Mon, 24 Apr 2006 17:52:21 +0200
De:
À: 1libertaire@free.fr
Objet: amnistie pour les révoltés
La révolte des banlieues d'octobre novembre 2005 ont constitué
un événement politique majeur qui à ébranlé
l'ordre dominant. Elle a contribué à mettre le projecteur
sur une crise sociale majeur, largement occulté par les médias
et les partis politique.
Elle a été une révolte en réaction
à une situation sociale indigne : chômage et précarité,
discriminations et stigmatisation, impunité policière
et politiques répressives, mépris de la parole des
habitants et de leurs associations.
Que les révoltés aient contribué à
ouvrir un débat salutaire est incontestable. Mais aujourd'hui
certains le payent très cher. Avec 5200 arrestations, 800
personnes incarcérées, des peines de prison, des amendes
lourdes, les révoltés ont subi le contrecoup d'une
répression « pour l'exemple », d'une justice
d'exception dans la ligne de ce qu'avait été l'utilisation
de l'état d'urgence.
En invoquant des réseaux de délinquants organisés,
la démission des parents, la main de réseaux intégristes
ou que sait-on encore, on à chercher à masquer la
cause profonde de cette révolte.
* Nous voulons redonner pleinement aux révoltés la
dimension politique de leurs actes, une révolte
populaire en réaction à une situation d'injustice
insupportable.
* D'où la nécessité d'agir en solidarité
avec les révoltés. Par principe d'abord, pour participer
la à prise de conscience politique liée à cette
révolte. Matérielle ensuite, envers des familles qui
ne peuvent aider financièrement leurs proches incarcérés.
Les bénéfices du concert serviront à cette
action de solidarité. Mais le temps du concert et de sa préparation
sera également l'opportunité de tisser des liens,
de rencontrer des associations de terrain et de dénoncer
la répression comme seule réponse à la crise
sociale.
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