Appel à chantier et présentation de la caravane permanente
Lu sur A-infos :
"DU MARDI 15 AU MARDI 29 JUILLET 2003 À L'ESPACE AUTOGÉRÉ
DES TANNERIES À DIJON, VENEZ NOMBREUX-SES AU CHANTIER DE
PRÉPARATION DE LA CARAVANE PERMANENTE :
Deux semaines de transformation de moteurs, aménagements des
véhicules et structures de la caravane, constructions d'engins
cyclables, promenades et récoltes d'herbes médicinales,
création d'un spectacle,construction d'une cuisine collective,
préparations d'ateliers et d'actions, échanges de savoirs
mécaniques, juridiques ou médicaux, baignades, lectures
et élaborations des aventures à venir de la caravane permanente,
concert et disco-party. Tout cela dans un pur cadre industrialo-rural
plein de légumes et d'ordinateurs.
Prévenez de votre venue en appelant 03 80 66 64 81 ou en envoyant
un mail à
caravanepermanente at
no-log.org
GAZETTE 0 DE LA CARAVANE PERMANENTE
PRÉSENTATION ET PLATE-FORME
INTRODUCTION ET PETITE HISTOIRE DU PROJET CARAVANE :
La caravane permanente, c'est en gros un espace de vie, un projet d'actions
et d'autonomisations multiples. C'est un structure collective basé
sur la non-permanence et le relais qui s'arrêtera par étapes
dans différents lieux. Elle doit permettre à des individus
de pouvoir vivre une partie du temps en nomadisme tout en continuant
à s'investir sur leurs projets locaux et lieux de vie habituels..
La caravane permanente s'élabore pour l'instant au sein de sans-titre,
un réseau francophone de groupes et individus (groupiduEs pour
la suite du texte). Ces groupiduEs sont variés : certains s'impliquent
dans des squats et espaces autogérés urbains comme les
marmottes d'amiens, l'espace autogéré des tanneries de
dijon, l'ekluserie de rennes, l'observatorio de toulouse ou encore la
charade de grenoble. D'autres vivent dans des projets ruraux comme longo
maï. Certain-e-s sont pour l'instant assez sédentaires,
d'autres nomadisent déjà une partie du temps. La plupart
participent à des collectifs militants, créent et luttent
au quotidien. Certains vivent en collectif, d'autres n'y consacrent
qu'une partie de leur temps. La caravane vise à une diversité
d'âges, d'apparences, de cultures militantes, d'idées,
de choix de vie...
L'ENVIE DE CARAVANE PERMANENTE EST NÉE EN PARTIE DE L'EXPÉRIENCE
D'AUTRES CARAVANES ET D'AUTRES NOMADISMES :
- la participation à la caravane intercontinentale qui, en 99,
marqua le voyage en Europe de 500 habitant-es d'inde et d'ailleurs en
lutte contre les multinationales de l'agro-alimentaire - la caravane
anticapitaliste qui alliait débats, théâtre de rue
et actions locales dans le cadre de la mobilisation contre le sommet
du FMI et de la Banque Mondiale à Prague - les voyages renouvelés
à travers les réseaux et actions d'intersquats, de Sans-titre
ou encore de l'Action Mondiale des Peuples (People's Global Action).
IL Y A BIEN SUR QUELQUES BASES POLITIQUES SUR LESQUELLES NOUS NOUS RETROUVONS,
DANS LESQUELLES S'ENRACINENT LE PROJET ET QU'IL CONVIENDRA DE CONTINUER
À PRÉCISER LORS DE PROCHAINES GAZETTES.
En voici quelques-unes :
- mener des actions offensives vis à vis des structures de domination
capitalistes, étatiques, patriarcales ou techno-scientistes....
- travailler sur la manière dont nous avons tous et toutes intégré
ces rapports de domination et d'oppression, cette marchandisation des
relations. S'efforcer de se désaliéner et de déconstruire
tout cela dans nos liens interpersonnels. Ancrer notre militantisme
dans une transformation de notre quotidien - promouvoir l'action concréte,
la désobéissance, le détournement... Amener une
critique de la revendication passive, du citoyennisme ou du lobbying
- contribuer à la création et à l'interconnection
d'un archipel d'outils et d'îlots autonomisation vis à
vis des pouvoirs en place : autonomie énergétique, alimentaire,
culturelle, affective... Il s'agit de se réapproprier et de collectiviser
des espaces, des ressources, du temps - servir de point d'ancrage à
des débats, de relais d'informations et de réflexions
sur divers thèmes : de la consommation au contrôle social,
de la remise en cause de la masculinité aux luttes féministes
ou queer, de l'auto-construction à l'auto-organisation, de l'agriculture
industrielle aux luttes paysannes.
Avoir des débats de fond sur la science, l'éthique, la
société industrielle ou encore la critique de l'idée
de "nature" - véhiculer le fait que le changement social,
aussi radical soit-il, est un processus complexe et parfois lent. Travailler
pour que ce changement social puisse être, autant que faire ce
peut, épanouissant, ludique et joyeux, qu'il puisse favoriser
la confiance en soi et l'autonomie, aussi bien que l'engagement collectif.
- promouvoir et expérimenter divers modes de vie jugés
dangereux et réprimés : le communautaire et le collectif,
le nomadisme, la gratuité... - sortir parfois de l'activisme
et de l'urgence pour s'ouvrir à d'autres perceptions du temps
- ne pas se prendre trop au sérieux et faire preuve d'auto-dérision
- réagir sérieusement face aux comportements sexistes,
racistes ou homophobes, face aux agressions physiques, verbales ou sexuelles...
PLATE-FORME
Le texte suivant a pour but de présenter le objectifs, activités
et modes de fonctionnements de la caravane. Dans tout projet collectif
qui vise à l'autogestion et l'horizontalité organisationelle,
l'exposé clair et formel de modes de fonctionnement et leur connaissance
par toutes et tous est primordial. Surtout, si comme dans le cas de
la caravane, il doivent pouvoir continuellement être appropriés
par de nouvelles personnes. Ces principes sont pour l'instant le fruit
de réunions renouvelées dans le cadre des rencontres Sans-titre,
ils sont évidemment évolutifs et destinés à
être révisés régulièrement
MODES DE DÉPLACEMENT ET APPARENCE DE LA CARAVANE: ENTRE TÉTRIS
ET POUPÉES RUSSES...
Elle sera bien sûre très belle, comme un grand cirque subversif
et coloré, un squat sur roulette, une ferme ambulante ou un labyrinthe
anticapitaliste. A terme, on souhaite qu'elle soit composée de
tracteurs et roulottes. Au début et pour des raisons de permis,
on commencera avec deux ou trois grands vans, escortés de vélos
et autres engins cyclables collectifs. A chaque étape, la caravane
se dépliera et se déploiera avec une cuisine collective,
un dortoir à caravaneureuses, un espace bureau et atelier, ses
infokiosques, zone de gratuité, espace de projections, dômes
et marabouts... Le rythme de la caravane et des vélos sur la
route devrait être lent, très lent et les moteurs des véhicules
transformés pour échapper au pétrole. On y travaille...
ACTIVITÉS DE LA CARAVANE :
On a déterminé un certain nombre d'activités permanentes
et que l'on souhaiterait envisageable quel que soient les indidus présents
sur la caravane. Il y a aussi des activités non-permanentes,
qui correspondent à des envies spécifiques de certaines
personnes participantes au projet et dépendent donc de leur présence
ou pas sur la caravane à un moment donné. Despersonnes
référentes trvaillant à la mise en place de ces
diverses activitéspeuvent être contacté-es.
LES ACTIVITÉS PERMANENTES:
Atelier d'expression et de création - spectacle de rue de présentation
de la caravane et de ces luttes - soupes populaires et boulangerie,
infokiosque et centre de médias alternatifs, expositions sur
les divers lieux amis de la caravane - projections vidéo et vidéothèque,
échanges de savoir sur des activités autonomisantes (
énergie, autoconstructions, autosuffisance alimentaire, secourisme...)
ainsi que sur les modes d'organisation collective et l'autogestion -
ateliers d'action directe - zone de gratuité et fripperie - création
d'une gazette - encyclopédie de fiches pratiques - carpothèque
( banque de graines et semences paysannes, promotion de modes d'agricultures
autonomes) - pharmacie alternative et herboristerie - journaux muraux
- création d'espaces de débats, ateliers ou chantiers
bricolage, mécanique, plomberie, électricité, maçonnerie,
couture.
AUTRES IDÉES D'ACTIVITÉS NON-PERMANENTES:
atelier photo - chorale de chants détournés et popsong
révolutionnaires - atelier sur l'histoire du capitalisme et des
luttes sociales - détente, yoga, relaxation, assouplissement,
accupressure - redécoration urbaine - esclade militante...
POURQUOI PASSER DU TEMPS DANS DES LIEUX ?
- découvrir, vivre ensemble, se faire des ami-es, faire de chouettes
aventures - découvrir la gestion du quotidien, du personnel et
les modes d'organisations collectives dans différents endroits
et réseaux... - partager des savoirs et compétences, -
proposer nos propres activités ou s'intégrer momentanément
à des activités locales en cours - continuer à
construire et aménager la caravane - faire une des cent choses
ou chantier que le collectif local avait toujours rêvé
de faire mais n'avait jamais pu faute de temps, matériel, personnes...
EQUILIBRE DANS L'ÉCHANGE...
On veut pouvoir transmettre une liste de ce que l'on peut faire, et
expliquer par le biais de la gazette ce qui est réalisé
à chaque étape par la caravane. Mais il est clair que
nous ne nous voyons pas comme des prestataires de services. Nous souhaiterions
être autant que possible sur un rapport égalitaire dans
l'échange avec les collectifs qui nous acceuillent, qu'il y ait
un travail de préparation mutuel et un intérêt réciproque.
Nous souhaiterions en ce sens au possible que les groupiduEs acceuillantes
puissent aussi nous faire part à l'avance de leurs compétences,
envies et besoins.
FORMALISME ET PASSION - DU SUBTIL LIEN ENTRE PRÉPARATION ACHARNÉE
ET SPONTANÉISME DÉBRIDÉ...
Nous souhaiterions proposer à chaque étape : - des évènement
décidés à l'avance et qui puissent être annoncés
publiquement en tant que tel. - des évènements décidés
et organisés sur place et plus à l'arrache au gré
des envies communes entre caravaneureuses et groupes et personnes rencontrées.
Les évènements décidés à l'avance
seraient plutôt prévu en milieu de séjour, afin
de laisser préalablement aux caravaneureuses la possibilité
de s'installer, de se lier avec leurs acceuillant-es et de les impliquer
dans ces évènements. Cela nous laisse aussi une certaine
latitude, au gré des aventures, d'arriver plus tard que prévu
ou de partir plus tôt. Les chantiers de construction conséquent
sont typiquement des activités qui demanderont beaucoup d'organisation
préalable.
LA CARAVANE VISE À FAIRE ÉTAPES DANS DES LIEUX EXTRÊMEMENT
VARIÉS
projets ruraux - villages - camps d'actions - squats - zone autonome
permanentes -chez des ami-e-s -chez des inconnu-e-s - dans des lieux
encore inexistants que l'on peut aider à se créer- à
la plage...
SORTIR DU GHETTO...
La caravane fera étape dans des lieux qui ne s'étiquettent
pas précisément autour d'un engagement politique ou alternatif.
On souhaite par ailleurs pouvoir au fil du parcours et entre deux grandes
étapes, s'arrêter, un jour ou deux ou plus, dans des villages,
le temps d'un spectacle, d'un débat, d'un atelier ou d'une bouffe
populaire. Des éclaireureuses pourront y annoncer l'arrivée
de la caravane et y créer des contacts préalables.
SORTIR DE LA TRIBU...
Si l'on n'est pas extrêmement vigilant-e-s, le fait de débarquer
en collectif dans un lieu peut renvoyer un effet "tribu",
impressioner et intimider les personnes chez qui l'on arrive, créer
des barrières à la communication. On veut pas se réfugier
dans une confortable "bande caravane" mais s'impliquer le
plus vite possible, avec les gens du lieux dans leurs activités
quotidiennes, ainsi qu'impliquer, suivant leurs disponibilités,
les gens du lieu dans les diverses activités de la caravane.
PETITS ET GRANDS ESPACES....
A priori, la caravane, c'est un paquet de personnes qui débarquent
dans votre vie et de l'espace nécessaire pour se poser. De ce
point de vue, cela peut être difficile, pour des lieux collectifs
relativement petits, de voir leur nombre de personne doubler pendant
une, deux, trois semaines.... Des lieux urbains disposant d'espaces
restreint ne devraient pour autant pas être exclus du parcours
de la caravane. Il est de ce fait primordial que la caravane dispose
d'une autonomie suffisante (dôme, tentes, cuisine collective)
et trouve au coup par coup des solutions de terrains pour se poser.
SUIVRE LA CARAVANE, MÊME EN N'Y ÉTANT PAS...
On veut pouvoir envoyer régulièrement, aux contacts caravane,
la gazette de la caravane et faire en sorte que les personnes des lieux
dans lesquels on s'est arrêtés puissent venir après
coup, si elles le souhaitent, aux réunions caravanes et y participer.
On prévoit aussi une grande fête chaque année, et
une adresse mail et postale fixe où les groupiduEs puissent nous
contacter en permanence.
DE LA NON-SPÉCIALISATION ET DE L'ENGAGEMENT...
Il y aura des personnes référentes pour divers aspects
de la caravane à chaque étape. Le but étant qu'elles
tournent et d'éviter au maximum qu'une même personne soit
référente pour trop de projets ou se rende indispensable
sur un aspect clef de la caravane. Un processus d'échanges de
savoir continu se mettra en place pour que tout-e-s les caravaneureuses
puissent posséder les diverses compétences liées
aux activités permanentes et les connaissances mécaniques,
juridiques, médicales plus généralement utiles
au fonctionnement d'un tel projet. Il s'agit bien sur, par ces processus,
de lutter contre la spécialisation sur laquelle se basent les
rapports sociaux et salariés dans la société capitaliste
et notamment les rapports de dépendance qu'elle entraine.
Néanmoins, nous rejetons le spontanéisme total et revendiquons
certains formes intermédiaires de spécialisation et de
délégations précises de tâches : - pour se
permettre d'approfondir et de se laisser aller à ses passions
d'un temps ou de toujours - parce qu'avoir des référents
clairs peut nous permettre en interne et surtout pour les gens extérieurs
de mieux s'y retrouver dans notre fonctionnement et faciliter la participation.
- parce que cela peut-être assez apaisant et responsabilisant
de choisir de s'occuper de quelque chose de précis pendant un
temps donné, tout en sachant que l'on pourra passer totalement
à autre chose le jour ou la semaine d'aprés. Cette possibilité
de spécialisation ne concerne évidemment ni le ménage,
ni la cuisine, ni la gestion des situations reloues.... Il y aura en
particulier des personnes référentes pour les outils ou
matos complexes, fragiles ou dangereux. Ces outils et matériaux
seront, au début tout au moins, un mélange de biens collectifs
propres à la caravane et de prêts momentanés de
divers groupiduEs.
COORDINATION ET PRÉPARATION DES PARCOURS DE LA CARAVANE...
LE GROUPE DE COORDINATION DE LA CARAVANE :
ce sont les personnes qui participent à la caravane à
ce moment-là, ainsi que tous les groupiduEs qui se sentent impliqués
dans les projet, qui peuvent apporter des infos, aider sur une étape,
participer aux réunions, faire de l'assistance à domicile...
Il s'agit donc d'une liste de contacts en évolution permanente.
LES GROUPES DE PRÉPARATION :
c'est un groupe tournant de personnes s'engageant à préparer
un certain nombre d'étapes de la caravane portant sur une période
de deux mois. Deux mois étant la durée moyenne d'un parcours
type de la caravane. Il faut évidemment que ce soit des personnes
qui prévoient de participer à la caravane pendant un moment
durant ces deux mois. Ils/elles prennent des contacts préalables
avec des lieux acceuillantes, préparent la logistique nécessaire
au parcours, contactent des ami-es pour savoir si elles sont intéressées
pour être présentes sur le parcours, s'assurent qu'il y
aura toujours le nombre minimum de personnes nécessaires pendant
ces deux mois, préparent d'éventuelles activités
spécifiques à ce parcours.
Ensuite ils/elles présentent leur projet de parcours sur deux
mois à l'assemblée caravane permanente où il est
discuté puis décidé. Ils/elles passent ensuite
le relais à d'autres pour préparer le parcours suivant.
Chaque parcours de la caravane durant en moyenne deux mois, on fera
une assemblée caravane/sans-titre à une étape située
à mi-parcours au bout d'un mois. Ce sera l'occasion de parler
du trajet en cours et de présenter le parcours suivant. Parcours
suivant qui débutera donc un mois après la réunion
et durera de nouveau deux mois, avec une réunion au milieu et
ainsi de suite. Ces assemblées seront ouvertes à tout-es
les personnes souhaitant s'impliquer dans la caravane. Les discussions
et prise de décisions se feront de manière horizontale,
égalitaire et par consensus. Les assemblées caravane devrait
se faire à chaque fois dans un lieu différent. La caravane
s'élabore pour l'instant au sein de sans-titre et ses assemblées
seront dans un premier temps conjuguée aux rencontres sans-titre,
quitte à s'en émanciper à un moment donné,
suivant l'évolution de ces deux projets. Tout machiavélique
qu'il soit, ce modèle est évidemment expérimental
et devra sans-doute évoluer avec la pratique. Pour ce qui est
des décisions à prendre entre deux réunions, elles
reviennent aux personnes présentes sur la caravane à ce
moment-là.
NON-PERMANENCE ET PARTICIPATION À LA CARAVANE...
On imagine que la caravane ce sera entre 10/20/30 personnes voyageant
ensemble et arrivant sur un lieu. Il faudra un certain nombre de personnes
sûres pour les différents étapes d'un parcours.
Mais l'on veux aussi pouvoir intégrer plus ou moins spontanément
de nouvelles caravaneureuses en cours de route. Les gens décident
eux-elles-même de combien de temps ils/elles veulent rester sur
la caravane. Il n'y pas de durée minimale ni maximale, nous voulons
juste garder en tête un état d'esprit de non-permanence
et pouvoir en discuter au besoin. Nous voulons aussi éviter que
des appropriations abusives se fassent et que des fossés se creusent
entre les "ancien-nes" de la caravane et les autres. Le nombre
d'étapes par parcours et le temps passé à chaque
étape sera très modulable suivant les espaces traversés,
la volonté de s'arrêter longtemps à un endroit ou
de faire plus de petites étapes... Le temps maximum d'arrêt
sur un lieu de la caravane serait donc logiquement de deux mois,
AUTONOMIE, PROJET DE VIE ET FINANCEMENT...
La caravane souhaite être autonome financièrement et ne
dépendre d'aucune subvention institutionelle ou marchandes. Nous
voulons travailler à ce que les besoins quotidiens des caravaneureuses
soient au maximum pris en charge par la structure caravane lors des
moments où ils/elles l'accompagnent. Nous nous efforcerons de
ne pas entrer pour autant dans de quelconques logiques de rentabilité,
de profit ou de salarisation. Il sera créé une caisse
collective pour la gestion des divers besoins des caravaneureuses et
projets caravanes. Cette caisse collective pourra être alimentée
par diverses bouffes, soirées, dons et autres initiatives de
soutien.
QUAND EST-CE QU'ON PART ?
Suivant l'avancée du chantier et la réunion du matériel
nécessaire, on pense s'embarquer définitivement au printemps
prochain... On va essaier !
APPEL À SOUSCRIPTION ET SOUTIEN MATÉRIEL....
Dans l'etat actuel du projet et malgré notre propension certaine
au recyclage, à la récup , à l'autoconstruction
et aux vendeanges collectives et redistributives on a actuellement besoin
d'encore pas mal d'argent pour démarrer la caravane... Il s'agit
de la thune nécessaire pour acheter les véhicules, certains
outils et matériaux nécessaires aux activités,
faire de l'info sur le projet... Comme on ne veux ni subventions ni
sponsors, on compte sur la solidarité de toutes et tous celles/ceux
enthousiasméEs par le projet et souhaitant qu'il se réalise
au plus vite. C'est possible en ce sens d'envoyer un chèque à
l'ordre de « acceuil de la caravane » à l'adresse
caravana permanente c/o les tanneries - 17 bd de chicago - 21 000 Dijon.
Des soirées, compils, bouffes de soutien de part et d'autres
seraient par ailleurs les bienvenues. Soyez assuré-e-s que l'on
vous tiendra en retour clairement informé de l'avancée
du projet. On recherche aussi du matériel de projection, construction,
cuisine collective, marabouts, escalade, mécanique, engins cyclables,
des roulottes, camions et tracteurs.... Si vous avez quoi que ce soit
de ce genre à restaurer, donner, prêter....
contactez-nous à
caravanepermanente at
no-log.org
Mis en ligne par libertad, le Vendredi 4 Juillet 2003, 22:07 dans la rubrique
"Actualité".
http://endehors.org/news/2892.shtml