|
Origine :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Carlyle
The Carlyle Group
Forme juridique : Société privée
Dates clés : 1987 : Création
Slogan : Global Vision. Local insight.
Siège social : Washington, D.C.
Personnes-clés : Louis V. Gerstner, Jr., Président
William E. Conway, Jr., Fondateur
Daniel A. D'Aniello, Fondateur
David M. Rubenstein, Fondateur
John F. Harris, Directeur financier
Secteurs d’activité : Services financiers
Produits : MBO
Immobilier
LBO
Capital risque
Effectif : 750
Chiffre d’affaires : Information non publique
Site Web : www.carlyle.com
Le Groupe Carlyle est une société d'investissements
américaine fondée en 1987.
Il est présent dans de nombreux domaines d'activités,
comme l'aéronautique, la défense, l'industrie automobile
et des transports, l'énergie, les télécommunications
et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés
en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est.
Historique
Carlyle a été créé en 1987, avec 5 millions
de dollars, dans les salons du palace new-yorkais du même
nom. Ses fondateurs, quatre juristes, dont David Rubenstein (ancien
conseiller du président américain Jimmy Carter à
la Maison Blanche), ont alors pour ambition - limitée - de
profiter d'une faille de la législation fiscale. Elle autorise
les sociétés détenues en Alaska par des Eskimos
à céder leurs pertes à des entreprises rentables
qui payent ainsi moins d'impôts. Le groupe végète
jusqu'en janvier 1989 et l'arrivée à sa tête
de l'homme qui inventera le système Carlyle, Frank Carlucci.
Ancien directeur adjoint de la CIA, conseiller à la sécurité
nationale puis secrétaire à la défense de Ronald
Reagan, M. Carlucci compte à Washington. Il est l'un des
amis les plus proches de Donald Rumsfeld, actuel ministre de la
défense. Ils ont partagé une chambre quand ils étaient
étudiants à Princeton. Ils se sont ensuite croisés
dans de nombreuses administrations et ont même travaillé,
un temps, pour la même entreprise.[1][2]
En 1997, le groupe a acquis la société américaine
United Defense, gros fournisseurs de l'armée américaine
en véhicules de combat et en artillerie.
En juin 1999, il investit 1 milliard d’euros dans le quotidien
français Le Figaro (devançant le Groupe Dassault)
détenant ainsi 40% de l'actionnariat du quotidien (les 60%
restant étant détenu par la Socpresse)[1] . En 1999,
le groupe gérait plus de 4 milliards de dollars d'investissements
dans le monde[2].
Dassault a progressivement repris en 2006 l'intégralité
du capital de la Socpresse , maison-mère du journal Le Figaro
, après être monté à 60% en mars 2004,
après une première tranche de 30% en 2003.
Le groupe Carlyle est dirigé depuis janvier 2003 par Louis
Gerstner, ancien patron d'IBM.
Principaux Investisseurs
Le groupe a plusieurs membres prestigieux dont:
* George Bush, ancien président des États-Unis d'Amérique
et père du président américain actuel
* James Baker, ancien secrétaire à la défense
américain
* John Major, ancien premier ministre britannique conservateur
* Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank
* Arthur Levitt ex-président de la Securities and Exchange
Commission
* Fidel Ramos, ex-président des Philippines
* Henri Martre, transfuge de Matra Aérospatiale
* Merrill Lynch, société financière américaine[2]
* le fonds de pension de General Motors[2]
* le financier George Soros[2]
Carlyle n’est pas coté en bourse, et n’est donc
pas obligé de divulguer à la Securities and Exchange
Commission (la commission américaine chargée de veiller
à la régularité des opérations boursières)
le nom des associés, des actionnaires, pas plus que leurs
parts respectives.
Controverse
Sa proximité avec la présidence de la Maison Blanche,
conjuguée au fait que le Groupe Carlyle a des intérêts
dans l'industrie de défense, a provoqué bon nombre
de controverses. Le cinéaste Michael Moore l'a notamment
dénoncé dans son film Fahrenheit 9/11. Il considère
que le Groupe Carlyle profite de manière directe des guerres
en Irak et en Afghanistan et indique qu'une partie de ses capitaux
était détenue par des Saoudiens, appartenant notamment
à la famille d'Oussama Ben Laden, qui ont dû se débarrasser
de leur participation suite à la révélation
de cette situation.
Notes 1. ? L'Expansion, 27 mars 2002, Le fonds Carlyle se retire
du capital du Figaro
2. ? 2,0 2,1 2,2 2,3 L'Expansion, 7 août 1999, Quel est ce
mystérieux investisseur qui s'invite au « Figaro »
?
Lien externe
* Site officiel
* DE IJZEREN DRIEHOEK (Exposed: The Carlyle Group) by VPRPO Dutch
television Flux video contenant 1 min 47 en Hollandais, le reste
en anglais. Traduction du début de l'émission: "La
guerre d'Irak ne semble pas du tout terminée, cependant la
reconstruction semble avoir déjà recommencée.
Cela crée une competition internationale aux contrats, majoritairement
remportés par des entreprises américaines. Le plus
remarquable est que ces entreprises sont liées à des
personnalités du monde politique et militaire américain.
Y-a-t-il un conflit d'intérêt, ou est-ce une nouvelle
manière de faire du commerce ?-[un texte apparait avec l'inscription:
'Le triangle d'acier']- Une des compagnies agissant de cette manière
est le Carlyle Group. Leur conseil d'administration est composé
de George Bush père, James Baker III et l'ex-premier ministre
John Major. Le Carlyle Group est une Banque d'investissement peu
connue du grand public, qui est pourtant l'un des principaux investisseurs
americains dans le domaine de l'industrie de défense, les
télécom, services financiers. Qui est le Groupe Carlyle
? Qui est derrière ce nom ? Et de quel pouvoir Carlyle dispose-t-il
?"
|
|