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Origine :http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2002/mag0517/ps_5464_apprendre.htm
Que ce soit au travail ou à l’approche des examens,
vous aimeriez gagner en efficacité et apprendre mieux. Pourtant,
malgré tous vos efforts, impossible de retenir tout ce que
vous devez connaître ! Si vous trouvez que votre mémoire
est capricieuse, apprivoisez-la !
Difficile souvent de retenir des informations ou d’apprendre
de nouvelles méthodes ou de nouveaux enseignements. Pourtant,
il est possible d’apprendre à apprendre !
Découvrez votre type de mémoire
Apprenez à apprendre ! Pour certains, il suffit de lire
un texte pour le connaître et être capable de le répéter.
Pour d’autres, il faut l’entendre. Une troisième
catégorie encore préfère l’écrire
pour le mémoriser. Les premiers ont une mémoire visuelle,
les seconds, une mémoire auditive, les troisièmes,
une mémoire scripturale. En fait ces trois formes de mémorisation
peuvent être utilisées tour à tour, même
si chacun d’entre nous en privilégie généralement
une. Et lorsque vous vous sentez rebelle à un apprentissage,
n’hésitez pas à mélanger les techniques
: lisez à haute voix, recopiez, regardez. A force d’insister,
vous triompherez de la difficulté !
Prévoir pour apprendre
Chacun a expérimenté un jour ou l’autre à
quel point la mémoire immédiate se montre efficace
: une leçon dont on prend connaissance juste avant d’avoir
à la réciter est sue sur le bout du doigt au moment
voulu… mais oubliée l’instant d’après
! Car le cerveau n’a pas le temps de fixer l’information.
C’est donc une technique à n’utiliser qu’exceptionnellement
!
Une leçon lue, copiée ou parlée, le soir,
juste avant de se coucher, semble se mémoriser toute seule
pendant le sommeil : le matin, on s’en souvient dans les moindres
détails ou bien on l’apprend plus facilement que d’habitude.
Donc, même lorsque l’on est fatigué et que l’on
n’a plus la force de travailler, il peut être judicieux
de préparer l’apprentissage du lendemain de cette façon
là.
Mieux vaut comprendre ce que l’on veut retenir, plutôt
qu’apprendre mécaniquement. Pourtant, n’hésitez
pas à utiliser les réflexes “pavloviens”
: dans certains cas, c’est la répétition de
formules ou de phrases jusqu’à l’automatisme,
qui permet de fixer définitivement une information.
Respecter vos rythmes biologiques
Certains ne travaillent bien que le matin, d’autres sont
en pleine forme le soir et la nuit : bien sûr, les épreuves
scolaires, et notamment les examens, ne peuvent s’adapter
au rythme individuel, mais, durant la préparation, suivez
vos préférences ! Au-delà des choix personnels,
cependant, quelques remarques s’imposent :
* Le milieu de la matinée jusqu’à l’heure
du déjeuner correspond à un pic de qualité
dans les apprentissages. Le matin est sûrement le meilleur
moment pour étudier.
* Juste après le repas de midi, l’attention est moins
bonne. Lorsque c’est possible, n’hésitez pas
à faire une courte sieste ! Quelques minutes d’assoupissement
permettent de récupérer énergie et concentration.
* Vers quinze heures, l’attention revient. Bien entendu, mieux
vaut ne pas trop charger le repas de mi-journée de peur d’encourager
la somnolence !
* Les noctambules ont certainement, eux aussi, repéré
certaines plages horaires où ils se concentraient davantage
: généralement après minuit, lorsque la majorité
des gens dorment, ils ressentent un pic d’excitation qui leur
permet d’être plus performants.
Entretenez le physique !
Une alimentation saine permet de meilleurs résultats. Evitez
la consommation de sucres rapides (bonbons, gâteaux, pain
blanc …); les sucres lents (pain complet, pâtes, riz,
céréales complètes…), par contre, sont
bénéfiques à la mémoire !
Un corps mal oxygéné apprend mal : ne restez pas
confiné des journées entières au milieu de
vos livres ! Mieux vaut prendre l’air, faire du sport. Le
temps que vous “perdrez” dehors, vous le regagnerez
en efficacité dans votre travail. Après une heure
d’étude, pensez aussi à faire une pause : votre
attention n’en sera que meilleure à la reprise !
Marianne Chouchan
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