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CHEZ QUICK, ON EXPLOITE, ON BROIE ET ON JETTE

Message reçu au début Février 2005

En deux mois six personnes ont été licenciées dans les Quick de Barbès et des Halles. Leur crime ? Etre adhérents ou sympathisants de la CGT.

Chez Quick, on profite d'une main d'ouvre composée à majorité d'étudiants pour imposer la flexibilité à outrance, des cadences infernales et un salaire qui ne dépasse pas le SMIC horaire. D'ailleurs, le faible niveau des rémunérations permet à Quick de toucher des subventions de l'Etat, celles-ci peuvent représenter un tiers du salaire, voire plus.

L'entreprise économise le moindre centime sur le dos de ses employés allant même jusqu'à mettre leur santé et leur sécurité en danger. Il n'y a pas de plan de formation, les heures supplémentaires de nuit sont rarement payées, les tenues de travail ne sont pas adaptées et quant au remboursement de la carte orange, c'est selon le bon vouloir de votre supérieur. Et pendant ce temps, Quick annonce des résultats d'« exploitation » en hausse de 33% pour 2004.

Certains vantent le mérite du travail pour les étudiants. Malheureusement, ces conditions d' « exploitation » ne permettent pas de concilier travail et études. La meilleure preuve en est le fort taux de turn-over. Chez Quick, un salarié reste moins d'un an en moyenne. Et pour les plus solides, c'est la porte s'ils osent contester ou revendiquer.

Les salariés licenciés ont décidé de ne pas se laisser faire. Ils veulent retrouver leur emploi et ont déposé un dossier au Conseil des Prud'hommes.
Cependant une telle démarche est longue et compliquée. En attendant, la répression anti-syndicale se poursuit chez Quick. C'est pourquoi nous vous demandons de les aider dans leur bras de fer en renonçant à aller manger chez Quick. La baisse de son chiffre d'affaire, la loi de l'argent, est le seul langage que la direction de cette entreprise comprenne.

La précarité, l'exploitation abusive progresse tous les jours en France. Il est temps de s'unir et de dire stop. Au-delà de Quick, c'est notre avenir à tous qui est en jeu. Arrêtons de nourrir la machine qui nous broie.


SOYONS SOLIDAIRES ! NE MANGEONS PLUS CHEZ QUICK JUSQU'A LA REINTEGRATION DES SALARIES LICENCIES !

Collectif de solidarité avec les licenciés de Quick

Contact : fatysolidarité at hotmail.com

Origine : I N F O Z O N E