Depuis plusieurs mois des établissements de Bouygues et
de ses filiales sont la cible d'actions militantes diverses et variées
pour dénoncer la participation directe de ce groupe à
la construction de centres de rétentions pour immigrés
clandestins et de prisons. Voici une rapide chronologie de cette
campagne.
25.11.04, à Paris, a lieu une réunion publique pour
lancer la campagne et la semaine.
12.12.04, à Lyon, un point de vente Bouygues Immobilier
est attaqué à l'aide d'une « poubelle incendiaire.
» La cahute a été endommagée et une grande
bâche publicitaire entièrement détruite.
Du 17 au 24 décembre, semaine d'actions coordonnées
:
17.12.04, à Amiens, une demi douzaine de personnes investissent
une boutique Bouygues Telecom. D'autres diffusent un tract local
et le 4 pages de la coordination. Les personnes à l'intérieur
ont discuté avec les clients et les employés, des
affiches ont été collées sur la vitrine. Après
une heure la police les contraint à quitter les lieux. La
semaine d'action se poursuit avec une présence et une diffusion
de tracts et 4 pages quasi quotidienne (18, 20, 21, 22, 23, 24 décembre
2004) devant une autre agence Bouygues Telecom de la ville.
17.12.04 au 18.12.04 (dans la nuit), à Lyon, 6 agences Bouygues
Telecom voient leur serrures sabotées et des affiches collées
sur leur vitrine.
18.12.04, à Paris, une petite centaine de personnes bloquent
pendant 2 heures l'accès d'une boutique Bouygues Telecom
à côté du Châtelet.
18.12.04, à Aix-en-provence, 6 personnes bloquent une agence
Bouygues Telecom avec une agit prop. Plus tard, une vingtaine de
personne bloquent une agence dans la même ville.
19.12.04 au 20.12.04 (dans la nuit), à Paris, 6 agences
Bouygues Telecom parisiennes sont redécorées par des
collages et des bombages
19.12.04 au 20.12.04 (dans la nuit), à Villeurbanne, un
chantier GFC Construction est attaqué au cocktail molotov.
A la même date un point de vente Bouygues Immobilier est également
attaqué au cocktail molotov.
19.12.04, à Marseille, une vingtaine de personnes diffusent
quelques milliers de tracts, avec banderoles et affiches, devant
trois magasins Bouygues Telecom en centre ville de Marseille. Des
autocollants « Nique Bouygues », « liberté
de circulation et d'installation », « A travers les
prisons, l'Etat peut faire taire ceux qui refusent l'exploitation
et le contrôle » sont systématiquement collés
dans les flyers publicitaires de Bouygues Telecom et sont ensuite
remis en magasin.
20.12.04 au 21.12.04 (dans la nuit), à Paris, les serrures
de 25 Bouygues Telecom de Paris sont engluées.
20.12.04 au 21.12.04 (dans la nuit), à Paris, un collage
a lieu sur 3 boutiques et 10 chantiers.
21.12.04 au 22.12.04 (dans la nuit), à Marseille, une centaine
de panneaux publicitaires Bouygues Telecom sont recouverts par diverses
affiches et détournements.
22.12.04, à Paris, les palissades et panneaux de 7 chantiers
Bouygues sont couverts d'affiches. A cette occasion, des tracts
sont diffusés.
A deux reprises, dans des villes différentes, des participants
à la semaine d'action ont découvert l'existence d'une
note interne qui avertissait les chantiers et les boutiques de ce
groupe de l'existence d'une mobilisation contre Bouygues et ordonnait
aux employés d'appeler la police.
Les actions continuent :
30.12.04, à Grenoble, 500 4 pages de la coordination sont
distribués dans et devant deux agences Bouygues Telecom du
centre ville.
30.01.05 au 31.01.05 (dans la nuit), à Lyon, l'agence Bouygues
Telecom de la Croix-Rousse est une nouvelle fois prise pour cible.
La serrure de sa porte est engluée, et devant cette même
porte est monté un mur de parpaing.
13.02.05 au 14.02.05 (dans la nuit), à Amiens, deux serrures
d'agences Bouygues Telecom, une serrure d'une agence Bouygues Immobilier
et le cadenas d'un chantier Quille (filliale de Bouygues Construction)
sont englués. Sur le chantier, des affiches sont collées.
20.02.05 au 21.02.05 (dans la nuit), à Paris, 24 Bouygues
Telecom voient leurs serrures collées. Différentes
affiches sont collées parmi elles certaines en soutien aux
mutins du centre de rétention de cité.
22.02.05 au 23.02.05 (dans la nuit), à Villeurbanne le point
de vente Bouygues Immobilier de la rue Saigner est attaqué.
Une vitre est cassée et de l'huile de vidange est répandue
à l'intérieur. Sur sa façade sont peints des
slogans contre Bouygues, les frontières et les prisons. Des
affiches sont aussi collées.
22.02.05 au 23.02.05 (dans la nuit), à Lyon un autre point
de vente Bouygues Immobilier est pris pour cible (place Jean Jaures).
Sa porte vitrée est cassée, de la peinture est répandue
sur la façade. Des tags anti-Bouygues sont aussi inscrits.
25.02.05, à Paris, une cinquantaine de personnes se rassemblent
devant le chantier Bouygues du musée des arts premiers quai
Branly, contre l'exploitation, la rétention et les expulsions.
25.02.05 au 26.02.05 (dans la nuit), à Lille, du béton
est projeté sur la vitrine de la boutique Bouygues Telecom
de la rue Gambetta. Des affiches sont collées.
28.02.05 au 01.03.05 (dans la nuit), à Paris la maison-témoin
de Bouygues située avenue de France (Paris-13e) se consume
en solidarité avec tous les enfermés en lutte.
Matériel produit :
Tract du CAE « Le pére Nöel est un maton »
Tract de la CNT « Du téléphone cellulaires...
aux cellules d'enfermement » Tract des empêcheurs de
bétonner en carré « Cette main-d'oeuvre étrangère
est une main-d'oeuvre que j'aime beaucoup » Tract d'Amiens
« Touche expulsion » Tract du quai Branly « contre
l'exploitation, la rétention et les expulsions » Diverses
affiches Textes de revendications des actions
Source : http://paris.indymedia.org
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