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Origine : http://www.adels.org/rdv/autogestion/11_l'autogestion_un_mort_bien_vivant.rtf
Le mot autogestion a disparu du langage politique. Pourtant les
débats qui ont eu lieu à son sujet gardent une considérable
importance et une réelle actualité dans une période
où beaucoup se demandent comment, face à la crise
de la démocratie représentative, faire progresser
la démocratie participative.
Une anecdote résume le paradoxe que nous vivons quant à
l’autogestion [1]. Lors d’un débat récent
à la fête de l’Humanité consacré
à la démocratie participative, une personne présente
s’est écriée : « tout ce que l’on
entend aujourd’hui semble confirmer ce que le PSU et le courant
autogestionnaire affirmaient dans les années soixante-dix
! ». Et personne, y compris parmi les responsables communistes
présents, ne vint contester ce propos. La situation était
d’autant plus savoureuse que le débat avait été
ouvert par la projection d’un film sur le budget participatif
de Porto Alegre, ville dirigée par le PT (Parti des travailleurs)
dont on sait la sensibilité trotskiste de nombre de responsables.
Ceux qui se souviennent des relations pour le moins houleuses qu’entretenait
le Parti communiste, d’un côté avec le PSU, de
l’autre avec les trotskistes, en rient encore !
Mais au-delà du caractère amusant de l’anecdote
il existe effectivement un paradoxe sur lequel nous devons réfléchir.
D’un côté le débat et le combat pour l’autogestion
ont disparu de la scène publique et le mot n’est pratiquement
plus utilisé. D’un autre côté le débat
civique s’ordonne depuis plusieurs années autour des
thèmes de la crise de la démocratie représentative
et de la nécessité, pour y faire face, de développer
une citoyenneté active ou une démocratie participative.
En outre l’importance de la « société
civile », dont on sait qu’elle fut au cœur des
approches du courant autogestionnaire dans les années soixante-dix,
n’a jamais été aussi importante et le rôle
des associations [2] aussi reconnu, y compris au niveau mondial
depuis les rassemblements de Seattle. Comment rendre compte du paradoxe
de cette disparition apparente du thème autogestionnaire,
mais d’une vitalité souterraine qui continuerait de
structurer notre débat contemporain ?
Quelques hypothèses peuvent être avancées
pour tenter de comprendre cette forme étonnante de «
disparition créative ».
On pense évidemment d’abord au message contre productif
que l’histoire sanglante de l’ex-Yougoslavie, autrefois
chantre de l’autogestion sous Tito, a pu laisser. Le thème
autogestionnaire serait ainsi victime de son identification à
un régime qui, au mieux, n’a pas su extirper les passions
nationalistes de la société yougoslave, au pire les
a entretenues souterrainement derrière la façade bonhomme
du despotisme titiste. L’autogestion connaîtrait ainsi
la même mésaventure que celle du « communisme
», qui n’en finit pas de purger le discrédit
majeur que le fait totalitaire soviétique et chinois lui
ont préparé.
Pour importante qu’elle soit quant au fond du problème,
cette cause de désaffection à l’égard
de l’autogestion ne rend pas compte d’un élément
majeur : la quasi-disparition du thème dans le débat
public, en tout cas en France, précède de plusieurs
années le drame de la décomposition yougoslave. Même
s’il est des leçons utiles à tirer des raisons
pour lesquelles le courant autogestionnaire a trop longtemps manifesté
une certaine complaisance à l’égard du titisme,
on ne saurait expliquer ainsi le recul dont est l’objet en
France le terme bien avant la mort de Tito. Il nous faut donc introduire
d’autres hypothèses pour rendre compte de ce recul
apparent avant de mieux cerner les raisons du maintien de sa vitalité
souterraine.
La première tient tout simplement au fait qu’il existe
des cycles de vie dans l’usage des mots et ce fait prend une
importance particulière en France. Nous sommes le pays de
« la mode » et, comme le notait justement Castoriadis,
la mode est « le mode » privilégié sur
lequel s’exprime la transmission des idées. De même
que la plupart des nouvelles modes sont constituées du retour
des anciennes, il y a périodiquement un retour de vitalité
de termes que l’on avait cru obsolètes et une désaffection
d’autres qui dominèrent une période. Tel est
le cas par exemple du mot de citoyenneté qui a fait un retour
remarqué au cours des dix dernières années
alors qu’il n’était plus utilisé depuis
longtemps car évoquant trop un archaïsme républicain
dépassé. Il en est de même d’ailleurs,
mais à un moindre degré, du terme de république,
au cœur des débats actuels sur la Corse ou l’avenir
de l’école publique. En revanche le lancinant «
camarades » paraît aujourd’hui aussi décalé
que l’était il y a vingt ans le « citoyen ».
Même le terme de démocratie, qui semble avoir résisté
beaucoup mieux à l’usure du temps, a connu des infortunes
qui ont longtemps éclipsé son éclat.
Si nous appliquons cette hypothèse du cycle de vie des mots
à l’autogestion, nous pouvons considérer qu’après
avoir connu la marginalité puis le succès, dans les
années soixante-dix, l’autogestion, comme mot, a vécu
ensuite la phase de banalisation qui accompagne le succès
et prépare la décadence puis l’oubli. Mais l’autogestion
comme source de vitalité souterraine, comme attente d’une
démocratie toujours plus radicale et participative, reste,
elle, féconde et rien n’interdit de penser que le mot
même puisse connaître dès lors une nouvelle jeunesse
dans un avenir plus ou moins proche.
•Les dangers de la banalisation
Encore faut-il, pour ceux qui souhaitent préparer ce retour
de la perspective autogestionnaire, réfléchir à
deux autres causes majeures de son enterrement prématuré.
L’une tient aux conditions de sa banalisation par des forces
qui lui étaient auparavant hostiles (le Parti communiste
en particulier) ; l’autre à l’abandon dont elle
fut l’objet par ceux-là mêmes qui étaient
censés la porter avec le plus de force, les responsables
du courant autogestionnaire.
Les deux phénomènes sont évidemment liés
: la banalisation récupératrice qui a conduit, au
milieu des années soixante-dix, aussi bien la totalité
du Parti socialiste que le Parti communiste, voire une partie de
la droite modernisatrice, à se réclamer d’un
thème qui, après 1968, était porté essentiellement
par la CFDT, le PSU, et les nouveaux mouvements sociaux a été
facilitée par la tiédeur nouvelle dont les figures
les plus en vue du « courant autogestionnaire » ont
fait preuve à partir des années soixante-quinze quant
au projet et à la stratégie exprimés jusque-là
par leur propre sensibilité. Les deux phénomènes
se sont alors mutuellement confortés. Dès lors que
l’autogestion n’était plus un « marqueur
» en termes de culture politique, son affadissement était
programmé. De l’affadissement à la disparition,
le chemin n’était ensuite pas long à parcourir.
Deux enjeux stratégiques ont pesé en ce sens.
Sur le plan politique, après l’entrée d’une
partie du PSU au PS lors des Assises pour le socialisme en 1974,
le courant autogestionnaire est devenu de plus en plus le courant
« rocardien » et l’enjeu des élections
présidentielles est devenu déterminant pour un courant
dont l’originalité avait été auparavant
d’exprimer principalement l’émergence d’une
nouvelle culture politique face à la culture dominante «
social-étatique » de la gauche [3]. Les deux objectifs
n’étaient pas a priori incompatibles et Michel Rocard
lui-même avait rendu célèbre, lors de son discours
du Congrès socialiste de Nantes en 1977, ce thème
des deux cultures politiques. Mais les contraintes spécifiques
du processus présidentiel ont conduit rapidement Michel Rocard
à minimiser les occasions de débat au sein du PS afin
de préparer une candidature plus large. L’annonce faite
au Congrès de Metz, deux ans plus tard, qu’il ne serait
pas candidat à la candidature socialiste si François
Mitterrand l’était exprimait bien ce paradoxe difficilement
tenable : d’un côté la légitimité
externe de Michel Rocard lui venait de l’originalité
de son rapport au politique : le « parler vrai » en
particulier. Mais d’un autre côté la stratégie
interne choisie pour accéder à la candidature conduisait
au contraire à une dissolution collective de ce courant dans
l’ensemble majoritaire socialiste [4]. Cette contradiction
n’était déjà pas facile à tenir,
sur un plan personnel, pour Michel Rocard. Elle l’était
moins encore sur le plan collectif. Dès lors, le courant
autogestionnaire est devenu le courant « rocardien »
même si Michel Rocard a été souvent le premier
à faire une critique lucide de ce processus tant sa conception
de la politique était différente de la personnalisation
à outrance [5]. Le phénomène s’est trouvé
en outre accentué par le recentrage syndical opéré
à la même époque par la CFDT et Edmond Maire.
Le projet autogestionnaire était en effet pour la CFDT après
1968 non seulement un élément d’identité
forte, mais aussi un concept stratégique qui conduisait la
centrale syndicale à refuser la classique division du travail
entre syndicalisme et politique dominante à gauche depuis
la défaite du courant anarcho-syndicaliste. Après
les Assises du socialisme et plus encore après la victoire
de François Mitterrand en 1981, la centrale syndicale est
revenue à une conception beaucoup plus classique de son rôle
et le thème du « recentrage syndical » s’est
accompagné d’une affirmation beaucoup moins forte du
projet autogestionnaire. On conçoit que si les deux principaux
vecteurs de ce courant, le politique et le syndical, cessaient d’en
être les protagonistes les plus actifs, on pouvait difficilement
attendre que le relais soit pris par des forces qui s’y étaient
ralliées davantage par opportunité que par conviction.
Il reste qu’un débat demeure sur les raisons programmatiques
et culturelles qui, au-delà des aspects tactiques et stratégiques,
ont conduit une partie du courant autogestionnaire à baisser
lui-même son propre pavillon. L’une tient au fait que
les progrès sensibles de la culture portée par ce
que l’on appellera de plus en plus « la deuxième
gauche » après le livre d’Hervé Hamon
et de Patrick Rotman [6] conduisaient celle-ci à moins revendiquer
une identité d’ensemble dès lors que certains
des aspects majeurs de son projet (approche décentralisatrice,
rôle de la société civile, transformation de
l’État, rigueur économique) étaient beaucoup
plus largement partagés en particulier au sein de la famille
socialiste comme en témoigne l’évolution d’hommes
comme Lionel Jospin.
•Perte de logique transformatrice
Mais il convient aussi de reconnaître qu’à cette
raison estimable s’en ajoute une autre moins à l’avantage
de la deuxième gauche : c’est sa perte croissante de
sensibilité à l’égard de sa propre logique
transformatrice. L’exemple le plus clair se situe dans le
domaine économique. À l’origine le thème
de la rigueur économique était clairement mis au service
d’une transformation sociale et culturelle de grande ampleur
s’inscrivant dans un projet alternatif au capitalisme. Au
fil du temps la rigueur se muait en un simple « réalisme
économique » de moins en moins transformateur. Dès
lors, la deuxième gauche, qui avait clairement perçu
l’enjeu historique de la lutte contre le fait totalitaire,
y compris dans sa composante communiste, s’est trouvée
en partie aveugle pour apprécier le nouveau cycle historique
des années quatre-vingt-dix. Ce cycle n’est pas celui
de l’économie de marché mais du capitalisme
informationnel et financier. Or, le capitalisme, comme l’a
montré le grand historien Fernand Braudel, est en grande
partie contradictoire avec la logique d’échange du
marché. Là où le marché appelle nécessairement
une régulation sociale et juridique pour assurer les conditions
de l’échange et de la concurrence, le capitalisme développe
une logique de domination à coups de dérégulation
et d’élimination des acteurs les plus faibles. Le triptyque
des années soixante, une économie sociale de marché
régulée par un système public important et
disposant d’un haut niveau de protection sociale, s’est
désagrégé sous l’effet du nouveau capitalisme.
Polarisée sur ses combats légitimes contre le fait
communiste, la deuxième gauche n’a pas vraiment pris
la mesure de la victoire culturelle, à partir des années
quatre-vingt, de la révolution conservatrice anglo-saxonne
et des effets de couplage entre mutation informationnelle, capitalisme
financier mondial et remontée des thèmes anti-libéraux
sur le plan culturel. Alors que la scène était devenue
mondiale et que les protagonistes économiques, culturels,
sociaux et politiques s’étaient profondément
transformés du fait de l’effondrement du communisme
d’une part et de la radicalisation d’un capitalisme
conservateur de l’autre, la deuxième gauche poursuivait
ses débats et ses combats antérieurs face aux archaïsmes
et aux corporatismes de la « première gauche »
sans prêter suffisamment attention à la nouvelle donne
globale. Même si elle pouvait avoir raison dans sa critique
sur la scène politique et syndicale française, elle
ne prenait pas alors la mesure du formidable changement d’échelle
spatial (l’enjeu mondial) et temporel (l’entrée
dans un nouveau cycle historique marqué par la réapparition
d’un capitalisme d’une extrême dureté sociale).
C’est lors des grèves de décembre 1995 que le
malentendu a atteint son point culminant. Alors que la revue Esprit
lançait un appel d’esprit très « deuxième
gauche » pour soutenir, au nom du « parler vrai »,
la réforme d’Alain Juppé sur la protection sociale,
le ras-le-bol social éclatait pour dire non aux quinze ans
d’inégalités accrues, de chantage au chômage
contre toute revendication syndicale et d’humiliation subie
par les fonctionnaires et les ouvriers accusés de faire le
lit de l’exclusion du fait des maigres avantages sociaux qu’ils
avaient acquis par leurs luttes. Avec ses défauts et ses
limites, ce qui fut bien un mouvement social, même s’il
ne répondait pas aux canons théoriques de la deuxième
gauche, marquait le signal international d’un retournement
de tendance dont les effets sont aujourd’hui encore plus visibles
avec le mouvement international apparu lors des manifestations de
Seattle. Pour un courant qui avait toujours été capable
d’une grande sensibilité sociale, se retrouver, fût-ce
de manière injuste, complètement en porte-à-faux
par rapport à ce mouvement, fut alors une réelle épreuve
mais un signal à méditer.
Le courant autogestionnaire est en effet d’abord un courant
centré sur la lutte contre la domination : ses racines libertaires
en témoignent. À ce titre, il a été
beaucoup plus sensible que d’autres courants de gauche aux
formes perverses de la domination politique y compris quand elles
se paraient des attributs de la Révolution ou de la République.
Mais la domination c’est aussi historiquement la domination
sociale, économique et culturelle des classes privilégiées.
À trop oublier au cours de la dernière période
l’accroissement des inégalités, le retour de
la misère au cœur de l’abondance, le mépris
et le cynisme affiché des puissants et des riches, la deuxième
gauche a fini, pour le dire brutalement, par se retrouver de plus
en plus du côté du manche et d’un manche cognant
de plus en plus dur sur les plus faibles.
•Des mouvements à haute qualité de participation
démocratique
À l’heure où les grands enjeux sont mondiaux,
on ne saurait en effet oublier que le projet nécessaire d’une
démocratie planétaire qui conduirait l’humanité
à assumer sa propre auto-organisation passe par le refus
de la marchandisation de tous les rapports sociaux. Le thème
cher à ATTAC et aux ONG qui manifestèrent à
Seattle : « le monde n’est pas une marchandise »
n’est pas un propos archaïque et irréaliste. Il
exprime un axe majeur des nouveaux conflits de notre temps. Dans
le même temps, il est de plus en plus clair qu’une simple
logique de résistance, aussi légitime soit-elle, est
vouée à l’échec. Le mouvement civique
et social en émergence, dont les ONG constituent la partie
la plus visible, a besoin d’articuler logique de résistance
et logique d’anticipation pour ne pas s’enfermer dans
des batailles purement défensives. Les succès rencontrés
contre l’accord multilatéral d’investissement
(AMI), les campagnes dynamiques contre la malbouffe, l’usage
efficace des nouvelles technologies convergent vers une capacité
nouvelle de la société civile et civique mondiale
à développer un nouvel imaginaire positif : celui
d’une autre mondialisation infiniment plus ouverte à
la totalité des terriens que la forme sauvage de mondialisation
que nous connaissons actuellement. Il n’est guère étonnant
de retrouver dans ces mouvements nombre d’acteurs qui se reconnaissaient
auparavant dans le projet autogestionnaire. Car la nécessité
d’une synthèse dynamique entre tradition de lutte et
d’expérimentation sociale est de nouveau à l’ordre
du jour. Nous avons à la fois besoin de mouvements comme
ATTAC et de mouvements de créativité sociale comme
les réseaux d’échange de savoirs, les systèmes
d’échange locaux et toutes les initiatives qui renouvellent
l’économie sociale et solidaire. Nous devons articuler
les avancées institutionnelles auxquelles un gouvernement
peut contribuer et les nouvelles frontières culturelles,
techniques et sociales que défrichent les acteurs civiques,
culturels et sociaux. Or, dans tous ces mouvements on repère
une constante : la qualité de vie et de participation démocratique.
Cette qualité démocratique est à la fois un
objectif externe (budget participatif, conférence de citoyens,
usage des nouvelles technologies, citoyenneté européenne
et mondiale, etc.) mais aussi une exigence interne aux mouvements
qui la proclament : expérimentation de nouvelles formes démocratiques,
refus des avant-gardes et des cumuls de pouvoirs, exigence de parité
hommes/femmes, etc. Et l’on voit bien que l’articulation
des niveaux et des échelles de démocratie, du local
au mondial en passant par le régional, le national et le
continental, doit emprunter au principe suivant lequel les décisions
sont prises au niveau le plus proche des intéressés
tout en préservant le lien avec des formes d’appartenance
à des communautés plus vastes. Le débat sur
l’Europe politique le montre tout comme celui sur la Corse.
La construction nécessaire d’une démocratie
planétaire, qui sera l’un des grands défis du
xxie siècle, rencontrera cette même question. La demande
légitime de régulation face à la mondialisation
sauvage n’est acceptable que si elle s’accompagne d’un
haut niveau d’autorégulation sauf à créer
partout des bureaucraties étouffantes. On reconnaît
là le cœur des débats et des propositions qui
furent avancées sous le nom d’autogestion. Le temps
est sans doute venu de reconnaître cette vitalité demeurée
trop longtemps souterraine et de redonner au projet autogestionnaire
une nouvelle jeunesse. •
NOTES
[*] Directeur du centre international Pierre Mendès-France.
[1] Nous sommes condamnés, c’est bien connu, à
nous répéter ou à nous contredire. Cet article
relève des deux reproches : pour partie il contient une critique
de ce courant autogestionnaire auquel j’ai appartenu et qui
reste pour moi une référence majeure ; pour une autre
il reprend des éléments de textes ou d’interventions
récentes sur la question du pouvoir notamment dans la revue
Alternatives non violentes, ou des textes des « États
généraux de l’écologie politique ».
[1]
Nous sommes condamnés, c’est bien connu, à nous
répéter ou à nous contredire. Cet article relève
de...
[2] Ou de leurs équivalents, les désormais fameuses
ONG (organisations non gouvernementales).
[2]
Ou de leurs équivalents, les désormais fameuses ONG
(organisations non gouvernementales).
[3] Selon l’expression que nous avions utilisée Pierre
Rosanvallon et moi-même dans Pour une nouvelle culture politique
(Seuil, 1977).
[3]
Selon l’expression que nous avions utilisée Pierre
Rosanvallon et moi-même dans Pour une nouvelle c...
[4] Michel Rocard a souvent utilisé l’image de la
dissolution du sucre dans l’eau pour plaider en faveur de
cette stratégie.
[4]
Michel Rocard a souvent utilisé l’image de la dissolution
du sucre dans l’eau pour plaider en faveu...
[5] Je peux d’ailleurs témoigner de la constance de
sa curiosité et de sa volonté transformatrice puisque
je le retrouve régulièrement au Centre international
Pierre Mendès-France qu’il préside. Même
lorsque j’étais en désaccord avec lui sur des
choix tactiques ou stratégiques, j’ai continué
d’estimer sa qualité personnelle et son rapport différent
à la politique.
[5]
Je peux d’ailleurs témoigner de la constance de sa
curiosité et de sa volonté transformatrice puisq...
[6] H. Hamon et P. Rotman, La deuxième gauche, Seuil, 1984.
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