femmes dans la société, celle des minorités,
des jeunes… Le projet d’autonomie prend un tour résolument
universaliste dans l’Occident moderne.
Un projet universaliste limité par l’imaginaire
de la représentation politique
Cet élargissement du projet d’autonomie est cependant
accompagné de la création d’institutions politiques
qui ne permettent plus la liberté de tous les citoyens et
se situent par là même bien en deçà des
réalisations de la démocratie antique : les Modernes
instaurent la représentation politique dans des cités
dont la taille ne dépasse pas celle d’Athènes.
Or, contrairement au système des magistratures grecques,
“ [...] avec le système “ représentatif
”, la collectivité donne un mandat irrévocable
pour une longue période à des “ représentants
” qui peuvent agir en produisant des situations irréversibles
– de telle sorte qu’ils déterminent eux-mêmes
les paramètres et la thématique de leur “ ré-élection
”. ”9 Ces représentants, ces gouvernants, composent
une oligarchie (au sens propre : le pouvoir de quelques uns) que
les citoyens espèrent être une aristocratie (le pouvoir
des meilleurs). En aucun cas il ne s'agit d'une démocratie
(le pouvoir du peuple, c'est-à-dire de tous). Imaginer, créer
une démocratie véritable à l'échelle
d'un grand pays, à l'échelle de l'humanité
entière, implique de reprendre à nouveaux frais la
réflexion sur les institutions politiques antiques. Pour
cela, les acquis du mouvement ouvrier dans sa lutte contre le “
capitalisme bureaucratique ” peuvent constituer une aide précieuse.
La lutte contre le “ capitalisme bureaucratique ”
Après une lente gestation dans les flancs de la société
féodale puis monarchique, le capitalisme s’épanouit
en Europe à partir de la fin du XVIIIème siècle.
Pour Castoriadis, il ne se réduit pas à la propriété
privée des moyens de production et d’échange.
Il s’agit d’un univers matériel et mental à
la fois, caractérisé non seulement par un essor illimité
de la production de marchandises, doublé de la recherche
frénétique de débouchés, mais encore
par un bouleversement permanent et sans fin des techniques de production
elles-mêmes (comme l’avait vu Marx). Bouleversement
qui n’est lui-même possible qu’à travers
une constante “ adaptation ” des êtres humains
au monde nouveau qui se crée chaque jour : celui de la “
société bureaucratique ”.
La “ contradiction fondamentale ” du capitalisme
L’efficacité productive du capitalisme est censée
reposer sur la rationalisation croissante des tâches, entreprise
déjà ancienne (taylorisme, fordisme, toyotisme…).
“ La technologie capitaliste, et avec elle toute l’organisation
prétendument “ rationnelle ” de la production
qui lui correspond, vise à transformer les travailleurs en
objets passifs, en purs exécutants de tâches circonscrites,
contrôlées, déterminées de l’extérieur
– par un Appareil de direction de la production. Mais en même
temps, cette production ne peut fonctionner que dans la mesure où
cette transformation des travailleurs en objets passifs ne réussit
pas. Le système est obligé de faire constamment appel
à l’initiative, à l’activité de
ceux-là même que par ailleurs il essaie de transformer
en robots. […] Le système ne fonctionne que dans la
mesure où, partout, les hommes le font fonctionner contre
ses propres règles. La contradiction fondamentale du système
est qu’il est obligé simultanément d’exclure
les travailleurs de toute participation essentielle à la
direction de leur activité et de faire constamment appel
à une telle participation. ” 10
La société bureaucratique
Cette contradiction fondamentale du capitalisme déborde
la sphère de la production au fur et à mesure que
la société se bureaucratise. Castoriadis définit
la bureaucratisation ainsi : “ une structure sociale dans
laquelle la direction des activités collectives est entre
les mains d’un appareil impersonnel organisé hiérarchiquement,
supposé agir d’après des critères et
des méthodes “ rationnelles ”, privilégié
économiquement et recruté selon les règles
qu’en fait il édicte et applique lui-même. ”
11. Après avoir été dépossédés
du sens de leur travail, les individus voient le reste de leur existence
de plus en plus dirigé, programmé, organisé
de l'extérieur : radio et télévision meublent
le temps “ libre ”, les voyages organisés remplacent
les vacances, les plats cuisinés préparés par
l'industrie agro-alimentaire remplissent les assiettes. “
La fête, [?] création immémoriale de l'humanité,
tend à disparaître des sociétés modernes
comme phénomène social ; elle n'y apparaît plus
que comme spectacle, agglomération matérielle d'individus
qui ne communiquent plus positivement entre eux, et ne coexistent
que par leurs relations juxtaposées, anonymes et passives,
à un pôle qui est seul actif et dont la fonction est
de faire exister la fête pour tous les assistants. Le spectacle,
performance d'un individu ou d'un groupe devant le public impersonnel
et transitoire, devient ainsi le modèle de la socialisation
contemporaine, dans laquelle chacun est passif relativement à
la communauté et ne perçoit plus autrui comme sujet
possible d'échange, de communication et de coopération,
mais comme corps inerte limitant ses propres mouvements. ”
12
Des Conseils ouvriers à l’auto-gouvernement
de la société
L’extension rapide du capitalisme bureaucratique à
la planète entière (la “ mondialisation ”)
a pour conséquence une “ privatisation ” croissante
des individus (“ la poursuite de petites jouissances dans
un monde qui est pour les gens sans aucun projet, sans aucune perspective,
sauf leur petit bien-être individuel – ce que j’appelle
l’onanisme consommationniste et télévisuel ”
10). Elle suscite pourtant, dans la production, une lutte constante
contre l'organisation prescrite du travail et la division dirigeants/exécutants.
Lutte sourde, informelle, qui explose parfois : Commune de Paris,
Soviets de 1905 et 1917, Espagne en 1936-37, Hongrie en 1956, Mai
68 en France? A chaque fois revient la revendication de la “
gestion ouvrière de la production ” 13 par le biais
de conseils composés de délégués élus
et révocables à tout moment, responsables devant l'assemblée
générale des travailleurs de leur atelier ou de leur
usine.
Castoriadis voit dans ces flambées révolutionnaires
le signe que la population peut avoir le désir et les capacités
de prendre elle-même en charge son destin en créant
une société autonome gouvernée par une fédération
de conseils. L’autogestion de tous les secteurs sociaux (“
les entreprises, les services publics, les communes, les quartiers
des grandes villes, par exemple ” 14 ) se fait selon le principe
que tous ceux qui sont soumis à une décision doivent
avoir participé à égalité à la
prise de cette décision. “ […] [D]ans le domaine
fondamental du travail, une transformation consciente de la technologie
[est nécessaire] afin que le procès de travail cesse
d’être une mutilation de l’homme et devienne terrain
d’exercice de la libre créativité des individus
et des groupes […] ” 15 . La gestion de la société
par les conseils suppose une planification 16 qui rende explicites
et conscientes les grandes décisions économiques qui
affectent la vie quotidienne des gens (en particulier l'arbitrage
entre consommation publique, consommation privée et investissement)
et permette d'anticiper les conséquences sur l'appareil de
production des décisions des consommateurs. Seule l'égalité
des salaires et des revenus pourrait, selon Castoriadis, donner
à chacun le même poids économique et permettre
de créer un véritable marché, non biaisé
par les oligopoles et les monopoles. Actuellement, l'appareil de
production sert bien davantage à fournir le superflu aux
riches que le nécessaire aux pauvres, car le marché,
qui fonctionne à partir de la demande solvable, se détourne
de la satisfaction des besoins de ceux qui n'ont pas d'argent (baptisés
successivement “ nouveaux pauvres ”, “ SDF ”,
“ exclus ”).
Vers une société autonome ?
L’égalité des salaires et des revenus est aussi
et surtout un élément indispensable de la véritable
mutation anthropologique à laquelle Castoriadis nous invite.
Car, pour lui, nous sommes à la croisée des chemins.
Et la question, urgente et cruciale, qui se pose à nous est
celle de savoir “ [d]ans quelle mesure l’humanité
contemporaine peut, et veut, sortir de l’abrutissement consommationniste
et médiatique, de la domination de bureaucraties irresponsables
et de politiciens en pellicule, de la course effrénée
d’une techno-science incontrôlée et incontrôlable
qui détruit la Terre. Dans quelle mesure peut-elle et veut-elle
reprendre et approfondir le projet d’autonomie individuelle
et collective, reprise et approfondissement qui désormais
conditionnent non seulement son émancipation, mais, on le
voit de plus en plus clairement, sa simple survie sur cette planète
? ” 17
Réactiver le projet d’autonomie implique de lutter
contre la signification imaginaire sociale de “ l’expansion
illimitée de la (pseudo-)maîtrise (pseudo-)rationnelle
”, la tyrannie de la rationalité instrumentale dont
les porteurs concrets sont les bureaucraties politiques et économiques
et le scientisme réductionniste. Cela signifie donner un
autre sens à la vie que la production et l’accumulation
des objets, vivre frugalement afin de permettre au reste de l’humanité
de sortir de son “ insoutenable misère ” 18,
nous autolimiter individuellement et collectivement (abandonner
l'idée cartésienne de nous rendre “ maîtres
et possesseurs de la nature ”).
“ Qu’est-ce qu’une société autonome
pourrait se proposer comme objectif ? La liberté de tous
et la justice [… Et] au delà, […] aider les êtres
humains à devenir les plus autonomes et les plus créateurs
possibles […]” 19 ,tout en reprenant et en dépassant
les “ valeurs de socialité et de communauté
qui subsistent - dans la mesure où elles ont subsisté
- dans les pays du tiers-monde. ” 20
Notes
1 “ Socialisme ou barbarie ” (1949), in La société
bureaucratique, Paris, Christian Bourgois, 1990, p. 111.
2 Cornelius Castoriadis, “ La polis grecque et la création
de la démocratie ”, in Domaines de l’homme, Paris,
Seuil, 1986, p. 292.
3 “ Imaginaire politique grec et moderne ”, in La montée
de l’insignifiance, Paris, Le Seuil, 1996, p. 165.
4 “ Socialisme et société autonome ”,
in Le contenu du socialisme, Paris, Union Générale
d’Edition, collection 10/18., p. 19.
5 Aristote, Les politiques, VI, 2, 1317-b, traduction Pierre Pellegrin,
Paris, Flammarion GF, 1990, p. 418.
6 “ Socialisme et société autonome ”,
art. cit., pp. 18-20. Souligné par Castoriadis.
7 “ L’idée de révolution ”, in
Le monde morcelé, Paris, Seuil, 1990, p. 156.
8 “ Quelle démocratie ? ”, in Figures du pensable,
Paris, Le Seuil, 1999, p. 157.
9 “ S’il est possible de créer une nouvelle
forme de société ” (1977), in Une société
à la dérive, Paris, Le Seuil, 2005, pp. 138-139.
10 “ Le mouvement révolutionnaire sous le capitalisme
moderne ” (1959-61), in Capitalisme moderne et révolution,
Paris, Union générale d’édition, collection
10/18, 1979, p. 127.
11 “ Le mouvement révolutionnaire sous le capitalisme
moderne ”, art. cit., pp. 168-169 (souligné par Castoriadis).
12 “ Quand l’Est bascule vers l’Ouest ”,
in Une société à la dérive, Paris, Seuil,
2005, p. 194.
13 Cf. “ Le contenu du socialisme II ” (1957) et “
La source hongroise ” (1976), in Le contenu du socialisme,
op. cit.
14 “ Une “ démocratie ” sans la participation
des citoyens ”, in Une société à la dérive,
op. cit., p. 204.
15 “ Technique ”, in Les carrefours du labyrinthe,
Paris, Seuil, 1978, p. 246.
16 “ Le contenu du socialisme II ”, in Le contenu du
socialisme, op. cit., p. 154-176.
17 “ Préface à l’édition de 1990
”, in La société bureaucratique, op. cit., p.
13-14.
18 Ibid., p. 77.
19 “ Répliques : “ Face à la modernité
”, avec Octavio Paz et Cornelius Castoriadis ”, in Dialogue,
éditions de l’Aube, La Tour d’Aigues, 1999, p.
34.
20 “ La relativité du relativisme. Entretien avec
le M.A.U.S.S. ”, in La Revue du MAUSS, n°13, 1er semestre
199, Paris, La Découverte, p. 32 (souligné par Castoriadis).
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