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Comment faire un plan ?

Origine : http://www.planete-energies.com/GetContent.aspx?contentid=902da0b7-2402-4245-8cdb-9624260a266d

1- Le plan : indispensable !

Pour les dissertations, les exposés, les oraux, demain les mémoires de stage,… il vous faut bâtir les fondations avant d’attaquer la rédaction. Bien sûr, il vous semble que cela bride votre créativité, votre force de conviction. Et surtout que c’est… dur, mais il y a des techniques. Démonstration.

2- Recette pour un plan en béton

La problématique

Avant toute chose, cela paraît simplissime, lisez bien l’énoncé. Toute votre conviction et votre enthousiasme ne seront pas récompensés si vous êtes… hors sujet. Ensuite on dégage la… problématique. C’est cette question qui va vous guider de l’introduction jusqu’à la conclusion. Chaque partie du plan élabore une partie de la réponse. Comment la trouver ? En se posant quelques questions : sous quels angles différents peut-on traiter le sujet ? Les mots clés de l’énoncé sont-ils opposés ? Liés ? À « double sens » ? On cherche, on creuse : une seule phrase doit suffire à résumer cette fameuse problématique qu’il va falloir tenter de « résoudre ».

Trouver des idées… et défendre une opinion

Notez au brouillon tout ce qui vous vient à l’esprit, associations d’idées, références, citations. Il est bien de prendre du recul en vérifiant de temps à autre que vous ne faites pas fausse route. Et exprimez-vous. A force de faire des dissertations en employant le « nous », on a l’impression qu’on ne doit pas prendre parti, ni exprimer une opinion. Que nenni. Si votre argumentation est détaillée et convaincante, même si elle sort du cadre des idées du professeur et du « cours », c’est une bonne chose, appréciée des profs !

A présent, on regroupe !

Regroupez ensuite les idées par thèmes similaires ou en suivant une pyramide qui va du plus général au particulier (exposé là encore mais surtout mémoire ou rapport de stage).


Les idées qui vous semblent n’entrer dans aucune des grandes parties, on les oublie.

Puis on fait monter le suspens et on rédige son plan

Enchaînez les idées, pensez à la logique de votre discours et laissez la dernière partie pour exprimer votre opinion et répondre à la problématique (ne « grillez » pas vos cartouches…). Ensuite, on rédige son plan : les grandes parties, les sous-parties. Ce travail peut vous sembler rébarbatif et être une perte de temps, surtout lors d’un DS. Mais c’est le garant du succès ! Une fois les fondations faites, les « murs » vont se construire tout seuls ou presque.

Les puristes vous le diront :

- On dégage trois grandes parties (ou deux, mais alors supersolides) bien équilibrées et on divise à nouveau en petits paragraphes.
- On rédige son introduction et sa conclusion avant d’attaquer (quitte à modifier un peu ensuite). Pourquoi ? Cela fixe votre esprit sur un début et une fin… et du coup, cela vous aide. Savoir où votre cerveau et votre plume doivent arriver, c’est un guide précieux pour une rédaction fluide.

3- Les règles d’or de l’introduction et de la conclusion

1- L’intro

a. L’entrée en matière : recadrez le sujet dans son contexte, l’importance de la problématique en évitant les grandes généralités (« de tout temps, les hommes se sont demandé », « depuis toujours »…)

b. Réintroduire le sujet, posez votre problématique et déroulez votre plan. « D’abord », « ensuite », « pour finir »… ne sont pas des expressions très originales mais… au moins superefficaces. On les garde en tête !

2- La conclusion

a. Et encore une fois, répétez la problématique (on sait, c’est un peu fastidieux mais encore une fois… ça marche) et la réponse que vous apportez
.
b. Ouvrez sur le 2e épisode ! Quels autres problèmes peut-on poser sur cette thématique, pourquoi ?