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LES EMBUSCADES EN AFGHANISTAN EN 10 LEÇONS
23 août 2008

Origine :


Aperçu rapide des tactiques utilisées.

1. Les routes et cols de montagnes ont toujours été des lieux de prédilection pour tendre une embuscade. Depuis l’époque de leur confrontation avec les unités soviétiques les afghans ont appris à éliminer dés les premières secondes d’une embuscade les véhicules de commandement ou le responsable de l’unité.

L’objectif est de désorganiser rapidement l’unité ciblée en perturbant la chaîne d’information (voire les transmissions) et de commandement en empêchant le ralliement des hommes pris sous le feu.

Remarquons que l’installation de moyens de transmission redondants dans des véhicules blindés permettent de minimiser le risque d’une perte totale de transmission car les afghans ont peu de moyen de brouillage des transmissions.


                          

2. Cette action est rendue possible par un travail de renseignement classique par l’observation systématique de la composition des colonnes aux points de passages obligatoires.

3. Les embuscades afghanes sont toujours caractérisées par un maximum d’effort pour créer la surprise.

4. La sélection méticuleuse du lieu d’embuscade est toujours associée à des positions d’embuscades bien retranchées et bien camouflée.

5. Un itinéraire de retraite bien préparé est toujours en place et couvert par une équipe dédiée.

6. L’utilisation rapide de frappes multiples (début, milieu et fin de colonne) pour immobiliser l’unité visée dans la zone de tir est systèmatique.

7. Lorsque l’axe de progression est piégé, les possibilités de contournement ainsi que les éventuels axes secondaires praticables n'existent pas, comme l’on chèrement appris les soviétiques en leur temps.

8. Contre les patrouilles, autrement dit des forces de taille moyenne, le schéma privilégié est l’embuscade suivant le modèle du marteau et de l’enclume. Dans ce cas, seul un entraînement de coordination exemplaire associé à une bonne préparation psychologique des conducteurs permet de limiter les dégâts.

9. Le survol de l’Afghanistan est très éprouvant pour les hélicoptères les plus modernes. Seuls les appareils rustiques comme les Chinook et autre Mi8 supportent les heures des vol avec un taux de réparation acceptable.

10. Dans ces montagnes, les avions ne peuvent se substituer aux hélicoptères : car ils sont incapables de soutenir une contre-attaque. Et en cas de terrain inaccessible, ils ne peuvent mettre en place un groupe feu sur un surplomb avec un lance grenade automatique pour traiter les personnels restant.

Ce théâtre d’opération est très exigeant, ainsi aucune unité ne résume sa préparation avant un départ à juste vérifier les véhicules et l’armement après un briefing en sept langues différentes…
Cet article est loin d’être exhaustif, aussi n’hésitez pas à me faire part de vos remarques ou questions.