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Origine : http://www.planete-energies.com/getContent.aspx?directory=13_3_expose#
1- Transformer une source d’angoisse en source de…
points bonus !
Prendre la parole en public, c’est une source d’angoisse
pour nombre d’entre nous, et cela qu’on soit au collège,
au lycée, en DEA ou… en entreprise. Peur de se sentir
jugé, peur du ridicule, peur de se dévoiler tout simplement…
et cela même (ou surtout) devant les copains de classe. Cependant,
n’oublions pas que les examens oraux seront dans quelques
années ou quelques mois, non seulement un passage obligatoire,
mais une source de « rattrapage » de points non négligeable.
L’exposé c’est donc une chance de briller (mais
si !) et aussi un entraînement super. Donc on se lance dès
le primaire dans la maîtrise de l’oral en intégrant
ces petites astuces.
2- La préparation : rechercher et utiliser les documents
Avant toute chose, un exposé, qu’est-ce que c’est
? Une réponse claire, précise, illustrée et
orale. On vous demandera peut-être de répondre à
une question, d’informer ou de convaincre. Avant toute chose,
on ne le répétera jamais assez, cherchez la problématique,
la fameuse problématique. Ouvrez votre esprit, lâchez
vos idées et envisagez le sujet dans son ensemble. Par exemple,
le rôle du pétrole dans la société du
XXe siècle doit s’envisager sous son aspect historique,
social, économique, géopolitique, technique.
Ensuite, pour que l’exposé soit intéressant
pour les autres… et pour vous, lancez-vous dans la recherche
documentaire. Mais pour bien la mener pensez à ces quelques
règles qui permettent de ne pas se retrouver noyé
par 500 000 documents. Car en cherchant au CDI et sur Internet,
c’est ce qui risque de vous arriver !
1- On commence par le classique : dico, encyclopédies,
pour bien cerner le sujet et noter les mots clés.
2- Le CDI :
consultez le fichier et les ouvrages avant de les emprunter dare-dare.
Il vaut mieux vérifier : peut-être que seules quelques
pages sont intéressantes et les photocopier tout de suite
est plus efficace. Et faites-vous aider par la documentaliste, elle,
c’est une super tête chercheuse !
3- lnternet :
si vous êtes ici, c’est que vous savez chercher et trouver
les bons sites ! N’hésitez pas à aller sur les
sites perso que peut vous indiquer votre moteur de recherche : réalisés
par des étudiants ou des professeurs, ils peuvent vous aider.
4- Lisez et classez au fur et à mesure :
au départ, la grande tendance est d’imprimer et de
photocopier tout ce qui semble toucher au sujet de près ou
de loin. C’est rassurant de voir la pile augmenter…
mais on finit par se sentir noyé. Donc on lit, on note en
haut de la feuille l’origine du document. Prenez ensuite votre
surligneur et soulignez ce qui vous intéresse particulièrement
et TOUT DE SUITE. A côté, sur une feuille ou un cahier
réservé à cet effet (plus sûr que la
feuille volante), notez les grandes idées qui se dégagent.
Essayez de classer vos photocopies et impressions dans des chemises
de couleur qui abordent les grands thèmes que vous voyez
apparaître, cela vous aidera au moment de la rédaction
du plan.
3- Le plan, toujours et encore indispensable
Vous pouvez maintenant grouper vos données par thèmes
et les hiérarchiser pour construire votre plan.
4- Pour la rédaction, écrire le moins possible
!
Pour un exposé, on évite d’écrire…
Pourquoi ? Parce que si vous notez tout, vous serez tentés
d’apprendre par cœur… et là, un travail
de titan vous attend. Ou bien vous allez lire votre prose au lieu
d’exposer oralement vos arguments, et votre auditoire va sombrer
dans un profond sommeil.
Vous aurez donc à rédiger :
- le plan détaillé (grandes parties, sous-parties)
les exemples et les enchaînements entre parties ;
- l’introduction et la conclusion.
C’est tout, le reste est dans votre tête !
5- Les plus qui décoiffent
Vidéos, transparents, croquis, posters, dessins, musiques
même, usez de ces plus qui vont animer votre discours…
en vérifiant quand même avant que vous aurez tout le
matériel nécessaire. N’oubliez pas de faire
vos branchements et de vérifier le fonctionnement 10 minutes
avant l’entrée en classe. Au cas où (histoire
de ne pas s’évanouir parce que rien ne marche), vous
pouvez toujours prévoir la version papier.
Si vous n’avez pas la possibilité d’utiliser
la « technologie » (rétro ou vidéoprojecteur),
pensez aux panneaux en carton (à trouver en papeterie) sur
lesquels vous aurez collé des illustrations, des photos,
des schémas… Pensez à agrandir suffisamment
vos images ou… faites passer dans les rangs ! Ils seront une
aide précieuse pour illustrer vos arguments, intéresser
votre prof et vos copains de classe… et vous rassurer.
Un petit truc simple et qui marche… la musique ! Ce n’est
pas possible tout le temps, mais commencer un exposé sur
le Moyen-Orient et le pétrole avec de la musique orientale
ou votre exposé sur Nietzsche avec du Wagner… ça
va surprendre et rendre tout le monde assez attentif (et le prof
va apprécier cet effort de mise en scène).
6- Quelques conseils pour « prendre la parole »…
et maîtriser son trac !
Regarder votre public… et tout votre public
Ne plongez pas le nez sur vos notes, ni le bout de vos chaussures.
Regardez votre public, en veillant à regarder tout le monde
et pas seulement le prof !
Parlez haut et clair
Sans hurler, posez bien votre voix : il s’agit de vous faire
entendre jusqu’au fond de la classe. Veillez à mettre
de l’intonation dans vos phrases : montez, descendez…
comme lorsque vous parlez à vos copains et que vous avez
envie de convaincre. Une voix monocorde est soporifique.
Suivez votre guide, le plan !
Improvisation interdite ! Lancez l’exposé avec votre
introduction rédigée (pour vous rassurer et donner
les grandes lignes de votre plan). Jetez un coup d’œil
de temps en temps sur vos notes si besoin et sur votre montre pour
surveiller l’heure. N’oubliez pas sous le coup de l’émotion
vos effets surprises : vous seriez très énervé
d’avoir oublié le poster qui vous a pris deux heures
de travail !
Notez, montrez
Le tableau est à vous. C’est vous le prof (enfin presque),
profitez-en : écrivez, dessinez ! Prenez vos images, montrez,
commentez. Donnez de la vie à votre exposé.
Marchez, bougez… sans leur donner le tournis !
Vous avez le droit de parler avec vos mains, de vous déplacer,
de marcher. Sans faire les cent pas non plus, bien sûr. Faites
juste attention aux tics de langage (« bien entendu »
répété cinquante fois, c’est fatigant)
et aux tics de « trac » (je frappe dans mes mains, je
me gratte l’oreille gauche,…)
Et REPETEZ !!!
Devant un miroir ou un(e) ami(e), ou vos parents même. Au
moins une fois l’ensemble pour vous minuter et trois à
quatre fois l’introduction. Vous avez un peu le trac avant
d’entrer en classe ? Respirez à fond
plusieurs fois, videz vos poumons, « noyez-les » d’air…
et souriez !
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