Date: Thu, 1 Sep 2005 15:03:27 +0200 (CEST)
Objet: ATTAC, AMD, etc. : pour soutenir une SARL c'est la lutte
des places
Bonjour
je vous envoie un article pour information qui peut etre repris
et publié.
Il s’agit entre autres d’un article sur la situation
des salariés dans les petits cinémas et structures
culturelles “engagées”, et sur l’attitude
générale d’orgas et de militants qui se disent
“de goche” “alter...” “radicaux”,
face à des répressions patronales concrètes
... qui consiste à ne rien faire ou plutôt à
protéger leurs bonnes relations (partenariales) avec ces
exploiteurs, tout cela au nom d’objectifs (ultimes) culturels
et militants. Le texte dénonce cet état de fait, à
partir principalement du cas d’un cinéma art et essai
d’Orléans dont l’ancienne direction a notamment
licencié fin Aout 2004 l’un de ses employés
pour faute grave à la suite d’une grève (affaire
actuellement en passage aux prud’hommes), avec l’approbation
silencieuse d’associations telles que Attac 45 et le groupe
local des AMD qui ont toujours noué des partenariats avec
ce cinéma et ont même soutenu l’ancienne direction
quand elle avait des difficultés financières.
voila voila.
si vous avez besoin de quoi que ce soit je suis à vous!
salutations libertaires.
XXXXXX pour Les Révoltés du Bounty.
ATTAC, AMD, etc. : POUR SOUTENIR UNE SARL, C’EST
LA LUTTE DES PLACES !
Derrière les discours radicaux des anti-néo-libéraux
et altermondialistes citoyennistes, il y a des pratiques plus conciliantes.
La lutte déclarée au libéralisme économique
et à l’uniformisation culturelle prend alors une tournure
anti-lutte de classes ; et devant l’objectif ultime de la
Culture et de sa promotion militante, certains supportent finalement
l’exploitation salariale et ses extravagances.
Pour illustrer cette posture, nous allons revenir sur ce qui s’est
passé à Orléans autour d’un cinéma,
où une partie du mouvement social, culturel et associatif
orléanais, notamment ATTAC 45 et le groupe local des Amis
du Monde Diplomatique (AMD), s’est arrangé de pratiques
patronales bien concrètes.
Quand l’ancienne SARL gérante du cinéma Les
Carmes d’Orléans a eu des difficultés financières
(dès 2001 jusqu’à son départ d’Orléans
en automne 2004), les seules réponses d’ATTAC 45 puis
des AMD furent de demander des subventions publiques pour renflouer
cette entreprise ; à aucun moment ces associations dites
militantes n’ont pris la peine de rencontrer les salariés
pour avoir leur point de vue. Et en août 2004, quand cette
même entreprise privée dite culturelle a licencié
un de ces salariés pour faute grave, à la suite d’une
grève (engagée les 28-29 juillet 2004) considérée
par l’ancien patron du cinéma comme “injustifiée”
(sic)... puis “illicite et abusive”, il n’y a
eu aucune réaction de ces associations altermondaines. Celles-ci,
ne souhaitant certainement pas revenir sur leur soutien public à
l’ancien exploitant des lieux, poursuivirent leurs partenariats
avec ce cinéma et avec la nouvelle direction.
DES SUBVENTIONS POUR UNE (ENTREPRISE) CULTURELLE...
Ouvert depuis novembre 1999, le cinéma Les Carmes revendiquait
légitimement sa spécificité cinématographique
et d’offres culturelles, et est devenu progressivement un
lieu important de l’activité socioculturelle orléanaise
(globalement faiblarde). Beaucoup d’associations ont recours
à ce cinéma pour des soirées-débats.
Quand il s’est agi dès 2001 de demander des subventions
publiques pour la société Eden Carmes, alors en difficulté
économique (difficultés qui n’ont jamais vraiment
cessé durant toute la période d’activité
de cette PME de 10 salariés), les raisons invoquées
pour ce soutien par les associatifs de gauche ou altermondialistes
se paraient des attributs typiques du clinquant combat anti-libéral
défendant la diversité culturelle et son accessibilité
à tous. Cette entreprise cinématographique était
explicitement considérée par eux comme un bastion
de l’anti-néo-libéralisme, un symbole de résistance
culturelle. Bref, le cinéma des Carmes, avant d’être
une entreprise privée était surtout pour le milieu
militant local un lieu de résistance culturelle, et à
ce titre méritait bien d’être renfloué
par de l’argent public.
On aurait pu penser que les associations militantes apportant leur
soutien (notamment Attac 45 lors de la campagne de 2001, et en novembre
2003 le nouveau groupe local des AMD), auraient au moins exigé
(en bons anti-libéraux) un suivi de la gestion de l’entreprise
subventionnée. Mais il semble que l’estampille “résistance”
attribuée communément à ce cinéma leur
a amplement suffit comme garantie. Et il n’a donc encore moins
été question pour ces associations altermachin, de
proposer des alternatives (hé oui!) possibles (association,
coopérative, ...) concernant l’exploitation de ce cinéma.
...ET LA CULTURE (D’ENTREPRISE).
Passe encore cette faiblesse politique des citoyennistes, heureux
de pouvoir disposer d’un lieu de choix pour s’autocongratuler
et faire leur autopromotion à partir de films “qui
dénoncent”, en l’absence de réaction des
salariés de l’entreprise leur offrant ce service. Mais
une partie de ces salariés était tenu à l’écart
aussi bien des informations sur le devenir du cinéma que
sur son animation (tout en oeuvrant à son exécution),
ils acceptaient tant bien que mal des pratiques patronales paternalistes
et individualisantes, et certains d’entre eux avaient à
en redire sur la gestion de ce cinéma.
Or il se trouve que ce sont les 3 indignes employés de cette
fameuse entreprise de résistance culturelle, ayant finalement
osé courant 2004 exprimer publiquement leur mécontentement
et agir collectivement pour imposer leurs droits de salariés,
qui ne travaillent plus dès l’automne 2004 dans ce
haut lieu “de résistance”. Les 3 ex-salariés
du cinéma orléanais s’étaient remués
face à leur condition de travail et avaient espéré
un minimum de soutien (au moins moral) de la part du milieu militant
orléanais, notamment des associations impliquées dans
un partenariat avec leur cinéma. Ils ont osé dire
dans un texte (Rappels aux spectateurs, début juillet 2004)
leur mécontentement sur leur situation, et en appelaient
aussi à la vigilance des spectateurs pour qu’ils ne
tombent pas dans une logique de consommateurs. 2 salariés
se sont mis en grève les 28-29 juillet 2004, contestant l’aménagement
du travail estival. C’est au moins un mois après que
ces trois énergumènes sont sortis de l’effectif
salarial du cinéma ( juste avant le changement de la société
exploitante (sic) . Ils ont disparus de l’équipe dans
des conditions différentes mais quelque peu originales pour
au moins deux d’entre eux : 1 licenciement pour faute grave
le 30 août 2004 motivé par la grève, 1 congé
sans solde ... démissionné (démission fixée
au 31 août 2004) sur un CDI transformé en CDD (fin
de contrat fixée au 15 septembre 2004), 1 vraie démission
datée du 22 septembre 2004.
Ces pratiques patronales peu reluisantes (et peu respectueuses
du droit du travail) de l’entreprise culturelle orléanaise
d’alors, ne sont pas une exception de ce lieu de “résistance”.
La situation est comparable notamment dans les très engagés
cinémas Utopia (autre SARL). Ainsi à Utopia Toulouse,
la réunion d’équipe du 25 novembre 2004, révèle
le licenciement en cours de deux salariés dont les motifs,
tenez vous bien, sont pour l’un “un déficit d’heures
de travail d’un délégué du personnel”
et pour l’autre le manque “d’un minimum de conscience
politique”. D’après un collectif d’anciens
salariés de l’entreprise de résistance culturelle
toulousaine, les conditions de travail contraignent au surinvestissement
personnel et au bénévolat ; il font constater entre
autres qu’il y a eu “25 départs en juin 2002
et octobre 2004. Départs protéiformes qui, exception
faite de trois licenciements” ... “ont été
pour beaucoup à l’initiative des employés eux-mêmes”.
LUTTE DE CLASSE CONTRE LUTTE DE PLACES.
Le salarié licencié du cinéma orléanais
est alors soutenu publiquement par la CNT (45 et Spectacle Paris)
et par un petit groupe de spectateurs solidaires ; ils dénoncent
clairement (malgré des moyens modestes) la remise en cause
du droit de grève, les conditions de travail et les pratiques
patronales de ce genre d’entreprise, les illusions entretenues
par le vernis culturel, et l’indulgence des milieux militants.
Car ces derniers, si prompts à collaborer avec l’entreprise
culturelle cinématographique, ne réagissent aucunement
à cette répression patronale concrète, comme
si rien n’avait lieu. On a pu même ressentir de leur
part, du début à la fin, une certaine gêne à
ce que les salariés manifestent un point de vue dérangeant
leur confort militant. Après leur grève, les deux
activistes ont ressenti le besoin de s’expliquer : “On
nous a reproché de sous-estimer les difficultés financières”
... “On nous a aussi reproché de méconnaître
voire d’ignorer la spécificité attendue de fonctionnement
d’un cinéma d’art et d’essai” ...
“faut-il tout accepter”? ... “le projet final
(montrer des films différents) serait plus décisif?”
La CNT-AIT soutenant les salariés du cinéma de Toulouse
explique très bien ce silence autour de ce genre de structure
de résistance culturelle : “Utopia est en effet un
véritable média pour ces organisations ; ils peuvent
y laisser leur presse, y organiser des débats. Ce qui leur
permet d’accéder à leur clientèle et
de tenir à distance les concurrents. Que le prix en soit
de s’associer à leur adversaire de classe et de fermer
les yeux sur le sort de ses salariés compte si peu à
leurs yeux. L’intérêt de leur organisation prime
sur celui de la cause qu’elle est censée défendre.”
“Quant au salarié d’Utopia, il sait qu’il
a une pluralité de patrons : les patrons-militants d’Utopia
et les militants-patrons de la quasi totalité de la gauche
toulousaine.” À Toulouse, à Orléans,
comme ailleurs, c’est au même exercice que s’adonnent
les organisations de gôche et alterpatronphiles, celui de
l’art de la neutralité bien ordonnée : on demande
l’intervention des pouvoirs publics pour aider une entreprise
- avec la “nécessité d’agir rapidement”
(selon les mots d’un adhérent d’Attac 45 voulant
soutenir en 2001 le cinéma géré par la société
Eden Carmes) - tout en restant muet face aux pratiques patronales
internes ... pour la culture et la résistance au libéralisme
bien sûr. Un peu comme les rédacteurs du Monde Diplomatique
qui s’invitent chez Daniel Mermet sur France-Inter pour vendre
leur argumentaire dit alternatif, sans se soucier des pratiques
(ubuesques) de leur hôte Mermet avec ses collaborateurs.
IL Y A COMPROMISSION ET COMPROMISSION...
On peut rétorquer à ceux qui dénoncent la
passivité des associations et militants face à une
situation de conflit social dans ce genre d’établissement
socioculturel - qui ne sont pas foules -, que quoi que l’on
fasse comme action, militante ou non, on se trouve toujours corrompu
d’une manière ou d’une autre.
Effectivement on se trouve dans un état de société
où on se compromet tout le temps. Ne serait-ce qu’en
allant au supermarché, on cautionne l’exploitation
des caissières (entre autres). Mais - même si c’en
est un - le problème dénoncé n’est pas
celui-là! La comparaison à faire porte plus sur quelle
réaction apporteraient les associations et militants, si
(poursuivons notre exemple) des caissières de leur supermarché
(préféré?) se mettaient en grève? S’il
était diffusé l’information qu’une procédure
de licenciement pour fait de grève avait été
engagé? Quelle aurait été la réaction
de nos joyeux drilles militants si un conflit social avait eu lieu
dans leur librairie préférée, celles où
ils essayent de mettre en dépôt leur canard par exemple
? Ces associations participent à l’animation de ces
lieux culturels, qui prennent ainsi surtout grâce à
elles, une teinte sociale voire militante.
Ces structures mélangent alors de fait (de façon plus
ou moins poussée) militantisme et tiroir-caisse (si ce n’est
bénéfice). Il est donc d’autant plus important
ne serait-ce que d’un point de vue de cohérence au
sein même de leur activité militante, que ces associations
- impliquées par leurs partenariats - prétendant intervenir
sur un plan économique et social, réagissent (inutile
de préciser qu’en présence du loup et de l’agneau,
la neutralité - libérale - consiste à se ranger
du côté du plus fort).
Reste à savoir si ces associations sont prêtes à
mettre en cause leur mode de rentabilisation militante.
LE SALUT COMMUN DU 29 MAI!
Dans un article intitulé Depuis le 29 mai... écrit
par un éminent altermilitant orléanais (cyber-éponyme
du groupe local des AMD), grand défenseur du cinéma
des Carmes à Attac 45 puis au groupe local des AMD, tout
devient plus lumineux : “Le 29 mai au soir les temps ont changé.”.
On découvre dans ce texte pourquoi les associations citoyennistes
ne pouvaient réagir lors du conflit du cinéma local
: “La mission d’éducation populaire d’Attac
et d’autres associations (les Amis du Monde Diplomatique par
exemple) doit impérativement se développer sur ce
terrain aujourd’hui favorable.” Donc, d’une part,
le terrain n’était pas favorable ; et de l’autre,
l’éducation populaire se fout éperdument du
droit des salariés, l’exploitation de l’homme
par l’homme étant un bien nécessaire à
l’humanité et à ses éducateurs. Et l’alter-écrivain
se dévoile : “L’alliance objective du PS et de
l’UMP sur le texte constitutionnel” ... “a été
un révélateur puissant sur l’ambiguïté
- voire la duplicité - du social réformisme.”
... On peut transposer : l’alliance des gôches locales
avec l’exploitation patronale locale -mais de gauche - est
“un révélateur puissant sur l’ambiguïté
- voire la duplicité - du social réformisme”
de toutes ces associations alterconciliantes.
Les Révoltés du Bounty, Août 2005
laluttecestpasducinema@no-log.org
_______________________________________ LUTTES DE CONS ET PIÈGES
À CLASSES : QUELQUES PERLES DU CITOYENNISME
Perle d’Attac45 : “Ce cinéma est un maillon
de la chaîne de résistance à l’uniformisation
de la culture. Une autre culture est possible.”1 Eh bien oui!
Cette culture est possible maintenant! C’est la culture d’entreprise!
Du moins à en juger la satisfaction des militants tobinistes
aussi bien que leurs amis élus de gôche, envers ces
structures de “résistance”. Ainsi aux motifs
des licenciements par leurs entreprises résistantes préférées,
qui leur semblent apparemment révélateurs d’un
cachet culturel original - grève “injustifiée”
puis “illicite et abusive” à Orléans,
“déficit d’heures de travail d’un délégué
du personnel” et manque “d’un minimum de conscience
politique” à Toulouse -, les militants réagissent
... À Toulouse une disciple de Tobin couvre “de louanges
Utopia qu’elle a présenté comme un espace de
liberté.” ... À Orléans la gôche
élue du conseil municipal dans “L’opposition,
par la voix de Hélène MOUCHARD-ZAY” ... “a
tenu à rendre hommage au travail effectué par (l’ancien
directeur du cinéma les carmes) pendant 5 ans”.
Petites crasses entre “amis” : Un membre du bureau
d’Attac 45, avant que des salariés du cinéma
orléanais ne regimbent, est parfaitement au courant depuis
plusieurs mois déjà - comme d’autres membres
tobiniens informés par des salariés de problèmes
concernant les conditions de travail et de communication avec la
direction - des tensions entre une partie des salariés et
le directeur du cinéma. Il se sent donc, en bon militant,
en droit de se permettre de donner quelque leçon d’alternative
à l’un des salariés de son cinéma préféré
et lui sort un “t’as qu’à être plus
offensif avec ton patron”10. Il est vrai que ce responsable
d’Attac 45 avait sa manière à lui d’accompagner
cette offensive... en négociant avec le patron des soirées
débats ... offensive ou pas : entre militant compréhensif
et directeur attentif, tout finit par s’arranger!
(Auto)promotion filmique d’Attac45 : Pour la soirée
avec Pierre Carles autour de son film “Attention Danger Travail”,
le 23 novembre 2003 au cinéma Les Carmes, un membre d’Attac
45 demandera à un salarié d’apposer le logo
“ATTAC” sur l’affiche du film annonçant
le débat... Histoire de bien rappeler aux spectateurs (salariés)
et aux salariés (du cinéma), qui leur offrait cette
soirée de haute résistance.
Aux AMD, la sincérité parle : Pour motiver le soutien
à une campagne pour l’ouverture d’une 4e salle
de cinéma aux Carmes, est invoqué dans leur réunion
du 27 novembre 2003 le fait que les “3 salles ne permettent
pas de répondre à toute la demande des associations”.
Démonstration est faite que le cinéma fait bien office
de prestataire de service aux associations locales!
Un “autre monde possible” ou les déboires démocratiques
selon Attac45 : “Une certaine confusion est intervenue du
fait que (le) directeur du cinéma, a affirmé dans
une conférence de presse juste antérieure à
la tenue du CA, avoir reçu le soutien d’ATTAC (45)
en la personne de son Président. Ne sachant comment interpréter
cette affirmation, et en l’absence de Christian Weber pour
rétablir la vérité, il a été
procédé à un vote pour le soutien direct (pour=3
; contre=2 ; abstention=4)”.
Attac ne promeut l’autogestion ... qu’à l’écran
: Bien que la gestion bien concrète de leurs entreprises
partenaires locales ne portent pas les militants à cogiter
leurs alternatives, l’université d’été
d’Attac proposera le 28 août 2005 à ces militants
- lassés par les discours de Jacques Nikonoff? - une projection
de “the Take” de Naomi Klein où des travailleurs
argentins se réapproprient leur usine.
Les voix du partenariat sont inattaquables : Le 19 mai 2005, l’association
“le Chiendent”, à laquelle adhèrent ...
les AMD et Attac45, inaugura un “partenariat mensuel”
de soirée-débat avec la nouvelle entreprise gérant
“le cinéma les Carmes”. Le film projeté
“la carotte et le bâton” avait pour “ambition
de donner à comprendre ce tournant de société
à partir des voix qui s’élèvent dans
la lutte”(sic) ... Il y a des “voix” qui travaillaient
pour leur ancien partenaire que nos zélés militants
n’ont guère entendu.
Perle concluante d’Attac45 : “La victoire du Non”
- pas le “non” revendicativo-activiste des salariés
de leurs entreprises résistantes préférées,
mais celui de la fourre-tout mais néanmoins très citoyenne
consultation référendaire européenne du 29
mai 2005 - “aura un prolongement : celui de donner un nouvel
élan à toutes les luttes sociales et citoyennes ainsi
qu’aux alternatives déjà en marche.”
Les Révoltés du Bounty, Août 2005
Contact : Laluttecestpasducinema
at no-log.org
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